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 Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV]

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Arès Warfarer

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MessageSujet: Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV]   Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV] Icon_minitimeVen 18 Juin - 0:19

C’était une belle journée. Et quand je dis une belle journée, c’est vraiment une belle journée : le soleil brillait tranquillement dans le ciel en réchauffant la terre de ses rayons ; les nuages se tenaient à distance, comme effrayés de ce bleu clair si pur et clair que représentait le ciel ; une douce chaleur avait laissé place aux températures plus fraîches d’il y a quelques jours et si il y a peu une veste était de rigueur, aujourd’hui une simple chemise faisait amplement l’affaire. En bref, la journée s’annonçait bien météorologiquement parlant (même si ce mot n’existe pas), après, je ne pouvais rien garantir. Tout et n’importe quoi pouvait arriver en si peu de temps. Certes, étant un dieu et étant immortel, je ne risquais pas trop de mourir écrasé par un quelconque véhicule humain, mais je m’en abstenais tout même pour deux raisons principale : Premièrement se briser plusieurs os et se prendre des tonnes d’aciers à pleine vitesse devait être atrocement douloureux et la dernière fois que j’ai vérifié, je n’étais pas encore devenu masochiste ; et deuxièmement, si tant est que ça m’arrive, je serais bien embêté pour expliquer que malgré les nombreuses blessures logiques que je devrais récolter d’un tel accident, je me remettrais en quelques jours...Cela risquerait de faire voler en éclat la couverture que nous les dieux avons mise en place afin de nous fondre dans la masse des humains…Même si une concentration de gens aux prénoms de la Grèce Antique dans une même ville pouvait attirer l’attention ; quoi que nous parlons de New-York, The Big Apple, une ville tellement peuplée qu’une poignée d’illuminés aux noms de dieux grecs passeraient inaperçus.

Enfin bref, toujours est-il que tout cela était pour démontrer combien les choses pouvaient changer de voie en seulement quelques heures, grains de sables insignifiants dans une vie immortelle. C’est vrai que cette idée n’avait pas vraiment grand-chose à voir avec ce pourquoi je me préparais présentement ; si je m’habillais tout de suite ce n’était ni pour aller en cours, ni pour simplement rester à la maison à me prélasser sur mon canapé (ce qui de base est assez rare je dois l’admettre), mais bel et bien pour un rendez-vous. Entre amis seulement, je précise ; Ce n’est pas parce que la personne que je rencontre est une de mes exs que je dois tourner cela en rendez-vous galant. Et puis quoi encore ? Volupté et moi sommes restés de très bons amis et il nous arrive de nous retrouver pour boire un café, ou un verre selon l’humeur du moment, afin de discuter, tout simplement, de nous raconter nos dernières nouveautés dans notre vie de tous les jours. Mais il est vrai que le fait que la légère dispute ayant eu lieu il y a deux jours sur MSN entre nous deux n’aide pas à me dire que tout va être aussi calme qu’à l’habitué. Au contraire, ça promettait d’être plutôt explosif, mais je m’en léchais déjà les babines, j’ai beau avoir comme principes de ne pas entrer en guerre avec mes exs, si elles me cherchent elles me trouvent, comme tout le monde.

M’observant une dernière fois dans le miroir se trouvant à l’intérieur de ma penderie, je retroussai les manches de mon haut, d’un gris-bleuté doux, vaguement moulant, rien de bien descriptif, juste de quoi montrer que je ne suis pas un gringalet sans en montrer trop (il faut toujours laisser de la place à l’imagination voyons) ; j’inspectai mon jean noir au cas où une tâche aurait décider de me pourrir la vie en plus de mon pantalon, et me donna un dernier coup de brosse avant de partir, prenant clés et portefeuille dans une poche, portable dans l’autre. Je pris doucement le chemin d’un parc adjacent à celui où se trouvait la statue de la liberté, se trouvant à une vingtaine de minutes à pieds de mon immeuble et je marchai tranquillement, ayant largement le temps avant l’heure du rendez-vous. Je pris un café à un vendeur ambulant, un café noir, amer et fort, comme je les aime. Vrai, techniquement je n’en ai pas besoin, mais les humains non plus, et je suis comme eux : c’est un petit plaisir que je m’offre de temps à autres. Une fois mon achat fait, je finis les quelques centaines de mètres qui me séparaient encore de l’entrée principale du parc et attendit là, adossé nonchalamment à un des piliers de la grande entrée principale, regardant autour de moi si je voyais arriver la belle jeune femme que je devais rencontrer aujourd’hui.
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Volupté Hudson

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MessageSujet: Re: Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV]   Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV] Icon_minitimeVen 18 Juin - 12:07

    En ce jeudi ensoleillé, Volupté trouvait qu'il y avait des choses bien plus intéressantes à faire que d'aller en cours. Et pourtant, elle avait tout de même eu la gentillesse d'honorer ses camarades de classe de sa présence. Néanmoins, son esprit était ailleurs. Alors que son dernier cours de la matinée était déjà bien entamé, la jeune femme n'aurait su dire de quoi il était question. Elle ne pouvait pas s'empêcher de penser à cet après-midi. En effet, à cause de leur récente dispute sur msn, la déesse sentait que ce rendez-vous amical avec Arès risquait de très mal se terminer. Elle craignait surtout ses paroles. Déjà, lors de leur dernière discussion via internet, Volupté avait été blessée par certains propos qu'il avait tenu. Mais aujourd'hui, ce serait en vrai. Elle ne pourrait pas trouver une quelconque excuse qui l'apaiserait. En même temps, elle ne voudrait pas lui faire croire qu'elle attend après lui. Les sentiments que ressentait la déesse étaient très durs à expliquer, très dur à porter. Une guerre faisait rage à l'intérieur d'elle-même. D'un côté, il y avait Hélios, ce garçon dont elle avait fait la connaissance il y a peu de temps et qui la faisait littéralement craquer. Lorsqu'elle passait du temps avec lui ou qu'elle pensait à ce jeune homme, elle se moquait éperdument d'Arès. Après tout, il faisait partie du passé. Cependant, lorsqu'elle se mettait à réfléchir à sa séparation avec le dieu de la guerre, toute cette configuration changeait. En effet, il arrivait fréquemment à Volupté de se demander si mettre un terme à cette histoire avait été une bonne solution. Résultat, elle se trouvait submergée par plusieurs sentiments, sans savoir lequel était celui qu'elle voulait le plus.

    La cloche retentit dans le lycée Roosevelt et le vacarme des élèves se fit bientôt entendre. Volupté rangea ses affaires, ni trop vite pour ne pas arriver avant Arès ni trop lentement pour ne pas lui laisser croire qu'elle craignait cette rencontre. Lorsqu'elle se trouva dans la rue devant son établissement, elle se dépêcha tout de même de rejoindre la station de métro la plus proche afin d'atteindre Staten Island. Durant le trajet, son esprit était toujours occupé par les mêmes préoccupations. Néanmoins, s'il y avait une chose que Volupté savait, c'était qu'elle ne lâcherait rien. Jamais elle ne s'abaisserait devant son ex, jamais elle ne le laisserait entendre raison. Son but n'était pas de revenir en couple avec lui, loin de là, mais plutôt de lui faire avouer qu'il y aurait pu se passer plus de choses s'ils n'avaient pas été si pessimistes. Mais, ce qu'elle aimerait entendre par-dessus tout, c'était qu'il reconnaisse les sentiments qu'il a éprouvés envers elle. Sur msn, il lui avait fait très clairement comprendre qu'elle n'avait pas été beaucoup plus qu'une fille de passage. Néanmoins, malgré le fait qu'il soit le dieu de la guerre et qu'il tienne à sa fierté, Volupté était certaine qu'il avait tenu à elle à un moment ou un autre.

    Le métro arriva enfin à la station où se rendait la déesse et elle put en sortir. Elle observa sa montre, le ferry pour rejoindre l'île ne tardait pas à partir. Heureusement, elle était toute proche. Le voyage en bateau fut de courte et bien vite, elle se retrouva non loin de la statue de la liberté. Volupté aperçu une personne appuyée à l'un des piliers. Il ne faisait aucun doute qu'il s'agissait de Arès. Même de loin, elle reconnaissait sa nonchalance caractéristique. De là où elle se trouvait, il était impossible qu'il la voit. Elle en profita donc pour ajuster ses vêtements. La jeune femme arrangea son t-shirt et hésita à enlever son gilet fin. Après réflexion, elle préféra le garder, trouvant ainsi sa tenue un peu plus sophistiquée sans tomber sans l'excès. Devant la vitrine d'une enseigne, elle recoiffa ses cheveux et s'observa quelques instants. Selon Volupté, ses vêtements correspondaient parfaitement pour ce type de rendez-vous. Elle marcha alors en direction du beau jeune homme et s'aperçut qu'elle avait vu juste, il s'agissait effectivement de Arès.

    Avant d'arriver à lui, elle n'oublia pas de commander un cappuccino puisque la fonction première de ce rendez-vous n'était autre que de partager un café. Une fois qu'elle l'eut en main, elle s'avança vers le dieu. Son visage restait relativement impassible ce qui, compte tenu de toutes les émotions qui la traversaient, relevait de l'exploit. Lorsqu'elle fut à une distance suffisante pour qu'il l'entende, elle le salua.

    -Salut, lui dit-elle très calmement.

    Volupté le regarda dans les yeux, essayant de déceler une quelconque réaction mais elle ne sut interprétez son regard. Elle reprit néanmoins la parole:

    -Comment vas-tu ?

