« Aimer, c'est perdre le contrôle. » Pv Hadès (L)

« Aimer, c'est perdre le contrôle. » Pv Hadès (L) 97250130

▬ « J'ai besoin de toi
pour donner du vertige
à mes rêves. »

Depuis maintenant deux semaines Perséphone tournait en rond dans sa grande maison et aujourd’hui ne faisait pas exception à la règle. Elle s’ennuyait tellement, qu’elle avait même viré sa femme de ménage et en était venue à faire le ménage, pourtant dieu sait qu’elle déteste faire ça. Comme chaque matin, elle s’était levée, avait pris une douche bouillante et c’était vêtue d’un slim bleu, d’une tunique rouge et d’escarpin rouge prada, qu’elle ne garda pas longtemps aux pieds. Décidemment ses journées étaient devenues monotones, elle aurait bien voulu aller travailler mais dès que ses collègues avaient appris qu’elle était enceinte, elle avait été écartée. Trop de risque pour le bébé selon eux. Au début elle avait pensé « je m’en fou des risques » puis peu de temps âpres elle s’était rendue compte que cette pensée était cruelle, même si l’enfant arrivait à un mauvais moment elle n’avait aucun droit de lui faire, lui vouloir du mal. Ce lundi, la maison brillait, rayonnait tellement que la belle déesse n’avait pas pu calmer ses ardeurs en l'astiquant. Elle était passée d’une activité à l’autre, aucune ne l’intéressait vraiment pour le moment, même plus la lecture de son magasine de mode, pourtant qu’est ce qu’elle aimait ça, elle c’était d’ailleurs découvert une autre passion commune avec Psyché. La plupart des personnes auraient regardés la télé afin de se distraire de faire passer le temps, c’est ce qu’elle avait fait au début, true blood, supernatural tout y était passé, mais elle avait décidé de l’éteindre âpres être tombée sur une série nommée « Vampire Diaries » car étonnement Damon ressemblait un peu- beaucoup- à Hadès.

Contre tout attente, la jeune femme avait fini par accepter l’invitation de sa mère à un déjeuner en ville, c’est surement l’ennui qui avait du la faire accepter, d’habitude elle aimait passer du temps avec sa mère mais pas pour le moment, car elle n’avait aucun autre mot à la bouche que ; Hadès, Divorce, Homme, Mignon. Ce qui avait le don d’énerver Perséphone qui n’avait aucunement besoin de ses conseils, car elle ne voulait pas finir seule comme elle. Comme elle aurait du s’en douter, dès qu’elle avait posé ses pieds sur la terrasse du café sa mère avait accouru, l’avait serrée dans ses bras et lui avait prononcé ces quelques mots ; « Oh ma chérie je suis vraiment désolé ! Mais rassure toi, j’ai trouvé le moyen de te débarrasser de lui ». Sur le coup, elle n’avait rien dit, d’ailleurs elle n’avait presque rien dit du déjeuner, pourtant le but premier de cette rencontre était de parler du bébé, mais la désire de la déesse d’en parler à Déméter c’était très vite envolé. Après même pas 20 minutes passées à ses côtés, Perséphone était saturée, elle c’était d’ailleurs levée brusquement et c’est la qu’une dispute mère-fille avait éclatée ; « Maman je n’ai pas besoin de tes putin de conseils ! » « Alors la ma fille tu va me parler sur un autre ton ! Et puis tu ne sais pas ce qui est bien pour toi, moi je le sais, tu n’a rien avoir avec cet homme » « Mais c’est justement la le problème ! Tu es encore assez stupide pour me traitée comme une enfant ! Crois-moi je sais ce qui est bien pour moi, alors maintenant fiche moi la paix » « Tu cours à ta perte ma fille, je t’aurais prévenu ! » « Ouais c’est ça… » Apres ces quelques mots, la belle blonde avait préféré partir, sinon elle aurait dit choses que sa mère n’aurait jamais pu lui pardonner, enfin, pas tout de suite en tout cas.