    Pour le moment, elle ne voulait pas attaquer. Il fallait laisser les choses se faire et examiner dans quel état d'esprit se trouvait Arès. Elle espérait qu'il ne prendrait pas les devants et qu'il n'ouvrirait pas les hostilités le premier. Mais, maintenant qu'elle avait parlé, c'était à lui que revenait ce choix.
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MessageSujet: Re: Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV]   Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV] Icon_minitimeVen 18 Juin - 13:17

Je regardais ma montre, presque l’heure. Connaissant Volupté elle serait à l’heure, ou avec une ou deux petites minutes de retard, rien de bien grave en somme ; de toute façon même quand quelqu’un arrive pile à l’heure prévue, il aurait toujours l’impression d’arriver en retard avec moi : Je suis toujours en avance. Allez savoir pourquoi. Parfois je suis à l’heure, mais jamais en retard. Jamais au grand jamais vous ne me verrais arriver en retard à un rendez-vous. En cours, oui c’est possible, juste pour me faire remarquer et amener un peu d’animation dans la classe à ce moment-là, mais hors de ce contexte bien précis et restrictif, je ne suis jamais en retard. Bon, c’est vrai, des imprévus peuvent arriver, mais je trouve toujours une manière d’arriver à l’heure, la seule fois où j’ai été vraiment en retard fut lorsque j’ai eut ma première cuite, pas très beau à voir je dois l’avouer et je me fais un devoir de ne jamais recommencer. Enfin bref, les souvenirs c’est marrants mais je vais éviter de parler souvenir aujourd’hui.

Connaissant Volupté, elle devait avoir en réserve de quoi me rendre dingue si je ne faisais qu’insinuer un souvenir à propos de notre relation. Elle avait été très claire sur msn : Elle voulait me faire dire quelque chose, ça, je ne pouvais pas ne pas le sentir (ou le lire dans le cas cité), quant à quoi c’était encore un peu flou. Elle avait en elle cette nostalgie qui donne envie de refaire l’histoire avec des ‘si’ à tout va, quelque chose qui a le don de m’énerver. C’est un comportement tellement illogique qu’il ne devrait même pas exister. Pourquoi ressasser son passé en tentant de voir ce qui aurait pu être différent à tel ou tel moment ? Ca ne sert qu’à se faire mal inutilement, donc une déduction logique s’impose à cette conclusion : Toute personne ressassant son passé avec des ‘si’ à chaque évènement qui ne lui a pas plût est une ou une masochiste. Et comme dit précédemment, je ne le suis pas, donc je ne me laissais pas aller à ce genre de fantaisies inutiles et vides de logique.

Au bout de quelques courtes minutes d’attente, je vis au loin la silhouette de Volupté. Si reconnaissable…Il faut dire que j’ai eu le temps de l’enregistrer dans ma mémoire. Je ne la lâchais pas des yeux, observant sa démarche, sa façon de se tenir, sa tenue aussi, choisie avec beaucoup de goût et la mettant en valeur, comme toujours. Elle avait de qui tenir en même temps. Psyché était loin d’être repoussante et savait comment mettre en valeur les atouts d’une femme, sa fille avait pris cette aptitude. Je ne pu empêcher un sourire amusé de se peindre sur mon visage et je le cachai derrière mon café, faisant mine de le boire. Autant ne pas commencer à la mettre sur les nerfs avec mon sourire moqueur, mauvais calcule, surtout après…Rooh, vous le savez déjà ne me faîtes répéter, retenez un peu ça vous fera du bien. Je la regardais venir, prendre son café, quelque chose de plus doux que mon propre breuvage, ça je le savais parfaitement, et finalement arriver à mon niveau. Je me décollai du mur d’un mouvement fluide, et mis en place le sourire habituel, un sourire confiant mais dénué de moquerie ou autre.

"Salut."

Les yeux dans les yeux, très important. De manière générale, on disait que les yeux étaient le miroir de l’âme, mais certains pensaient (savaient pour être honnête), que les yeux n’étaient pas des miroirs, mais de vraies porte vers l’âme, certains disent même que si on sait comment regarder dans les yeux, on peut voir au plus profond de l’âme de le personne, savoir des choses tapies au fond d’elle-même et qui parfois sont inconsciente…Mais c’est toujours à double sens. En tout cas, j’avais beau regarder dans les yeux de Volupté, je ne voyais que la couleur si vive de ses yeux, parfois tâchée par des ombre passant, telles des spectres, assombrissant l’espace d’une seconde ces deux orbes scrutatrices. Je la laissais rompre le contact et répondis à sa question avec un haussement d’épaule en marchant pour entrer finalement dans le parc.

"Ca va, et toi ? Tu ne t’es pas trop ennuyée en cours ?" dis-je en désignant son sac d’un mouvement de mon gobelet de café.

Il y avait une tension entre nous. Faible, presque inexistante. Mais le ‘presque’ la faisait exister malgré tout. Une tension sûrement due à cette conversation qui n’avait pas fait de cadeau, aussi bien de ma part à Volupté que des impressions qu’elle a laissé en moi. Elle a laissé chez moi une trace amère, quelque chose dont je me serais bien passé, comme un sentiment de culpabilité sourde de savoir que j’avais blessé Volupté, pourtant, elle avait été une fille parmi tant d’autre. Pas la première déesse non plus, mais le résultat était le même.

"Quoi de neuf dans ton monde ?"

Oui, parler de la pluie et du beau temps, ça marche bien généralement quand on veut oublier quelque chose d’autre, la diversion est toujours une bonne solution, même si, comme tout bon stratège le sait, ce n’est qu’éphémère…
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MessageSujet: Re: Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV]   Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV] Icon_minitimeVen 18 Juin - 23:16

    Volupté ne se sentait pas vraiment à l'aise. Elle avait conscience que c'était tendu. Arès devait également avoir en tête leur dispute sur msn. La déesse avait l'impression que tout pouvait basculer d'un moment à un autre, tout pouvait exploser. Durant ces deux derniers jours, Volupté avait été déterminée à aborder leur séparation même si cela devait engendrer une dispute. Elle l'était toujours mais cette ambiance électrique l'avait quelque peu calmé. Et pourtant, si elle laissait le dieu de la guerre ouvrir les hostilités le premier, elle avait l'impression qu'elle n'obtiendrait pas ce qu'elle voulait. Il fallait donc qu'elle prenne les devants dans pour autant piquer une crise. Sinon, elle perdrait toute crédibilité et connaissant Arès il se moquerait d'elle. Justement, il la questionna sur ses cours. La vérité, c'est qu'elle n'avait pas eu de temps de s'ennuyer puisqu'elle avait passé le plus clair de son temps à ressasser leur conversation ou à s'imaginer le déroulement de leur après-midi. Cependant, si Arès était un dieu fier, Volupté l'était également surtout à l'égard de son ex. Il était donc hors de question pour elle de lui avouer que son esprit avait été occupé par lui toute la matinée. Néanmoins, elle détestait mentir et elle avait appris à ses dépends que la vérité finissait toujours pas apparaître. Elle décida donc de rester très vague.

    -Ça va bien. Est-ce que je ne me suis pas ennuyée en cours? C'est pas vraiment le mot que j'utiliserai. J'avais l'esprit tellement occupé que si je ne connaissais pas mon emploi du temps je n'aurai probablement pas été capable de dire à quels cours j'ai assisté.

    Volupté préféra ne pas en dire plus. Arès en tirerait les conclusions qu'il voulait, de toute façon cela n'était pas très compliqué. Elle ignorait ce qu'il se passait dans sa tête à l'écoute de ses mots mais la seule chose qu'elle désirait, c'était qu'il ne pose pas de question, qu'il ne l'oblige pas à se justifier. C'était déjà assez dur de savoir qu'elle ne représentait pas grand-chose aux yeux du dieu. D'ailleurs, elle se demandait ce qui l'avait poussé à lui proposer ce rendez-vous. Bien sûr, elle appréciait cette initiative, mais elle ne voyait pas où était l'intérêt de revoir une fille qui n'avait pas compté plus que ça. C'était là tout le mystère Arès. Malgré tout, ce n'était pas pour lui déplaire. Cela pouvait paraître bizarre mais, la déesse était irrévocablement attirée par la froideur, la nonchalance et l'insolence qui émanait de lui. Volupté trouvait cela terriblement viril et pourtant, on ne pouvait pas dire que cela lui avait procuré beaucoup de bonheur jusqu'à présent. A croire que la jeune femme n'était tentée que par l'inaccessible... Tout en marchant, elle tourna sa tête vers Arès. Comment avait-elle pu le laisser partir? On ne pouvait pas dire que c'était le genre d'homme à faire les choses juste pour faire plaisir mais elle n'était pas quelqu'un de banal. C'était une déesse après tout! Qui plus est, celle du plaisir des sens! Aucun homme sain d'esprit ne lui résistait bien longtemps. Et là encore, le fait qu'il se dresse contre elle, la séduisait. Pour une fois, un homme ne pensait pas qu'à se la faire. Il était vrai que Volupté avait plusieurs fois souffert de cette image qu'elle renvoyait. A maintes reprises, cela lui avait empêché de vivre une histoire d'amour. Mais une pour fois que ce n'était pas le cas elle se demandait ce qui pouvait bien poser problème!

    Elle commençait à réfléchir à ce qu'elle pourrait lui dire lorsqu'il prit les devants. Il lui posa une question très vague qui risquait d'envenimer les choses. Volupté supportait de plus en plus mal la tension qui subsistait. Grâce à ses parents elle avait appris à se contrôler mais elle avait ses limites. Dans ce domaine, Arès était bien plus fort qu'elle. Néanmoins, il lui restait assez de ressources pour ne pas s'emporter.

    -Quoi de neuf dans mon monde? Oh que des belles choses! Je me tape tous les jours ces fichus cours mais ça c'est rien! Figure-toi que mon ex ne semble avoir rien éprouvé pour moi! Mais sinon, ça va très bien!

    Volupté fit une pause et observa Arès. Elle ne cessait de se répéter en son fort intérieur qu'il fallait qu'elle s'arrête et qu'elle laisse la colère retomber. La déesse préféra tourner la tête afin de se calmer. Elle respira profondément et pris conscience de ce qu'elle venait de faire. Finalement, il ne lui avait fallu que très peu de temps pour lancer l'attaque. Et maintenant que c'était fait, impossible de revenir en arrière.
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Arès Warfarer

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MessageSujet: Re: Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV]   Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV] Icon_minitimeSam 19 Juin - 2:09

Et comment que j’avais cette fichue conversation dans la tête…Elle avait tournée à l’infini dans ma tête durant les deux jours qui séparaient notre conversation et cette présente entrevue ; des mots blessants, venant de moi, et des questions emplies d’espoir, de la part de Volupté. Malgré tout ce qu’elle avait pu vivre ou voir ou entendre dans sa vie, elle restait fière, droite dans ses actions et déterminée et surtout, pleine d’espoir. Je devais bien lui reconnaître ça, car je ne suis pas un amant facile. Loin de là. Je ne suis pas infidèle lorsque je suis avec quelqu’un, mais je suis très volage de manière générale, et je ne suis pas du genre amoureux transi ou grand romantique dans l’âme. J’aime les jeux de chasse à l’autre, les défis, mais il ne faut pas me demander de faire des mamours toute la sainte journée, j’en serais bien incapable. Volupté l’avait découvert à se dépend quelque part, mais même en sachant cela, elle était restée un certain temps, plus que la plupart je devais bien l’admettre. Ca m’avait étonné ; j’étais habitué aux femmes se lassant vite à cause de mon manque flagrant de romantisme, pas non attentionné juste pas romantique, et je pensais que Volupté, étant la fille de qui elle est tout de même, allait faire partie de ce nombre et pourtant elle est restée s’est accrochée sans trop de mal et je l’ai laissé faire. Il fallait avouer qu’elle avait des arguments…Convainquant dirons-nous. Elle n’était pas la déesse du Plaisir des Sens pour rien, je peux vous l’assurer.

Cependant ça n’a pas tenu. Quelque chose ne collait pas malgré sa ténacité. Ca n’avait pas tant avoir avec elle, ça avait à voir avec la globalité. Rarement les détails, un détail peut s’arranger se bricoler, mais la globalité n’est pas bricolable à la Mc Gyver…On doit soit la garder telle quelle soit la jeter. Ils avaient préférés la jeter. Je ne m’en formalisais pas, j’étais plus qu’habitué à ce genre de situation, mais Volupté…Elle semblait avoir été salement ébranlée par cette rupture. D’ailleurs la réponse à ma question sur ses cours, elle s’est dit distraite, ailleurs. Je n’avais aucun mal à savoir par quoi, ça se lisait sur tout son visage. Je me contentai d’un « hum » appréciatif et d’une gorgée de café avalée. En temps normal, j’aurais taquiné Volupté, je l’aurais questionnée, titillée jusqu’à ce qu’elle réponde à mes questions, mais on n’était pas en temps normal. Je sentais cette légère tension s’épaissir un peu pour être plus sensible, plus étouffante qu’elle ne l’était avant ; j’étais sur le fil du rasoir pour le moment, je le sentais clairement, mais ça ne m’empêchait pas de vivre. Je préférais juste me taire plutôt que de provoquer trop tôt ce que je savais être l’inévitable : La dispute qui allait avoir lieu, que les commères de Staten Island se réjouissent, elles allaient avoir de quoi parler pendant un bon mois. Comme si la tension ambiante ne suffisait pas, le regard de Volupté vint s’ajouter à tout cela, et je regardai droit devant moi, l’allure droite et relaxée, ma nonchalance habituelle (naturelle ?) clairement visible dans la manière dont je me tenais, mon visage respirant la confiance et l’insolence se tapissant sous le masque de mon apparente civilité.

J’aurais aimé pouvoir lire dans les pensées de Volupté, pour découvrir comment cette jeune femme pensait, comment elle fonctionnait, ce qu’elle pensait en le regardant là, maintenant, avec l’état d’esprit, dont je n’étais pas certain, dans lequel elle était présentement. Mais je ne possédais même pas la moindre once cachée au fin fond de mon double spirituel (si tant est que j’en ai un) d’empathie. Ce qui doit expliquer pas mal de bourdes sentimentale et civile que j’ai pu faire tout au long de ma vie. Ca pouvait sûrement expliquer pourquoi je finissais toujours par froisser mes exs, même Volupté, avec qui j’aurais pourtant aimé garder une bonne relation amicale, semblait prête à exploser…

Quand on en parle…Elle n’explosait pas vraiment, son ton et surtout sa voix était restée à des niveaux raisonnables (disons que je l’avais déjà entendue plus vocale…), mais ses paroles étaient amères, pleines de venin contre moi. Elle ne me nommait pas, mais ces paroles étaient une référence directe à notre précédente dispute et je sus tout de suite qu’elle venait de lancer l’assaut contre moi. Rien que la première phrase était teintée d’un cynisme à glacer le sang et bien qu’habitué à un tel niveau de cynisme, je ne pouvais pas m’empêcher de grimacer légèrement ; Je me tendis, mon gobelet se demandant si il allait finir écraser dans ma main ou contre le sol. J’optais pour une poubelle non loin de moi, et planta mes yeux sombre dans ceux tout aussi sombres de Volupté, le feu de la bataille étincelant derrière les miens.

Je n’étais pas en colère, je n’avais pas de raison de l’être, mais ses paroles m’agaçaient. Que voulait-elle que je lui dise d’autre que la vérité ? Si elle voulait que je lui mente pour lui donner de belles sérénades, qu’elle aille s’adresser à son père, je n’étais pas là pour ça. Je dos droit et le regard sûr de moi je lui dis, d’un ton qui se voulait calme mais froid, même si je savais qu’il ne le resterait pas longtemps.

"Ne joue pas à ça avec moi Volupté, qu’est-ce que tu essaye de me faire dire au juste ? Hein ? Dis-moi, parce que visiblement je n’ai pas été assez clair la dernière fois. Peut-être que des monosyllabes entreront mieux dans ta tête ?" je pris une grande inspiration, tentant de me calmer un tant soit peu, mais Volupté avait le don de me faire réagir, et pas seulement du sud si vous voulez tout savoir "Ecoute Vol’, ce qui s’est passé entre nous était bien, plaisant, sous bie des aspects, mais c’est fini. Fini, dead, mort, out ! Qu’est-ce que tu viens chercher là-dedans exactement ? A moins que tu ne veuille qu’on remette ça, histoire que tu te rendes bien compte que ça ne peut pas marcher sur le long terme et que tu te fasses encore plus de mal ? Nan merci, j’ai pas envie d’être complice de ton autodestruction sentimentale."

Je n’avais pas remarqué tout de suite que l’on s’était arrêté de marcher, mais une fois que je le remarquais, je repris ma marche, mes mains dans mes poches, tentant de faire comprendre à Volupté à quel point je voulais cette conversation terminée, à quel point je n’avais rien de plus à dire…Et pourtant, j’en aurais des choses à dire, si je n’étais pas aussi fier et orgueilleux et, quelque part, un peu stupide sur les bords. Mais étant ce que je suis, je n’allais pas lâcher le morceau comme ça, et je le savais par expérience, Volupté non plus n’allait pas laisser tomber aussi facilement.
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MessageSujet: Re: Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV]   Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV] Icon_minitimeSam 19 Juin - 19:46

    Bien sûr que non, Volupté n'allait pas tout lâcher sous prétexte que les choses se dégraderaient bien vite, accompagnées de mots probablement violents. Ce n'était pas dans sa nature de laisser l'autre gagner. Certes, cela faisait d'elle quelqu'un de têtu, qui veut toujours entendre raison, mais on ne pouvait pas lui reprocher sa détermination et sa droiture. Lunatique, elle l'était mais pas n'importe quand. C'était surtout envers ses sentiments et ses émotions, ses convictions restant intactes. De son côté sentimental et nostalgique découlait cette incessante quête qu'elle menait pour trouver la paix intérieure. C'était un peu sa façon à elle de se protéger contre la Volupté qui se laisse aller au gré de ses sentiments. Oui, c'était exactement ça, la Raison contre la Passion. La déesse était inlassablement tiraillée entre ces opposés. La plupart du temps, elle préférait écouter son cœur. Mais, dans le cas présent, elle était parfaitement consciente d'être allée trop loin. Ce n'était, certes, pas la première fois, ni sûrement pas la dernière, mais cela faisait toujours aussi terriblement mal. Finalement, le plus grand obstacle dans sa vie, n'était rien d'autre qu'elle-même. Ce genre de comportement, elle avait cru comprendre que Arès ne le supportait pas. Alors qu'elle passait son temps à flirter avec les limites du mal intérieur, lui semblait beaucoup plus habile à se contrôler. A côté du dieu de la guerre, Volupté se sentait comme une gamine malgré ses millénaires d'existence. Quand on le regardait on sentait sa force d'esprit. Il ne laissait pas ses émotions lui dicter sa vie. Tout le contraire de la déesse...

    Justement, lorsqu'il prononça ses paroles, Volupté ressentit à quel point il refusait que le passé lui fasse du mal. Il voulait aller de l'avant, ne pas ressasser le passé. Ce qui est fait, est fait. La jeune femme savait tous cela, mais elle avait besoin d'en parler, besoin de comprendre. Elle savait qu'en remettant tout ça sur le tapis elle se heurterait au réalisme et à la logique de Arès. Mais qu'importe, elle n'avait plus rien à perdre, tout à défendre. Le temps où ils restaient polis l'un envers l'autre, se cachant derrière une façade était révolu. Même si cela leur avait permis de maintenir une certaine amitié, Volupté était prête à prendre le risque de mettre fin à tout cela. Elle préférait largement une relation beaucoup moins amicale mais basée sur de l'honnêteté que des paroles remplies de mensonge créant un semblant d'entente. De toute façon, la déesse attachait bien trop d'importance à la sincérité pour pouvoir entretenir ce type de lien. L'avantage avec Arès, c'était qu'elle était sûre qu'il ne se forcerait pas à lui dire des choses qu'il ne pensait pas. Volupté restait convaincue qu'il ne lui disait pas tout, mais chaque mot sorti de sa bouche avait un sens, ce n'était pas des paroles en l'air. A grande ou petite échelle, ces propos avaient une raison d'être.

    D'après ce qu'il venait de dire, le dieu de la guerre avait compris que la jeune femme avait un but. Il savait que tant qu'il n'aurait pas dit ce que Volupté voulait, elle ne le lâcherait pas. Elle ne savait pas ce qu'il se passait dans sa tête, mais il aurait été bon pour lui de savoir que tout cela ne menait pas à des idioties. La déesse sentait, ou plutôt, elle savait qu'il y avait encore des choses qu'il ne lui avait pas avoués. Cependant, elle ignorait si elle obtiendrait des déclarations aujourd'hui. Elle y mettrait beaucoup d'énergie mais peut-être qu'il faudrait du temps, de la réflexion.