Tout allait mal, vraiment mal. Il était 21 heure 30 passé, Perséphone était assise, sur une chaise autour de sa table de cuisine. Elle n’avait rien mangé depuis deux jours, elle n’avait pris qu’un simple café au déjeuner de cette après-midi. Pour l’instant tous les aliments la dégoutaient, pourtant elle n’était enceinte que d’un mois, mais dès qu’elle sentait l’odeur de la nourriture, elle n’avait qu’un seule envie ; vomir. La seule chose qu’elle arrivait encore à avaler était des fraises, oui des fraises mais la elle n’en avait plus. Il était trop tard pour aller en acheter, tout était fermé à cette heure-ci. Pourtant son estomac criait famine et en plus de ça, elle était complètement déprimée, pour le moment elle se disputait avec tout le monde, heureusement son amie Psyché arrivait encore à la supporter malgré tous ce qu’elle pouvait lui balancer en pleine figure en une journée. Ca ne pouvait plus durer, son humeur massacrante ne pouvait plus continuer, elle allait se diriger droit dans le mur si elle ne faisait rien. Bien décidée à remédier à tout ça, elle se leva, enfila sa veste beige, appela un taxi et prit la route direction Manhattan. Oui, elle avait appris par Psyché d’ailleurs, que Hadès habitait là-bas, dans un appartement. Apres un trajet interminable passé dans le taxi, en compagnie d’un type vraiment pas nette n’arrêtant pas de le reluquer, elle se retrouva enfin devant la porte de l’immeuble. Quand elle vit une personne ouvrir la porte, elle se jeta hors de la voiture, et cria « Attendez » malheureusement, cela provoqua l’effet inverse de se dont elle espérait et son interlocuteur se dépêcha de refermer la porte. Elle écarquilla grand les yeux, ce n’est pas vrai elle se retrouvait dehors, sous la pluie. Comme une imbécile, elle n’avait pas pensée à demander son numéro de portable à Psy. Pendant 15 longues minutes, elle reste sous la pluie, avec l’espoir qu’une autre personne arrive, et en voyant un grand homme chauve vêtu d’un costume se dirigeant vers elle, elle ne put s’empêcher d’esquisser un sourire. Apres avoir regardé de haut en bas la belle Perséphone, il la laissa passer. Heureusement que ce type était la, ça lui évitait de devoir sonner à l’interphone pour qu’Hadès lui ouvre la deuxième porte.

Quand elle fini par être devant l’appartement, elle voulu se dégonfler et pendant quelques minutes, elle resta plantée la devant. Instinctivement, elle chipotait à sa bague de fiançailles et son alliance se trouvant à son index, bagues bien sur offerte par le dieu des Enfers. Soudain, elle se demanda si lui il avait gardé la sienne. Elle se mit à imaginer de nombreux scénarios, et si il n’était pas seul, âpres tout il n’était pas au courant de cette visite, il pouvait très bien se trouver aux côtés d’une femme. Une boule se forma alors dans la gorge de Perséphone, mais elle prit son courage à deux mains et toqua. Hadès mit quelques minutes avant de venir ouvrir et quand la jeune femme vit la porte bouger, elle eut envie de prendre ses jambes à son cou. « Faite qu’il soit seul, faite qu’il soit seul » pensait elle intérieurement. Quand ils finirent par se retrouver face à face, elle pu apercevoir l’expression étonnée de son mari, il était toujours aussi beau, après deux semaines passées loin de lui, elle se demandait bien comment elle allait pouvoir freiner ses ardeurs, soudain elle se sentit ridicule, on aurait dit un chien mouillé.
Avant de continuer sa phrase, elle aperçu une femme brune passer juste derrière elle qui la regardait avec haine, jalousie ? Elle avait l’air scotchée par le fait que Hadès qui est toujours son mari lui parle, encore heureux d’ailleurs.

Pourquoi tu m'évites ?

Je ne t'évite pas. Ce n'est pas ma faute si tu es si collante .

Elle en a de la chance, la femme qui t'a mis dans cet état. Un homme si amoureux, j'en ai rarement vu .

Euh, Salut ! J’espère que je ne te dérange pas…

Coucou Pers'

J’ai quelque chose à te dire. Je peux entrer ?

HADÈS ;

Pers' ! Tu es trempée ! Passes moi tes affaires mouillées, que j'aille les étendre, et que je te ramène des affaires sèches !

HADÈS ;

Allons, Perséphone, je ne compte plus le nombre de fois que je t'ai vu nue, tu peux au moins te mettre en sous vêtements je ne vais pas te manger !

HADÈS ;

Hum' …. Comment vas tu ?

▬ « J'ai besoin de toi
pour donner du vertige
à mes rêves. »

On n'échappe au désir
que pour être repris par le désir.