    -Pour qui tu me prends Arès? Je sais parfaitement que c'est fini entre nous! Vu ce que tu m'as balancé à la gueule par rapport à ce qu'il s'est passé entre nous, j'ai pas vraiment envie de me remettre avec toi! Mais ne crois pas que je vais te laisser me rabaisser comme tu l'as fait et comme tu continues probablement de le faire dans tes pensées.

    Volupté le regarda à nouveau dans les yeux. Etait-il effectivement en train de la juger une nouvelle fois de manière négative? C'était fort possible mais rien ne lui prouvait que c'était vrai. Néanmoins, cela n'empêcha pas la déesse de poursuivre, un peu plus calmement tout de même.

    -J'ai moi aussi ma fierté Arès et contrairement à toi, je sais parfois la reléguer au second plan. C'est pas forcément facile, mais y a des moments où il faut le faire. Et je crois que tant que tu ne seras pas capable d'en faire autant, notre histoire ne sera pas totalement terminée. Il y aura toujours quelque chose qui remettra tout ça sur le tapis.

    Par ces paroles, Volupté ne répondait pas vraiment à ce qu'il lui avait demandé. Mais que pouvait-elle dire de mieux? Elle-même ne savait pas exactement où tout cela mènerait. Dans ses rêves les plus fous, il lui avouait qu'il l'avait aimé d'un amour sincère, mais dans la réalité, elle savait que ce serait prétentieux de sa part d'exiger cela. Et puis, même s'il était capable de mettre sa fierté de côté, il ne l'était certainement pas pour y mettre une croix dessus. Néanmoins, mis à part le fait qu'elle avait en face d'elle Arès, le dieu de la guerre, elle ne voyait pas pourquoi il ne suivrait pas ses sentiments, pourquoi il ne choisirait pas pour une fois la Passion. En résumé, elle avait à peu près autant de chance que Arès écoute son cœur que de mourir dans la minute qui suit...
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MessageSujet: Re: Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV]   Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV] Icon_minitimeDim 20 Juin - 15:14

Volupté n’avait rien à voir, que ce soit de près ou de loin, avec mon statut de dieu de la guerre, et pourtant, elle en avait bien des compétences dans sa façon d’être. Déterminée, juste ce qu’il fallait d’agressivité quand on en venait à des combats verbaux, têtue (ce qui ici était plus une qualité qu’un défaut), directe dans ses paroles…si elle n’était pas une combattante par les armes, elle l’était par les mots. Elle avait toujours eu cette verve douce-acide quand elle en avait besoin, je la lui avais toujours connue, je ne l’avais que peu expérimentée cependant. On n’avait pas vraiment eu de raisons de se disputer à l’époque. Même au moment de notre si fameuse rupture, cette rupture qui aujourd’hui provoquait notre première très grosse dispute. Ca m’étonnait autant que me fascinait; je m’étonnai qu’elle porte autant d’attention et donnait autant d’énergie pour quelque chose qui fut pourtant une décision commune. Encore aurait-ce été une décision venant de moi uniquement, dans un acte égoïste, j’aurais pu comprendre; la connaissant si sentimentale. Mais là…Son comportement me laissait perplexe pour dire le moins. Mais ce n’est pas pour autant que j’allais jouer les idiots qui ne savaient pas ce qu’elle tentait de faire. Bien au contraire, je voyais parfaitement qu’elle attendait quelque chose de moi, quelque chose que visiblement je n’avais pas été capable de lui donner.

Ses paroles apportèrent de la surprise, la rabaisser ? Oh, parce que je lui ai dit qu’elle n’était qu’une fille de passage? Un petit sourire amusé vint ourler mes lèvres. Alors c’est ainsi qu’elle a prit cela? Ca se comprenait, mais je m’étonnai qu’elle, sachant qui elle est, n’ait pas su lire entre les lignes. Oui, elle avait été de passage, mais ça ne veut pas dire qu’elle avait été comme toutes les autres. Je ne lui ai jamais dis cela d’ailleurs, je lui avais même clairement qu’elle était différente. Mais visiblement, ce n’est pas ce qu’elle cherchait. En tout cas elle se trompait vraiment. La rabaisser ? Non, je n’ai jamais fait ça. Certes je ne l’ai pas montée sur un piédestal non plus, mais pourquoi faire ? Après, si elle n’a gardé en tête que le fait que je lui ai dit qu’elle avait été une fille de plus sur une liste techniquement parlant, tant pis pour elle, mais à ce moment-là qu’elle ne vienne pas m’embêter avec ça. Moi je n’ai fait que dire la vérité, c’est ce qu’elle voulait si ma mémoire est bonne, si elle ne pouvait pas supporter le goût de la vérité et bien qu’elle arrête de courir après. Mais même si je me disais ça, je ne voulais pas qu’elle garde ce genre de pensée en tête. Je la connaissais, elle était vite déboussolée quand il en venait aux sentiments, aux relations plus qu’amicales; son physique plaisant associé à sa "spécialité" en tant que déesse ne l’aidait pas tant que ça. Oui, elle pouvait avoir tous les hommes à ses pieds, ça ce n’était plus à prouver, mais dès qu’elle découvrait les vraies motivations de la plupart d’entre eux (purement physiques malheureusement), je ne pense pas que ça l’aidait à avoir tant confiance en elle que cela. Oui elle était une femme fière et forte, mais quand on profite de ce qu’elle a à offrir pour ensuite lui dire au revoir…Avec un sentimentalisme comme le sien, pas étonnant qu’elle cherche à être plus qu’un numéro, au moins pour une personne. Je commençais peu à peu à comprendre ce qui la poussait à s’accrocher autant à cette dispute…Mais je ne pouvais pas beaucoup l’y aider.

Dès qu’elle eut finie de parler, je me rapprochai d’elle, mon sourire toujours en place, mes yeux ne quittant les siens que lorsque je son menton entre mon pouce et mon index, doucement (je n’avais pas de raison de ma montrer violent, bien au contraire), l’inclinant légèrement sur la gauche pour lui dire juste à l’oreille.

"C’est là que tu trompe Vol’…Je n’ai jamais cherché à te rabaisser, c’est toi qui le crois si fort. JE t’ai pourtant dis que tu étais différente, tu l’as juste occulté."

Sans un mot de plus je la lâchai et reprit ma marche, préférant lui montrer mon dos alors qu’un léger frisson invisible me secoua de l’intérieur, cette proximité n’avait peut-être pas été une si bonne idée que cela en fin de compte. Mais je n’avais pas à me préoccuper des insinuations qu’un frisson impliquait maintenant, et de toute façon ce qu’elle avait ajouté me fit me retourner prestement, un air visiblement mitigé entre outré et amusé, et je dis, comme si je n’avais pas entendu.

"Attends là, tu es en train de dire que si on en est là c’est à cause de MOI ?! J’espère que tu plaisantes Volupté…Si ma mémoire est bonne TU étais d’accord pour qu’on se sépare, et qui a ramené cette rupture sur le tapis, si après tu ne peux pas accepter les simple vérités que je t’ai dites à TA demande, dans ce cas vois ça avec toi-même, ne viens pas m’impliquer dans une de tes guerres intérieure !" je remarquai du coin de l’œil une vielle femme promenant son chien qui s’était arrêtée à quelques mètres de nous, observant visiblement ce qu’on se racontait, grimaçant je me tourna vers la femme et lui dit, d’un ton très peu aimable je dois bien l’admettre : "Quoi ? Vous n’avez jamais vu un couple se disputer ? Retourner promener votre saucisse à patte vielle commère !"

Ce à quoi la grand-mère facilement septuagénaire répondit par un ‘oh ‘ clairement outré et quelque chose de murmuré ressemblant à quelque chose du genre ‘les jeunes aujourd’hui’ avant de reprendre son chemin d’un pas rapide et visiblement rageur. Bon débarras. Oui, bon, c’est vrai je m’énervais juste un peu. Mais je n’ai jamais été connu pour mon calme, oh ça non ; sans compter que ma patience était déjà bien demandée dans cette conversation avec Volupté, si ne plus j’avais toutes les commères du quartier venant observer le spectacle parce que ce n’est pas l’heure des "Feux de l’Amour", ou je ne sais quel autre soap opéra de série Z, à la télé eh bien j’allais très vite perdre vraiment mon calme, et là, advienne que pourra. Une fois la mamie partie, je me retournai vers Volupté, les bras croisés sur mon torse.

"Qui plus est, je ne vois pas ce que ma fierté vient faire dans l’histoire."
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MessageSujet: Re: Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV]   Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV] Icon_minitimeMer 23 Juin - 15:42

    Un nouveau frisson parcourut la déesse. Cette proximité avec Arès la troublait. Mais lorsqu'il l'avait touché, la Terre s'était arrêtée de tourner l'espace d'un instant. Volupté avait eu l'impression que les choses s'étaient figées et malgré la courte durée de ce moment, il lui avait semblé que leur contact avait duré bien plus longtemps. C'était une sensation extrêmement bizarre. Elle était capable de s'énerver contre lui et de lui tenir tête mais, elle perdait tous ses moyens lorsqu'il la touchait. Cela l'effrayait. Depuis quand le dieu de la guerre était-il capable de contrôler, voir même de posséder une personne? Volupté cherchait et ne trouva aucune explication rationnelle. La vérité était plus secrète et plus profondément enfouie. C'était elle et elle seule qui détenait la solution mais, elle ne voulait pas l'admettre. Et pourtant, elle sentait bien qu'au moindre contact elle serait comme soumise à lui, perdant tous ses moyens. La déesse refusait cette situation. Cela l'énerva et lorsqu'elle entendit les paroles que Arès prononça par la suite, elle ne se calma pas. Néanmoins, elle le laissa parler et ne l'empêcha pas de passer ses nerfs contre une vieille dame qui semblait très intéressée par la dispute. Arès avait raison de la faire partir, elle risquait probablement d'être outrée et choquée par certaines paroles. De plus, maintenant que Volupté commençait à comprendre à quel point le dieu n'avait pas quitté son cœur, elle ne lui ferait plus de cadeau.