Perséphone esquissa un sourire, en voyant Hadès se pousser afin de la laisser entrer. Il paraissait tendu, tout comme elle. Prise d’un soupçon de curiosité, elle se mit à contempler la pièce dans laquelle elle se trouvait. L’appartement ne ressemblait pas justement à un appart’ de célibataire. Mais il faut bien l’avouer, elle préférait ce côté zen et propre aux côtés appartement de célibataire qui sont mal entretenus, et souvent répugnants. Enfin, de toute façon elle ne voyait aucunement pourquoi ce logement serait sale, c’était quand même son mari qui vivait dedans, elle le connaissait bien, par cœur, il ne supporterait pas d’habiter dans une porcherie. Apres son inspection, qui n’avait pas l’air de s’être faite remarquée elle se retourna vers le dieu des Enfers. Il était parfait, même mal rasé, il était toujours aussi beau, pas étonnant qu’aucune femme ne résiste à son sourire et son regard bleu océan. Parfois elle se demandait pourquoi il l’avait choisie. Au début, au tout début il n’était pas amoureux d’elle, l’amour est venu avec le temps et même il y a des millénaires, il y avait bien plus belle qu’elle, même si tout le monde disait qu'elle était d'une rare beautée, elle n'avait jamais réussis à s'accepter en réalité. Enfin, la seule pensée qu’à ses yeux elle était LA plus belle suffisait à réconforter la déesse. Quand elle y réfléchissait bien, l’une des raisons qui l’avait attirée vers John était la solitude, par âpres elle c’était découvert des points commun avec lui et finalement elle c’était dit que lui aussi elle aurait pu l’aimer, c’était de là qu’était né Persée. Son petit Persée qui lui manque en fait énormément. Maintenant elle se rendait compte, qu’elle n’aurait jamais pu éprouver envers lui, ce qu’elle ressentait pour son mari. Pourquoi faut il que ce soit dans les moments difficiles qu’ont se rendent compte de cela ?

Quand Hadès lui proposa d’autres vêtements, au début elle refusa. Pour une fois, c’était elle qui avait du mal à se retenir de ne pas l’embrasser, ce n’était pas en se déshabillant qu’elle allait réussir à freiner ses ardeurs. Son but premier, était d’annoncer qu’elle était enceinte, bien enceinte de lui. D’ailleurs elle se demandait toujours comment il allait réagir, Psyché disait qu’il allait être très heureux, mais elle ne sait pas pourquoi elle en doute. En tout cas ce n’est pas en se retrouvant en sous vêtements, qu’elle allait pouvoir avoir une conversation normale avec le dieu. Comme il vit Perséphone hocher la tête en signe d’un non, il reprit d’un air moqueur ; « Allons, Perséphone, je ne compte plus le nombre de fois que je t'ai vu nue, tu peux au moins te mettre en sous vêtements je ne vais pas te manger ! ». Effectivement, il l’avait vue des centaines et des centaines de fois nue, mais le problème n’est pas la, le problème était qu’à cause de cette absence de deux semaines, elle le désirait plus que tout. Elle se souvenait très bien, il y à des millénaires ça lui produisait le même effet âpres être partie 6 mois, sauf que la, étonnement elle avait l’impression que c’était encore pire, peut-être à cause du fait qu’ils se soient disputer. Elle n’en sait strictement rien, mais le fait est là. La déesse accepta tout de même, elle ne voulait pas passer pour une imbécile, et puis le fait qu’elle ne veule absolument pas lui tendre ses vêtements allait finir par être suspect. Elle se dévêtit donc, en commençant par sa tunique qui laissa dévoiler son soutien-gorge en dentelle rose, et ensuite son pantalon, qui à son tour dévoila son shorti de la même matière et couleur que son soutien, non elle n’était jamais dépareillée. Apres quelques instants elle se retourna vers son mari, quelque peu gênée, d’ailleurs elle se demandait si elle n’était pas en train de rougir, et lui tendit ses habits. Pendant les quelques instants qui suivirent, elle fit semblant de contempler l’aquarium se trouvant devant elle, mais en fait elle se concentrait ; « Tout se passera bien Pers’ de toute façon ce n’est pas comme si c’était lui qui avait enlevé ses vêtements », c’était vraiment une sensation horrible, et le fait de justement essayer d’étouffer cette sensation était frustrant. La jeune femme fut tirée de ses pensées, en l’entendant se racler la gorge. Toujours gênée, elle se retourna vers lui et pris la chemise noire qu’il lui tendait, avant de l’enfiler elle remarqua que c’était une hugo boss, quelque chose qui n’est pas vraiment donné, pourquoi ne lui avait il simplement pas donné une vieille chemise ? Enfin bref, elle fit abstraction de cela et pendant qu’elle était en train d’enfiler la chemise, il lui demanda comment elle allait. Avant de répondre, elle alla s’asseoir sur le canapé en cuir froid, en faisant au passage une caresse sur la tête de cerbère, la jeune femme n’avait même pas pris le temps de fermer la chemise. Ca avait du surement paraître étrange, que tout à coup elle aille s’asseoir, mais elle avait l’impression que ses jambes ne la supportaient plus, elle avait l’impression qu’elles allaient vaciller, il valait donc mieux ne prendre aucun risque et s’asseoir.