    L'ultime question de Arès resta en suspend. Lui et sa fierté, Volupté en avait plus qu'assez. C'était entièrement sa faute si elle se retrouvait dans cet état. Heureusement, elle n'était pas amoureuse mais, elle éprouvait tout de même quelque chose de très fort. En fait, c'était un cercle vicieux. Plus elle voyait le dieu, plus elle ressentait des choses qu'elle n'arrivait pas à définir et plus il l'agaçait. La seule technique qu'elle avait trouvé pour lutter contre tout cela, s'était de s'énerver, de ne pas mâcher ses mots. Elle aurait tant aimé pouvoir parler à quelqu'un extérieur à toute cette histoire. Quelqu'un qui pourrait lui dire ce qui est bon de faire. Mais Volupté était seule. Il fallait donc agir. Que venait faire sa fierté dans toute cette histoire? Tout, absolument tout. Depuis le début, monsieur voulait montrer qu'il était le dieu de la guerre, qu'il était le plus fort. Et même si jusqu'à un certain point cela plaisait à Volupté, il était maintenant grand temps de faire tomber ce masque. Le combat serait rude et long, mais cela arrangeait bien la déesse. Elle aurait une bonne raison de s'énerver pendant un bon moment. De toute façon, il n'aurait aucun soupçon quant aux motivations de Volupté à entrer dans une telle colère puisqu'elle ne l'était pas seulement par rapport à ce qu'il exerçait sur elle.

    -Mais bon sang Arès! Quand vas-tu cesser de jouer ton jeu? Ta fierté a TOUT à faire dans cette histoire! Si tu étais un peu plus honnête avec toi-même et avec moi nous n'en serions pas là! Pourquoi as-tu accepté de me voir? Pourquoi dis-tu que tout est différent avec moi, si c'est pour, au final, me traiter comme toutes les autres? C'est quoi ce rendez-vous? C'est le petit bonus auquel j'ai droit parce que je suis différente?

    Ils s'étaient tous les deux arrêtés et Volupté était tellement énervée que si elle-même n'était pas aussi fière, elle aurait pu se mettre à pleurer. Mais il était hors de question d'en arriver là devant lui, il serait trop heureux de constater sa victoire. Pendant ce temps, la déesse souffrait énormément à l'intérieur d'elle. Même si ses sentiments prenaient souvent le dessus, il ne lui arrivait pas souvent qu'une telle guerre ait lieu. Le pire, c'était qu'elle devait faire face à deux querelles: celle avec elle-même et celle avec Arès. Elle ne savait pas combien de temps elle tiendrait avant d'exploser, mais elle espérait que ce ne serait pas devant le dieu. Volupté priait également pour qu'aucun dieu de l'Olympe ne les observe sinon cela resterait dans les annales à coup sûr.

    Les deux divinités se défiaient du regard. La déesse essayait de ne pas penser à tous ces maux pour que Arès ne puisse rien soupçonner dans le cas où il serait capable de lire dans les yeux. Elle se refusait également d'être troublée par son adversaire parce qu'il le saurait, elle en était convaincue. Volupté attendait à présent ce qu'il avait à dire. Allait-il s'emporter contre elle et déployer tous les pouvoirs que son statut lui avait conféré ou opterait-il pour une solution moins digne de lui, c'est-à-dire rester calme? De son côté, la jeune femme avait déjà sa petite intuition et ça promettait du spectacle. Mais Arès devait savoir qu'elle n'avait absolument pas peur de lui, il y avait des choses qu'elle craignait bien plus, comme elle-même par exemple.



Edit : OUAIS MA FILLE JE TE SOUTIENS !!! Team Volupté ! :D
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MessageSujet: Re: Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV]   Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV] Icon_minitimeMer 23 Juin - 23:40

Mais c’est qu’en plus elle avait une réponse, et une bonne avec ça. Enfin, bonne…Comprenons-nous, bonne dans le sens ou au moins elle est convaincue de ce qu’elle dit, après, au niveau de la justesse de sa réponse, c’est à discuter. Personnellement, je la considère comme fausse. Elle savait lire dans les pensées inconscientes maintenant ? Ou bien avait-elle hérité du don de sa mère pour lire dans les âmes ? J’en doutais fortement, cependant l’idée me traversa l’esprit et m’effraya quelque part. Lire dans mon âme…Rien que l’idée que quelqu’un puisse lire mon âme aussi facilement qu’un livre me rendait malade. J’aimais le contrôle, j’aimais savoir que j’avais une situation en main, quitte à la transformer en dispute ou en guerre pour la garder dans un domaine que je connaissais; Mais si quelqu’un commençait à lire en moi je ne serais plus en contrôle de rien du tout et je ne supportais pas cette idée. Je tuais tous mes ennemis qui en savaient trop sur moi, et je tenais éloignés autant que possible les autres, afin d’éviter des problèmes qui seraient bien trop profond pour être réglés rapidement. Il semblait à présent qu’avoir gardé autant contact avec Volupté fut une erreur de calcul sur ce plan-là. Riant d’un rire jaune, je levais les bras au ciel d’un geste exaspéré et dit, d’un ton acide, tentant de rendre mes paroles blessantes.

"Oh ! Parce que Madame en sait peut-être plus sur ma façon de penser et sur mes attitudes que moi-même peut-être?! Alors là, chapeau!" je lui tournais autour, applaudissant d’un clappement de main ironique.

Une fois que j’eu finis mon tour je m’arrêtai de nouveau en face d’elle et soutint son regard alors qu’elle finissait son petit monologue, me retenant d’exposer autant que possible. Ce n’était ni le temps, ni le lieu. Trop de gens, trop de risques. Et pourtant…Ce que je pouvais en avoir envie. Je le sentais, ça me démangeait…Je serrai les poings pour les empêcher de trembler de colère. Ca y est, ça n’allait plus tarder à exploser. Encore quelques répliques comme celle-là et je ne répondrais plus de moi. Bon sang ! Dès qu’elle eut fini de parler, je continuais de la fixer, les lèvres pincées, la respiration lourde et lente, je tentais de me calmer, ce n’était pas le moment de m’énerver. Surtout pas contre Volupté. C’était bien la dernière personne que je voulais blesser (si on omettait mes parents bien évidemment). Physiquement du moins, parce que visiblement, sans même m’en rendre compte je l’avais déjà blessée sentimentalement parlant. Dommage, j’aurais bien aimé que notre amitié reste telle qu’elle était, mais mademoiselle semblait en avoir décidé autrement, allez savoir pourquoi! Je crispais et décrispait mes poings plusieurs fois, lâcha un gros soupir, toujours dans le but de me calmer. Sans grand succès. C’était frustrant, mais à un point. D’habitude je laissais plutôt éclater ma colère de façon assez magistrale, effrayant les gens autour. Mais faire cela ne donnerait que plus d’arguments à Volupté en ma défaveur. Me retournant d’un air rageur, une poubelle à quelques mètres de là explosa en chou-fleur quand je laissais échapper un cri de pure frustration, merci à mon contrôle sur le fer…Mieux vaut ça qu’un feu vous me direz. Me retournant, une nouvelle fois, vers Volupté, je pointais un doigt dans sa direction à quelques centimètres seulement de son visage.

"Ecoutes-moi bien Volupté; Tu es différentes pour moi, c’est vrai. Après, si tu ne sais pas apprécier une amitié toute simple, sans chichis, sans problèmes et tout ce qu’il y a de plus banale, tant pis pour toi ! Ce rendez-vous n’est pas un ‘bonus’ comme tu dis, c’est la preuve que contrairement aux autres filles qui ont partagé mes draps, je tiens encore suffisamment à toi pour que tu sois plus qu’un nom sur une liste!"

Le poids de ce que je venais de dire me frappa de plein fouet à la seconde où les mots ont fini de sortir de ma bouche. Ca ne me calma pas cependant. Au contraire. Je sentais déjà la désagréable impression de m’être fait avoir monter en moi. Je savais qu’elle essayait de me faire dire quelque chose depuis le début et bien que je ne sache pas avec une certitude ce qu’elle cherchait à me faire dire, je sentais que quelque part c’était une partie de la réponse. Ca n’allait pas rester sans conséquences, je le savais parfaitement. Avec un petit soupir énervé je me retournais et recommençai à archer, tentant de mettre de la distance enter moi et Volupté. Mais elle ne me laisserait pas faire. Je la connaissais trop bien elle aimait avoir des réponses à ses questions ; et là je venais de lui donner trop à mon goût et pas assez au sien, alors elle allait continuer jusqu’à ce que je cède et qu’elle m’arrache de force ce qu’elle voulait savoir. Elle savait très bien qu’elle le pouvait, ou peut-être qu’elle ne le savait pas, en tout cas, moi je le savais…Malheureusement.
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MessageSujet: Re: Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV]   Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV] Icon_minitimeJeu 8 Juil - 20:38

    Apparemment, Volupté n'était pas seule à bouillir de rage. Elle s'en rendit compte lorsqu'une poubelle située à proximité d'eux explosa. Il ne faisait aucun doute que c'était l'œuvre de Arès. Il commençait à perdre le contrôle et Volupté ne savait pas si elle devait se réjouir ou non. D'un côté, elle était satisfaite de l'effet qu'elle produisait sur son interlocuteur. Bien qu'il soit le dieu de la guerre, la jeune femme ne pensait pas qu'il était du genre à s'énerver pour rien. Surtout si ce qu'il disait à son sujet était vrai. Selon ses calculs, elle avait donc touché un point faible. Volupté avait enfin trouvé une faiblesse à Arès. D'un autre côté, la démonstration qu'il venait de faire avec la poubelle ne la rassurait pas du tout. Si avait réussi à faire ça sur du fer, il n'aurait aucun mal à la casser en deux. Bien qu'elle soit dotée, comme tous les dieux d'une force surhumaine, elle n'était pas sûre que Arès ne la surpasserait pas dans ce domaine. Mais il n'était pas temps de laisser place au doute et à la peur. Maintenant qu'elle avait commencé et qu'elle obtenait des résultats, il fallait poursuivre.