PERSEPHONE « Et bien j’ai connu mieux, beaucoup mieux… » Soupira t’elle.

En fait, elle se sentait complètement déprimée sans lui et en plus de ça, extrêmement faible.

PERSEPHONE « Et Toi ? »

Apparemment, il n’allait pas bien non plus, elle aurait cru qu’il aurait noyé son désespoir avec une autre femme mais selon Psyché non. Heureusement qu’elle était la. Hadès ne répondit pas tout de suite, il vint d’abord prendre place à côté d’elle. Elle eut alors une soudaine envie de se lever, elle ne pouvait pas être aussi proche de lui, si ça continuait comme ça elle n’arriverait jamais, non jamais à tout lui dire à propos du bébé, et du reste. Qu’est ce que c’était compliqué de lutter contre son propre désir. Elle ne devrait jamais avoir besoin de faire ça, c’est bien trop difficile. Malgré qu'elle allait paraitre complètement cruche, elle se leva du canapé. Oui c'est sur, elle était tombée bien bas.

PERSEPHONE « Oui bon alors... » Dit elle précipitement.

Elle avait sortit ça comme ça, trois mots qui n'avaient strictement rien à voir avec leur sujet de conversation.

Hadès se souvenait encore de la première fois qu'il avait vu Perséphone. Elle était très jeune, une jeunesse innocente et attachante. À cette époque, elle le considérait comme son oncle car, au final, c'est ce qu'il était pour elle. Il avait été charmé par ses yeux pétillants. Son coeur s'était embrasé, un cœur pourtant si froid à l'époque, et il avait su ce jour là qu'il voulait en faire la femme de son éternité. Peu importait les obstacles, peu importait qu'elle soit sa nièce . Seul comptait l'amour qu'il éprouvait pour elle. Malgré ce qu'elle pensait, il l'avait toujours aimée . Il l'adorait et la vénérait , elle était sa déesse personnelle et son ange gardien. Elle l'avait toujours préservé de la folie, la folie des morts, des enfers et du monde en général . Il ne s'était jamais demandé comment serait la vie sans elle, tout simplement car c'était inimaginable à ses yeux. Quand il essayait de se rappeler sa vie avant de l'avoir connue, tout était flou et triste. Les ravissantes créatures qui se succédaient dans son lit n'étaient que fantômes blafards et indécents, tandis que chacun de ses pas était un fardeau .

La femme de sa vie était en face de lui, si proche mais pourtant inaccessible . Il devait résister contre un désir dévastateur et assassin, et ignorer chaque mimique, chaque geste de Perséphone . Tentant de détourner son attention, il sortit son tout nouveau Iphone et entreprit de détruire des E-T au moyen d'une application qu'il avait téléchargé. C'était amusant, et même si cela n'était pas très poli pour sa femme, il en oubliait presque son attirance frustrée . Malheureusement, l'envie des lèvres douces de la blonde se faisait ressentir, il souffrait de l'inassouvissement de ses caprices . Il se sentait comme un affamé en face d'un buffet dont il ne pouvait se délecter . Les mets dont il voulait s'emparer était appétissants, il ne pouvait accepter d'être si prêt sans avoir même le droit d'y gouter. Si proche d'elle, assit à côté sur le canapé, il sortit de ses pensées amers . Elle était stressée, au moins autant que lui. Leur proximité la dérangeait, il pouvait le lire sur son visage. Manifestement, elle lui avait posé une question dont elle n'attendait pas la réponse. C'était mieux ainsi, il était incapable de se souvenir de leur discussion . Il était obnubilé par son être. Cependant, rompant le silence frustré, elle se leva et bégaya « Oui bon alors... » . Il lui sourit, un sourire tranquille .