    De son côté, Arès ne semblait apprécié la vision des choses de Volupté. Il lui reprocha d'en savoir plus que lui-même sur ce qu'il se passait dans sa tête. La déesse n'avait pas cette prétention mais le bluff faisait partie de sa stratégie, et elle avait l'impression que cela marchait bien. De toute façon, il y avait forcément un peu de vrai dans ce qu'elle avait dit. S'il avait été plus honnête, ils auraient couché ensemble et cela ce serait arrêté là. Mais ce n'était pas ce qu'il s'était passé. Volupté, en grande sentimentale, avait fini par ressentir des choses pour le dieu. Mais, c'est à ce moment-là qu'ils avaient mis fin à leur relation. Inutile de revenir là-dessus, il n'y avait rien de plus à dire. Par la suite, Volupté compris ce que signifiait pour Arès le fait qu'elle soit «différente». Elle crut exploser de rage en entendant ces mots! Ce statut lui donnait droit à une amitié avec Arès! Elle se serait crue à une fête foraine où, contre des points, on a droit à un cadeau. Elle ne savait pas ce qu'elle avait de plus que les autres mais apparemment, monsieur, avait décidé que cela valait bien une amitié. Non mais pour qui il se prenait? Ce n'était certainement pas lui qui allait décider de leur relation! S'était-il seulement demandé ce que Volupté attendait de lui? Apparemment, non puisqu'il avait fixé les règles du jeu tout seul. Bien sûr, la déesse était contente au fond d'elle qu'il accepte qu'ils soient plus proches que ne l'ont été ses exs. Mais elle n'aimait pas le fait que ce soit lui qui décide, lui qui ait le pouvoir. Après tout, en amitié comme en amour, il est important de se préoccuper de l'Autre.

    -Pardon? Je dois me contenter d'une «amitié tout simple» parce que TU l'as décidé? C'est bien ce que je disais, j'ai droit à un bonus. Mais, c'est bizarre, parce que j'ai pas vraiment l'impression que ce soit dans ton genre d'accorder de telles choses.

    Volupté marqua une pause et observa son adversaire. Surtout, qu'il ne croie pas qu'elle avait fini. Ce n'était que le début...

    -Commencerais-tu à avoir des remords? A comprendre que tu m'as fait du mal? Parce que si dès le début tu t'étais contenté de coucher avec moi et rien de plus, on n'en serait pas là aujourd'hui! Quand on est pas capable d'assumer quelque chose, on laisse tomber normalement. Et toi, tu es incapable d'assumer une relation sérieuse avec une femme. Pourtant de mon côté, c'est pas faute d'y avoir cru.

    En son fort intérieur, la déesse tentait de se calmer. Mais, il était trop tard. Elle avait craqueé et il fallait qu'elle poursuive, qu'elle déballe tout. Elle voulait faire le plus de mal possible à Arès. Volupté voulait le voir souffrir. Et même s'il ne le montrerai pas, elle savait qu'au fond de lui ça cogiterait et qu'il aurait mal. Le jour où il avait décidé de se mettre en couple avec elle, il aurait mieux fait de descendre aux enfers. Il l'avait humilié, il était désormais temps de payer pour ce qu'il avait fait. Volupté et Arès continuaient de se défier du regard. Elle reprit la parole et explosa de nouveau.

    -Et je t'interdis de dire que tu tiens à moi! Quand un homme traite une femme comme tu l'as fait, quand un ex avoue qu'il n'a jamais ressenti de sentiment pour celle avec qui il était, il n'a pas le droit de dire ça! T'es vraiment un salaud à continuer de te foutre de moi comme çà!

    Volupté retenait difficilement ses larmes. Heureusement, il lui restait encore assez de ressources pour y arriver. Jamais elle n'avait été aussi en colère à cause d'un homme. Il faut dire aussi que jamais un homme ne s'était autant moqué d'elle. Sa colère, sa haine, sa rage étaient telles, qu'elle se demandait si un jour elle parviendrait à surmonter cela. Elle avait l'impression de se retrouver dans un couloir, complètement fermé, sans aucune issue. C'était un véritable cauchemar. Et dire que quand il l'approchait de trop près elle était parcourue par des frissons... C'était vraiment du Volupté tout cracher ça.
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MessageSujet: Re: Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV]   Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV] Icon_minitimeSam 10 Juil - 0:20

On aurait été dans un dessin animé, vous auriez pu voir mes épaules se crisper exagérément. Le genre de crispation d’épaules qui fait penser à un chat faisant le gros dos pour se protéger. Et bien là c’est exactement pareil, l’effet visuel en moins. Pour l’œil du tout venant j’étais un jeune homme en colère, point final. Pour quelqu’un d’un poil plus observateur, mon dos était bien trop droit, bien trop raide, ma démarche bien que nonchalante était rigide, moins gracieuse qu’elle ne l’est habituellement, et surtout on pouvait voir mes lèvres pincées ou se faisant mâchouiller sans merci. Là, juste à l’instant, elle venait de vraiment touché à une corde sensible. Quelque chose que je ne voulais vraiment, mais alors vraiment pas ressortir du placard. C’était mon squelette personnel, celui que je croyais avoir enterré bien plus loin que les enfers eux-mêmes. A croire que le risque zéro n’existe vraiment pas. Lequel est-ce me direz-vous ? Oh, c’est très simple, en fait, c’est d’une telle simplicité que c’en est risible…Elle venait de toucher le point qui prouvait clairement que je ne me ressemblais pas. Un acte qui était à l’opposé de ma nature première, offrir une paix plutôt que d’offrir une guerre. Si ce n’est pas antinomique tout ça.

En tout cas elle ne mâchait pas ses mots et ça me rappelait quelques souvenirs, aussi bien bons que mauvais, de l’époque qu’on a passé ensemble. Sa franchise avait toujours eu un petit coté stimulant que j’avais du mal à oublier, même au jour d’aujourd’hui…C’était assez conflictuel dans ma tête et dans mon corps présentement. Je bouillonnais, ça c’était une valeur sûre, mais après les causes de ce bouillonnement étaient diverses; une étaient sûre cependant: La colère couplée à la rage. Je m’apprêtais à lui répondre, mais le pire était qu’elle n’avait pas finis! Oh non! Ça serait bien trop simple, bien trop court et surtout pas assez têtu. Dans une dispute, si vous voulez savoir ce que fera Volupté au prochain tour, pensez à la chose la plus têtue et surtout la plus prise de tête possible et vous saurez ce qu’elle compte faire. Mais malgré que je le sache et que je tente de l’utiliser au maximum, je ne dois pas être assez soit têtu, soit prise de tête avec les autres, parce que je tombe toujours à coté.

En tout cas elle aimait appuyer là où elle voulait amener sa victime. Oui à ce niveau-là je parle de victime et non plus d’interlocuteur! Ca serait bien en dessous de la réalité. Elle voulait que je sorte de mes gonds et que je m’énerve vraiment ? Si oui, eh bien qu’elle continue comme ça elle était en bonne voie, en très bonne voie même; si non, alors dans ce cas elle était soit sotte, soit totalement inconsciente voire suicidaire. Parce qu’en continuant à m’insulter de lâche, traduisons mes amis, traduisons ça va plus vite, comme elle le faisait présentement, je n’allais pas tenir encore bien longtemps et lorsque je perdrais totalement le contrôle, advienne que pourra! Ah bah tiens, quand on en parle…Sa dernière tirade brisa le peu de contrôle que j’avais encore et elle avait finie de parler depuis à peine vingt secondes que je me saisis de son poignet le plus proche de moi pour l’entraîner vers moi, la plaquant contre un arbre avec rage. Comment osait-elle tout me mettre sur le dos ? J’aurais rompu avec elle comme un malpropre ça pourrait passer, mais là……Non, je ne pouvais pas la laisser dire des choses pareilles ! Hors de question !

"Je n’ai jamais dit ça et tu le sais très bien, j’ai eu des sentiments pour toi, mais pas ceux que tu attends de moi! Tu préférais quoi ? Que je te dise que je vouais un amour sans limite durant le peu de temps qu’on a été ensemble ?! Ou bien que je sois franc avec toi ? Hum ? Réponds-moi!" je la secouai un peu, pour marqué l’emphase de mes mots "Et ne dit plus jamais que je me fous de ta gueule, à priori si ma mémoire est bonne on était deux à souhaiter cette séparation, non ? Alors arrête ton petit délire de persécution là, je ne suis pas TOUJOURS le méchant dans les histoires !"

J’avais la respiration qui partait en vrille à cause de ma tirade précédente. On était proche avec Vol’, trop proche si vous voulez mon avis, cependant je ne la lâchais pas pour autant, la gardant entre moi et l’arbre, un arbre large, qui nous cachait presque entièrement des passants qui se baladeraient sur le chemin de gravier par lequel nous étions arrivés nous-même. Mes yeux ancrés dans les siens, je lui lançait clairement un défi, un qu'elle devait soit relever soit abandonner, mais il n'y aurait pas de demi-mesure.
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MessageSujet: Re: Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV]   Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV] Icon_minitimeSam 10 Juil - 17:16

    Volupté savait qu'en lui déballant ce qu'elle avait sur le cœur, elle s'exposait à des risques. Arès n'était pas le dieu de la guerre pour rien. Néanmoins, malgré le danger, elle ne croyait pas le dieu capable de lui faire du mal, en tout cas physiquement. Psychologiquement, c'était déjà fait. Mais très vite, elle découvrit qu'elle s'était trompée. Sa provocation n'avait pas laissé son adversaire de marbre. Avant qu'il fasse quoi que ce soit, elle comprit dans le regard de celui-ci qu'elle était allée trop loin. Trop loin pour qu'il puisse encore se contenir et ne pas exploser de colère. Cependant, lorsqu'il attrapa son poignet, elle crut l'espace d'une seconde s'être trompée. Elle alla même jusqu'à penser qu'il allait faire preuve de douceur. C'était assez surprenant mais c'est vraiment ce que Volupté imagina jusqu'au moment où son corps se retrouva plaquer contre un arbre. La surprise l'emporta tout d'abord sur la colère. Comment avait-elle pu imaginer une seule seconde que Arès s'était transformé en un homme rempli de délicatesse? Il préférait mourir plutôt que de montrer un zeste de douceur. La déesse le savait et l'avait encore mieux comprit au moment où elle avait percuté l'arbre. Etant de nature divine, le choc n'avait pas vraiment eu d'effet sur elle. Mais, il ne faisait aucun doute qu'une humaine n'en serait pas ressortie intacte. Au début, elle ne bougea pas trop. Le temps d'enregistrer ce qu'il venait de se passer, Arès avait commencé à parler. Il n'était, bien sûr, pas d'accord avec les propos de Volupté. C'était en effet ce qu'elle avait cru comprendre... Mais, lorsqu'il la secoua, elle tenta de se dégager de son étreinte. Inutile de vous préciser que, cette bataille là, elle l'a perdit ridiculement. Mais, la déesse ne serait pas ce qu'elle était si elle ne se montrait pas un minimum têtue. Elle continua à tenter de le repousser et, si cela était possible, s'énerva un peu plus.