HADÈS ; « Perséphone, tu n'as pas l'air dans tes baskets, il y a un problème ? »

C'était assez ironique, à vrai dire . Elle était tellement parfaite, pourquoi donc avait t'il eut le besoin d'allait voir ailleurs ? Avec une brune, en plus. Si elle avait été rousse, il serait tombé bien bas . Tendant un bras, il attrapa la main délicate de Perséphone, et il la tira à lui. Si bien qu'elle se trouvait assise sur ses genoux. Affichant un air de prédateur - ou séducteur, il se demanda qui craquerait en premier . Il savait pertinemment que c'était ce genre de comportement qui avait poussé Pers' à le quitter, mais il ne pouvait s'en empêcher. De nature joueuse, il se sentait d'humeur à taquiner . Elle frissonnait, et il était heureux comme jamais, conservant les doigts de la fille qu'il aimait, jouant avec, et lui lança un regard passionné. Il s'en voulait de n'avoir pu retenir ses pulsions, elle avait toujours eut plus de self contrôle que lui. Il l'implora, pitoyablement .

HADÈS ; « Pers', restes avec moi cette nuit . Je n'en peux plus d'être seul, d'être sans toi . »

Il aurait voulu que cet instant dure l'éternité qu'il leur restait, avec seulement elle et sa main dans la sienne. Cependant, le désir prit le dessus et il posa son index sur la jolie bouche de Perséphone, en redessinant la courbe, tout doucement. Le geste se finit en caresse et il s'approcha de son visage . Il profita de l'haleine fraiche de sa femme, avant de l'embrasser doucement, puis de plus en plus ardemment, se cramponnant aveuglement à ce qui était à présent le seul harpon qui le retenait sur cette terre. Il se reprit vite et baissa les yeux, confus .

HADÈS ; « Je ... Je suis désolé ... Je ne voulais pas .... Je n'aurais pas du ... »

Il la poussa gentiment, se leva, et ajouta .

HADÈS ; « Tu peux dormir dans mon lit, je prendrais le canapé . »

▬ « J'ai besoin de toi
pour donner du vertige
à mes rêves. »

Nous nous embrassons.
Et c'est comme si nous oublions le monde.

Rien, non rien, elle ne vit rien venir. A peine, la voix et les paroles d’Hadès était parvenues à ses oreilles, qu’elle se retrouva de nouveau sur le fauteuil, mais cette fois-ci assise sur les genoux de son mari. En un instant, une multitude de frissons, provoqués par son contact, le contact de la peau du dieu des Enfers, traversèrent tout le corps de Perséphone. Dans son esprit, résonnaient encore les paroles ironiques de son mari, le malaise qui c’était emparé d’elle, il y a quelques minutes, avait légèrement disparu, comme si son intensité avait baissé tout simplement car elle se retrouvait à côté de celui qu’elle désirait. Sensation, étrange et insoupçonnée jusqu'à présent. Yeux dans les yeux, elle ne mit pas longtemps à reconnaître ce regard, le regard, qui pouvait faire passer Hadès pour un prédateur. C’était justement celui là, cet air là, qu’il devait afficher dès qu’une femme lui plaisait, il lui suffisait d’un seul regard pour envouter n’importe qu’elle femme, jeune, mature, innocente, inaccessible… Elles tombaient toutes dans le panneau, avant de passé une nuit avec lui, cet homme de qui elles ne connaissent rien, chacune d’entre elles savent exactement, que le lendemain matin, elles n’auraient plus aucune chance d’être avec cet Apollon, ce qui les poussaient d’ailleurs à aller plus loin avec lui. Enfin il y a toujours des exceptions, les inconscientes comme par exemple Erato qui espérait encore et toujours, sans cesse… En fait, Perséphone venait de prendre soudainement conscience, que ce sont ces femmes la, qu’ils lui font le plus peur. Celles qui sont attachées à lui, tellement qu’elles ne jurent que par lui. Oui, ces personnes la, ont de la volontée, qui sait, elles seraient peut-être capable de lui prendre le seul homme qui compte pour elle et avec qui elle se sent tellement bien. La simple perspective, de se retrouver seule pour l’éternité rendait triste, la déesse. Perséphone eut l’impression de fondre instantanément, quand elle aperçu le regard passionné d’Hadès. Pour ne pas montrer, qu’elle était justement encore plus troublée que la tantôt, elle baissa son regard vers leurs mains, entremêlées…A cet instant précis, le cœur de la déesse battait à tout rompre, si ça continuait ainsi, il allait sortir de sa poitrine, c’était impossible que ça se passe autrement.