    -Lâche-moi Arès!

    Son ordre n'eut aucun effet sur le dieu et Volupté poursuivit son petit numéro pendant plusieurs secondes avant de se résoudre à accepter la domination de son adversaire. Il valait mieux qu'elle garde de l'énergie pour lui balancer des mots qui l'atteindraient plutôt que de chercher à le repousser. Elle arrêta donc de s'agiter et respira un bon coup pour se calmer. La déesse n'étant pas en position de force, il valait mieux garder son calme.

    -Okay... Tu sais quoi? J'arrête. Fais ce que tu veux, éclate-moi la tête contre cet arbre si tu veux. Je ne me débattrai pas, je ne crierai pas. Mais quoi que tu fasses, tu ne m'enlèveras pas de la tête que tu t'es moqué de moi. Je ne t'ai jamais demandé de me vouer un amour sans limites, juste un peu plus de respect. La prochaine fois que tu t'envoies en l'air avec une fille, ne cherche pas à avoir plus de sa part si toi-même tu n'es pas capable de lui donner plus.

    Que se passait-il dans la tête de Arès désormais? Elle n'en avait aucune idée mais elle était restée sur ces positions et il y avait des chances qu'il n'apprécie pas le fait qu'elle ne veuille reconnaître aucune erreur de sa part. Il était peut-être temps de faire ce qu'elle s'était toujours refusée de faire avec qui que ce soit... Et puis, c'était surtout par prudence, histoire d'éviter un massacre. Oui, Volupté était en train de se convaincre que c'était la solution. De plus, s'il se laissait vraiment aller à sa colère, les humains présents dans le parc couraient peut-être un danger. Finalement, ce n'était donc pas que dans son intérêt qu'elle ferait cela mais aussi parce qu'en tant que déesse elle se devait de protéger les mortels. Elle se concentra sur la proximité qu'elle avait avec Arès. Un frisson la parcourut. Si elle voulait que son plan réussisse, la déesse allait devoir passer outre ce genre de sensations. C'était là toute la difficulté. Malgré leur prise de bec et même si elle croyait vraiment une grande partie de ce qu'elle lui avait dit, Arès continuait d'exercer sur elle une attraction énorme. Le dieu n'en avait probablement pas conscience et heureusement, mais Volupté ne comprenait pas totalement pourquoi une telle attirance subsistait. Elle plongea ses yeux dans ceux de Arès et au lieu de lui lancer un regard noir, elle déploya tout le charme dont elle était capable pour le séduire. Etant donné que ses poignets étaient prisonniers des mains du dieu, les possibilités de Volupté étaient assez restreintes. Néanmoins, elle parvient à bouger sa jambe droite et la passa derrière celle de Arès. A présent, il fallait espérer que son pouvoir de séduction était suffisant pour que Arès ne s'énerve pas encore plus. Bien que jouer à ce jeu avec Arès n'était pas déplaisant, Volupté n'aimait pas ce genre de manipulation. Mais, elle en était convaincue, c'était le mieux à faire dans une telle situation.
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MessageSujet: Re: Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV]   Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV] Icon_minitimeLun 2 Aoû - 23:07

Comme si elle était en lieu et place de me donner un ordre! A moi! Qu’elle est mignonne! Mais qu’importe; je n’allais pas la lâcher tout de suite, elle n’avait eu de cesse de me poursuivre verbalement depuis notre arrivée au parc, alors si elle croyait que j’allais obéir bien sagement à son ordre lancé sur un ton de colère non dissimulée, elle se trompait gravement. Je l’avais sous mon contrôle, je pouvais faire d’elle ce que je voulais, la blesser, la garder là aussi longtemps que je le désirais…Je me retrouvais là où je cherchais toujours à être: En position de force. Là on peut dire que j’y étais. Ca me réjouissait de la voir soumise à ma merci dans l’instant présent, mais en même temps ça avait quelques effets secondaires plus ou moins désirable, et je suis sûr du mot à utilisé. L’avoir si près, contre moi comme ça, ça ravivait quelques souvenirs plaisants, incluant nous deux et une pièce dont on se sert en réalité assez peu. Pas besoin de vous faire un dessin, je suppose, mais si c’est le cas, allez demander à Aphrodite, elle sera au courant de ce que vous cherchez; elle vous fera même peut-être un cours de travaux pratiques si vous êtes sages.

Enfin, revenons à Volupté, une seule ex à la fois. J’observais son visage, j’y lisais colère, détermination, un besoin de savoir…Elle était belle comme ça. Mes yeux s’attardèrent sur ses yeux et sa bouche, deux choses que j’avais toujours aimé chez elle. Petit à petit je me sentais perdre pied dans un monde que j’avais trop bien connu avec elle, un monde où visiblement j’étais encore prêt à plonger avec joie. Même si cette réalisation fit sonner quelques alarmes dans mon cerveau, elles ne servirent à rien. Rien du tout. Mon corps semblait agir de manière indépendante de mon cerveau…Ou du moins je le pensais jusqu’à ce que les paroles de Volupté ne viennent briser cette espèce de bulle qui s’était construite de manière inconsciente autour de moi. Je fus comme sortis d’une transe dans laquelle je ne me rappelais pas être entrer. Comment ça chercher plus? Quand avais-je fait preuve d’avoir voulu plus avec elle qu’avec une autre? Et surtout, qu’en savait-elle ? Comment pouvait-elle affirmer que je ne pouvais pas donner autant que je recevais, en ayant seulement son expérience personnelle (et donc biaisée) d’une relation avec moi? Non, je ne pouvais pas laisser passer cela! Je fermai les yeux un instant, tentant de garder malgré tout un semblant de calme, bien que cela fut futile et je le savais, tout en resserrant ma prise sur ses poignets. J’avais préparé durant ces quelques secondes un petit speech dont elle me dirait des nouvelles! Je n’allais pas me laisser faire non plus, combattif je l’étais et rien ne pourrais me faire changer d’avis! Je rouvris alors les yeux.

Ai-je dis que Volupté avait des arguments très convainquant? J’avais à peine ouvert mes yeux que je tombais sur ceux sombres et emplis de sensualité de la déesse. En une demi-seconde, elle venait de me faire perdre mes mots. Encore heureux que je n’avais pas commencé à ouvrir a bouche pour parler, parce que j’aurais vraiment l’air d’un abruti fini autrement. Je soutins son regard, le mien se faisait aguicheur, joueur, curieux…Je voulais comprendre ce retournement de situation, je le devais. Ca cachait un mauvais coup j’en étais sû…Je lançais un regard du coin de l’œil à ma gauche, et vit la jambe droite de Volupté se glisser de manière tout à fait plaisante derrière la mienne. Ca aussi ça me rappelait des trucs. Des choses à ne laisser entre toutes les oreilles…
Tout en gardant les poignets de Volupté coincé dans une de mes main, je me libérai une main afin de la poser sur la jambe qui jouait les chats affectueux avec les miennes et me colla un peu plus à elle. Oui je sais, je suis faible, mais je suis un mâle et les mâles sont toujours faibles face au beau sexe…Sauf ceux qui ont des préférences autres, mais ça n’était pas mon cas. Ma main posée sur sa cuisse je la gardais là, y effectuant une légère pression avant d’aller susurrer à son oreille, une lointaine note de désir remontant dans ma voix.

"Que veux-tu Volupté au juste? J’ai un peu de mal à te suivre…"

Je n’allais pas l’aider à répondre pour autant, car je déposai suite à ces paroles un baiser papillons sur son cou découvert après avoir repoussé les quelques mèches gênantes se trouvant là d’un souffle bien placé. Qui sait où ce jeu allait nous mener Volupté et moi? JE n’en savais rien, mais je voulais le découvrir.
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MessageSujet: Re: Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV]   Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV] Icon_minitimeLun 6 Sep - 18:35

    Volupté avait eu raison, son plan avait marché à merveille. Arès était désormais complètement sous son charme. Leur dispute semblait être comme entre parenthèse. Alors que quelques minutes plus tôt le dieu lui lançait des éclairs avec ses yeux, son regard traduisait maintenant tout autre chose. Il se prêtait au jeu, comme elle l'avait tant espéré. Arès se rapprocha un peu plus de la déesse et celle-ci sentait que la situation risquait de devenir très vite insoutenable pour elle si leur deux corps demeuraient rapprochés. Néanmoins, elle avait provoqué ce bouleversement et il était à présent impossible de faire demi-tour. De toute façon, en aurait-elle eu la force? Depuis le début de leur rendez-vous, Volupté avait tenté par mille et une façons de refouler l'attirance irrésistible qui s'exprimait envers Arès mais sa volonté avait des limites.

    Sa respiration s'accéléra quelque peu et tous ses sens se mirent en alerte. Elle prenait conscience de chaque centimètre carré de sa peau et savait exactement où se situait les zones de contact entre le corps de Arès et le sien. Mais lorsque le dieu posa une main sur sa cuisse, la déesse ne put s'empêcher de retenir sa respiration. Son adversaire baissait la garde et Volupté était certaine qu'avec un peu d'ingéniosité et beaucoup de volonté, elle pourrait sans problème s'extraire de cette situation peu glorieuse où Arès avait pris le dessus sur elle. C'était sans compter la voix qui souffla quelques mots à son oreille. Cette voix que Volupté pourrait reconnaître parmi des centaines de milliers. Cette voix qui la transportait vers son pays des merveilles. Cette voix qui, aussi subtile soit-elle, avait le pouvoir de faire fondre la déesse. Que voulait-elle à présent? Pour une fois, elle le savait parfaitement. Le désir la brûlait mais comme souvent, Volupté doutait. Certes, elle s'était rendu compte que ses sentiments envers Arès étaient toujours bel et bien présents mais quelques minutes auparavant ils étaient en train de se disputer. De plus, si elle se trouvait coincée entre le dieu et un arbre en cet instant, ce n'était pas dû au hasard. Et puis, il y avait cette manipulation de sa part dont était victime le dieu. Si elle n'était pas intervenue, ils seraient probablement en train de se lancer des phrases, toutes plus assassines les unes que les autres. D'un autre côté, rien n'obligeait Arès à agir ainsi. Après tout, Volupté n'avait fait que mettre en avant tout son charme. Ce n'était pas sa faute s'il ne savait pas y résister.