« Pers', restes avec moi cette nuit . Je n'en peux plus d'être seul, d'être sans toi . » Ces paroles lui firent plus mal au cœur qu’autre chose. Depuis deux semaines, la jeune femme éprouvait une très grande solitude. La sensation désagréable de dormir seule, même si vers la fin il rentrait tard, Perséphone savait qu’au beau milieu de la nuit elle pouvait se réveiller, il serait là. Il y avait aussi la solitude du matin, qu’elle éprouvait depuis plus de deux semaines. Ce réveiller seule, prendre son petit déjeuner seule… Et puis le reste de la journée, la jeune femme se sentait complètement délaissée, elle ne voyait presque plus personne, car simplement pour le moment elle était d’humeur massacrante. La jeune femme n’avait pas non plus envie, de monopoliser tous les après midi de son amie Psyché, alors elle se retenait d’aller la voir, ou même de l’appeler.

Maintenant, elle s’en rendait compte. Depuis qu’elle était entrée dans cet appartement, la déesse n’avait pas dit grand-chose. Mais quoi répondre ? Justement, elle ne sait pas. C’est comme si soudain, elle venait de perdre la parole. A chaque phrase prononcée par son mari, elle avait l’impression de se sentir de plus en plus…Vulnérable. Oui, elle était venue ici, avec l’espoir d’enfin réussir à lui parler, à lui avouer qu’elle était enceinte, mais plus le temps passe et plus Perséphone a l’impression de s’éloigner de son but, comme si un énorme gouffre était en train de se creuser entre elle et le fait qu’elle se trouvait ici. Elle ne le savait pas encore, mais c’était sur le point de continuer, d’empirer… La jeune femme, fut sortie de ses pensées, en sentant le contact du doigt d’Hadès sur ses lèvres. Le fait d’être aussi proche de lui, ne faisait qu’amplifier le désir de la déesse, Désir qu’elle avait refoulé, mais pour combien de temps encore ? Elle eut juste le temps, de sentir le parfum que dégageait Hadès avant, que celui-ci atteigne ses lèvres. Elle se sentit complètement déboussolée sur le coup, Perséphone avait l’impression que leur dernier baiser remontait à une éternité. Elle se sentait mal, quand elle repensait au baiser échangé avec lui, il y à maintenant deux semaines. Il avait eut un gout amer, il ressemblait à un Adieu plus qu’à autre chose. Ils échangèrent un baiser doux, qui pris de plus en plus d'ampleur, quand soudain, elle se retrouva seule. Seule sur ce canapé, comme elle l’était il y à peu de temps. Quand elle réussi à nouveau à capter le visage du dieu des Enfers, elle eut soudain mal au cœur. Perséphone avait le pressentiment qu’il s’en voulait, d’accord, il était partit pour lui laisser le temps de réfléchir et voilà, que maintenant elle se pointait sans dire un mot, sans même avoir eut le temps de lui faire part de son choix, encore non fait…Et voilà qu'ils s’embrassaient. Tout se bousculait dans la tête de la jeune femme. Elle était simplement bouleversée, car jamais auparavant, elle ne l’avait entendu s’excuser pour ça, pour cette raison…C’est comme si ce soir, elle le voyait sous un tout autre angle.

« Tu peux dormir dans mon lit, je prendrais le canapé. » C’était peut-être mieux ainsi. Même si la frustration avait repris le dessus, il valait surement mieux, qu’ils soient encore une fois séparés. Elle s’en voudrait sérieusement, si ce soir ils faisaient une erreur et qu’âpres son mari s’en voulait. Rien qu’à voir, ce que l’effet de leur baiser échangé un peu plus tôt, avait produit sur lui, ça lui faisait peur. Toujours assises sur le canapé en cuir, froid, Perséphone était perdue dans ses réflexions. Elle ne pouvait pas lui parler du bébé maintenant, pas dans un moment pareil, non surtout pas. Mais quand alors ? La déesse avait toujours l’impression que ce n’était jamais le moment, à chaque fois, quelque chose se produisait, et ça anéantissait ses plans. Peut-être que si ce foutu orage n’avait pas éclaté aujourd’hui ils n’en seraient pas là, quoi que ce n’est même pas certain. Comment peut on refouler son attirance l’un pour l’autre ? Comment est-ce que les Humains font parfois ?