    Les yeux de la jeune femme plongèrent dans ceux de Arès. A l'instant même où leur deux regards se croisèrent, la déesse n'eut plus aucun doute. Puisque le dieu avait du mal à la comprendre, elle allait se montrer explicite. Volupté approcha son visage de celui qui, il y a quelques minutes était encore son adversaire, et effleura ses lèvres. A voix très basse elle lui souffla quelques mots.

    -Je te veux toi...

    Sans attendre, elle l'embrassa. Elle ressentie une délivrance, comme si elle attendait ce moment depuis des années et qu'enfin elle parvenait à son but. Comment avait-elle pu oublier la façon dont son corps s'enflammait lorsqu'elle sentait que le dieu était à elle et à elle seule? Arès était le seul capable d'éveiller en elle des sensations si intenses. Au bout de quelques secondes, le dieu lâcha enfin les poignets de la déesse et celle-ci en profita pour le serrer un peu plus contre elle. Sa main gauche se posa derrière la tête de Arès pendant que l'autre passait autour de sa taille. Aux yeux de Volupté, cet instant était absolument magique et rien n'aurait pu lui gâcher son bonheur. Pourtant, elle ne savait pas ce qu'il se passait dans la tête du dieu et encore moins ce qu'il allait se passer lorsque leurs lèvres se décolleraient. Mais même si cela ne lui ressemblait pas, la jeune femme n'avait pas envie de penser au futur. Elle voulait profiter de l'instant présent, cet instant si merveilleux et à la fois fragile. Elle voulait juste être insouciante pour une fois. Arès lui donnait des ailes et quand elle sentait ce corps musclé collé tout contre elle, Volupté était la femme la plus heureuse. Comme si le simple fait de le sentir si proche la faisait exister et donnait un sens à sa vie. Non, décidément, la déesse n'avait rien oublié de leur relation passée. Elle s'en était juste convaincue afin de s'éviter des souffrances. Même si leurs caractères sont opposés, Arès était celui qu'elle voulait, celui qu'elle désirait. Volupté était sûre d'elle et désormais prête à tous les sacrifices pour le garder près d'elle.
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MessageSujet: Re: Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV]   Une rencontre ne veut pas forcément dire "rendez-vous" [PV] Icon_minitimeMar 14 Sep - 23:36

Quand je plongeai les yeux dans ceux de Volupté, le changement que j’y vis me fit frémir (de quoi précisément je ne saurais le dire ; Désir ? Anticipation ? Autre chose ?). Le désir, qui jusque-là n’avait été qu’une doublure dans le théâtre que représentaient les yeux de la déesse, avait pris le devant de la scène ; il les assombrissait tout en leur donnant une lueur si vivante qu’elle en était communicative, j’en étais presque sûr, et mes yeux devaient être à peu-près dans le même état : sombres, voilés…Je ne pouvais plus me détacher de ces yeux, yeux qu’à une époque je savais lire, mais dont j’avais préféré oublier ce savoir il y a longtemps maintenant. Pourquoi ? Par peur ? Par couardise ? Pour éviter une rechute ? Peut-être bien ; les raisons d’un tel choix peuvent être multiples et encore je ne compte pas les raisons inconscientes, parce que là nous pourrions atteindre des nombres exponentiels. Mais visiblement, ce genre de capacité c’est comme le vélo, ça ne s’oublie jamais complètement ; si je l’avais vraiment voulu, je sais que j’aurais pu déchiffrer les différents nuages que je voyais par-delà le désir prédominant, mais je n’en fis rien. Pour les même raisons qui ont poussé mon esprit à croire dur comme fer que je ne savais plus déchiffrer Volupté. Je risquais de découvrir des choses qu’elle ne voulait pas montrer (surtout à moi), ou bien des choses que JE ne voulais pas voir ou savoir.

En tout cas, s’il y avait bien une chose que je pouvais affirmer sans crainte, c’est que Volupté n’avait rien perdue de son habilité à me faire réagir ; Rien que quelques mots (simples, claires, net et précis), dits sur le bon ton (un ton chaud, lascif, tout à fait comme elle), accompagnés d’un effleurement de ses lèvres (douces, si douces), juste ce qu’il fallait pour chatouiller, et voilà que ma respiration, aussi bien que mon cœur, ratait un battement. Ca ne m’empêcha pas pour autant de lui offrir un sourire charmeur, teinté d’une touche prédatrice avec une seule envie en tête : Prolonger le contact de ses lèvres sur les miennes. Sauf qu’à ce petit jeu-là elle m’avait devancé ; je venais à peine de formuler cette pensée que deux lèvres (qui me connaissaient aussi bien que je les connaissais) prirent possession des miennes. C’était doux ; c’était chaud ; c’était couleur de passion animale, celle qui nous contrôle ; ça m’arracha un soupir de plaisir qui sonnait comme une délivrance, un signal de départ, à l’instar d’une grenade que l’on dégoupille. Oui c’est tout moi de comparer un baiser avec son ex à une grenade dégoupillée…Mais ce n’est pas si illogique que ça en a l’air : ce baiser était le début de quelque chose, ça se sentait, cependant ni Volupté ni moi n’étions en mesure de prévoir les événements à venir depuis ce point (même si le futur proche se concrétisait un peu d’ici, de là…) ; on ne savait pas où allait atterrir cette grenade, ni ce qu’elle allait détruire (ou déterrer)…Mais pour tout avouer, mon esprit était un chouilla occupé à penser à autre chose qu’à la profondeur d’une métaphore entre un baiser et une grenade. Pourtant je me demandais ce qui pouvait bien l’occuper de la sorte pour me faire agir ainsi, car si la comparaison était logique, à défaut d’être belle, mes réactions l’étaient beaucoup moins. Une seconde on se disputait et la seconde d’après nous voilà entrain de nous embrasser comme si on ne s’était jamais quittés…Si vous trouver cela logique, c’est que vous avez un grain.

Si, pendant la demi-seconde où mon esprit est resté lucide durant cette manœuvre, j’ai trouvé l’attitude de Volupté un poil étrange et m’étant dit « c’est un piège », la petite voix et ma raison sont allées se faire une promenade entre-temps ; car là, lui ayant lâché les mains (sans pour autant enlever ma main se trouvant sur sa cuisse) et la sentant s’accrocher un peu plus à moi, même ma raison a rendue l’âme ? Qui, en vous piégeant pour se libérer, tenterait de se la jouer Koala plutôt que Kangourou boxeur ? Très peu de gens ; les idiots et ceux qui ont un grain (un grain genre Looping de l’Agence Tous Risques) ? Ce fut donc avec plaisir que j’accédai à sa demande corporelle (à défaut d’être verbale), me collant un peu plus à elle, sentant sa poitrine contre mon torse (me demandant d’ailleurs pendant une demi-seconde si ça n’était pas inconfortable), ma main libre venant caresser son flanc jusqu’à atteindre la lisière de son haut. Là, la main coquine, et un poil baladeuse il fallait bien le dire, se glissa sous le dit haut, entrant en contact direct avec la peau de sa taille et de son ventre. Un peau contre peau qui ne fit qu’attiser mon propre désir, élisant un gémissement venu du plus profond de mes entrailles et arrivant, à la sortie, presque comme un grognement de plaisir animal.

On aurait pu rester comme ça des heures…Si on n’avait pas eu besoin d’air. Oui je sais, ça casse le mythe, mais c’est comme ça. On a beau être des dieux, respirer fais tout de même partie intégrante de nos besoins vitaux. Nous fûmes donc forcés de nous séparer ; enfin, de laisser nos lèvres se séparer du moins, car nos mains en revanche restèrent fermement à leurs présentent locations sur le corps de l’autre. Ma respiration était pantelante et pendant quelques secondes je restais silencieux, reprenant mon souffle, le visage enfoui à la jointure entre le cou et l’épaule de Volupté. Je pris quelques grandes inspirations, toutes lourdement imprégnées de l’odeur typique de la déesse : certes le parfum qu’elle mettait tous les matins, mais il y avait bien plus à cette odeur qu’un simple parfum. C’est une odeur musquée, une odeur douce sans être vraiment sucrée, plus acidulée qu’autre chose. Ca faisait longtemps, peut-être, mais je m’en souvenais parfaitement bien, je ne redécouvrais pas, je retrouvais cette odeur, cette essence. Normalement, j’aurais tiré une conclusion de cette réalisation. Une conclusion qui ne m’aurait peut-être pas trop plu au niveau de l’ego (vu que cela donnait raison à Vol’) mais à cet instant mon cerveau ne fonctionnait pas normalement, alors il ne faut pas m’en vouloir si mon cerveau passait outre les lois de la logique…

Relevant la tête, je le fixais, mon regard ayant perdu cette lueur faussement joueuse, ne gardant en lui que ce désir, cette envie purement prédatrice, ce besoin quasi-vital de l’avoir elle, la posséder, la savoir mienne. Mes lèvres firent chemin de sa joue à son oreille, alternant en un rythme hasardeux baisers papillons et mordillements joueurs, jusqu’à pouvoir lui dire au creux de l’oreille.

"Ici n’est pas le meilleur endroit pour…ça. Viens avec moi."

Mais je n’attendis qu’à peine sa réponse et, prenant un de ses mains dans la mienne, je l’emmenai avec moi, loin des yeux scrutateurs et curieux des personnes autour d’eux, des gens se promenant dans le parc, direction mon appartement. Je crois que je ne bénirais jamais assez d’avoir un appartement si près du parc (ou bien d’avoir eu l’idée de proposer le rendez-vous au parc de Staten Island…).
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