Perséphone finit par se lever du canapé. Hadès était debout depuis maintenant un long moment, avec toujours cette air frustré et désolé affiché sur son visage. La jeune femme regarda autour d’elle et vit la chambre par une porte entre ouverte. Sa décision était prise, elle allait aller dormir seule, dans cette chambre. Elle fit un pas, pour s’y rendre, puis s’arrêta. Avait-elle vraiment envie de ça ? D’être au final encore seule ? Elle se retourna vers son mari, qui ne la regardait même plus. Lentement, elle s’avança vers lui, quand elle fut arrivée à destination, juste en face, sans dire un mot, elle prit sa main et avec celle qui lui restait encore de libre, pressa contre la nuque d’Hadès. Il lui fallut se mettre sur la pointe des pieds, pour accéder à ses douces lèvres mais elle y arriva sans trop de mal. Elle déposa sur sa bouche un tendre baisé, puis un second, quant au troisième, il fut passionné, plus que jamais. Perséphone y mit tout son cœur, tous les sentiments qu’elle éprouvait pour lui. Le ressentait-il ? Plus rien ne comptait à présent, il n’y avait plus que Lui et Elle…Elle et Lui…

FLASH BACK .
Vers 1200 av. JC .

C'était encore l'un de ces luxueux banquets auxquels tout dieu de l'Olympe était convié. On n'avait rien omis, les muses étaient rassemblées autour d'Apollon et elles chantaient de douces mélopées au son de sa lyre . Les histoires des héros disparus emplissaient la salle en une mélopée mélancolique et monotone. Les dieux riaient, et flirtaient gentiment autour des mets délicieux qui garnissaient leur table. Un vent d'amour provoqué par Aphrodite, l'organisatrice, plongeait les invités dans une douce quiétude . Lui, de son côté, tentait d'ignorer les nymphes qui s'agrippaient à lui et s'isola dans un coin, entre deux arbres dont la végétation luxuriante le cachait des autres. Enfin tranquille, il poussa un long soupir et se laissa glisser contre le tronc. Il entendait le gloussement de ses futiles prétendantes jusque ici. Certes, elles étaient jolies, mais pas assez intéressantes à ses yeux pour véritablement attirer son attention. Il ferma ses yeux fatigués quelques secondes. Soudain, une chevelure blonde l'avait tiré de sa méditation provisoire. Il avait levé la tête et avait aperçu les yeux malicieux de la jeune déesse posés sur lui. Il avait rit, comme ça, sans aucune raison. Elle s'était excusée de l'avoir dérangé, il l'avait invitée à danser. Il ne savait pas, à ce moment là, qu'il s'agissait de sa nièce. Mais elle avait touché son coeur comme jamais aucune femme ne l'avait fait. Puis, elle s'en était allée, et il avait compris que son seul et unique désir à présent était de la revoir .

Retour au présent ;

Quand on voyait Perséphone pour la première fois, il n'était pas rare qu'une irrépressible envie nous prenne, celle de la protéger contre tous les dangers de la vie. Puis, on faisait sa connaissance et on se rendait compte que malgré sa frêle apparence, elle possédait une grande force de caractère pas toujours facile à gérer . Elle était toujours maître d'elle même, sauf lors de ses crises monumentales et effrayantes auxquelles il valait mieux ne pas être mêlé. La déesse était belle, certes, mais c'est par son charme qu'elle se démarquait des autres. Et quand son mari la contemplait, il ne s'étonnait pas que chaque homme se retourne en la voyant, ni qu'on lui offre des choses sans raison. Ça l'irritait un peu, mais ce n'était de la faute de personne si elle était si irrésistible . Quelques fois - souvent - elle l'impressionnait et il ne se sentait pas assez bien pour elle. C'était l'une des raisons pour lesquelles il allait voir ailleurs, quelques fois. On ne peut pas changer le monde, un dieu reste un homme dans ses penchants les plus embarrassants. Perséphone avait toujours su le mener par le bout du nez, et il était faible face à elle. Mais en aucun cas il ne l'aurait changé, et passer son éternité seul sans elle était une torture qui lui déchirait le cœur. Pourquoi diable avait t'il levé la main sur elle ? On ne voyait certes plus la marque rouge, mais il avait l'impression que l'image de sa femme blessée avait été gravée au fer rouge dans sa tête, quand il fermait les yeux il pouvait encore le voir distinctement.

Elle sembla tout aussi bouleversée qu'il l'était quand ils s'embrassèrent, et pas un moment elle ne tenta de se dérober à leur étreinte. Leurs deux mains s'entremêlaient en mille caresses et leurs bouches se redécouvraient mutuellement. Il se sentit emporté comme dans une vague, sa passion et son désir augmentant au rythme de leur battements de cœur. Mais c'était injuste, il était injuste, il savait très bien que tout comme lui, il lui était impossible de lui résister. C'est pour cela qu'il décida d'interrompre leur baiser et de lui laisser son lit pour qu'elle puisse se reposer . Il n'était pas très tard mais il n'était pas difficile de lire sur leur deux visages la fatigue qu'ils ressentaient. Hadès était déçu, il aurait tant aimé rester plus longtemps aux côtés de Perséphone mais cette dernière ne semblait pas prête à protester . Détournant son attention, ça devenait une habitude, il tâcha de penser à la journée de demain. Qu'allait t'il bien pouvoir faire ? Il tripota machinalement sa Rolex . Sur sa table de séjour, un journal avec en entête "President Sarkozy deceived by his Wife ?" traînait. Le président français avait vraiment une très belle femme, il est vrai, mais c'était d'autant plus prévisible quand on savait que cette parvenue n'était autre qu'une nymphe des forêts.

Demain, demain un nouveau jour se lèverait. Et cette fois, il ne serait pas seul, puisqu'elle allait dormir chez lui . Il allait se réveiller, et elle serait là. À cette pensée, il se sentit plus calme, plus heureux mais surtout plus entier. Il ne croyait pas aux âmes sœurs, mais il était persuadé que si néanmoins elles existaient, Pers' était la sienne. Finit le quotidien morose. Finit les jours solitaires et monotones qu'il passait dans son lit à regarder des points invisibles au plafond. Elle était là, et même si cela n'était que temporaire, cela suffisait à son bonheur. Une seconde, il pensa à faire un geste pour l'arrêter, pour ne pas qu'elle mette un nouveau mur entre eux. Mais il n'en eut pas besoin, car il sentit la main de sa femme dans la sienne. Levant les yeux, plus amoureux que jamais, il répondit avec adoration à leur embrassade, cédant sans aucun problème les limites qu'il s'était fixé. Après tout, c'est elle qui l'avait embrassé cette fois, cela signifiait " plus de résistance " . Doucement d'abord, puis de façon de plus en plus pressante, il l'attira contre lui, enchainant leur baiser comme si son unique raison de vivre était de l'embrasser . Et dans la chaleur d'une nuit de printemps, la pluie tombant sur le béton gris, avec le bruit des gouttes pour seule musique, ils s'abandonnèrent à l'amour .

Désolée c'est nul , mal écrit & court

▬ « J'ai besoin de toi
pour donner du vertige
à mes rêves. »

Quand les premiers rayons de soleils, traversèrent la fenêtre de la chambre à coucher, Perséphone ouvrit doucement ses yeux. Elle avait l’impression d’avoir complètement perdu la notion du temps. Tout se bousculait dans son esprit, et lentement, la jeune femme essayait de se remémorer les évènements qui avaient eux lieu la veille. Après quelques minutes passées encore à moitié endormie, tout s’éclaircit. Elle se souvenait de leurs baisers de plus en plus fréquents, de plus en plus passionnés, elle se rappelait très bien aussi de la suite, tout deux c’étaient laissés abandonnés à leur désir. Sur sa chevelure emmêlée, elle pouvait sentir le souffle de son mari, qui était encore endormi. Couchée dans ses bras, la tête sur son torse, Perséphone ne savait que faire. Partir ou rester ? Partir, la ferait passer pour une personne Horrible, une garce. Elle ne l’était pas,même si , quelque fois elle se montrait sous son mauvais jour et pouvait être une vraie peste, mais pas avec Hadès, pas ce matin. Pendant encore un long moment, elle resta dans les bras du Dieux de Enfers, à somnoler, tout en écoutant le chant des oiseaux et les faibles gouttes de pluies s’écraser contre la vitre.

FLASH BACK
-1200 avant JC

Perséphone était seule…Seule dans une grande salle vide. Le dernier souvenir qu’il lui restait, était d’être entourée de Nymphes, d’avoir voulu cueillir un narcisse et voilà qu’elle se retrouvait ici. Dans un endroit inconnu, ou elle n’était jamais venue. Il ne lui fallut qu’un moment pour comprendre. Le visage de l’homme, qui l’avait enlevée était inscrit dans sa mémoire. Oui, elle se rappelait encore de cette soirée, ayant eut lieu il n’y a pas très longtemps, organisée par Aphrodite. Tous les Dieux y était conviés, et ce soir la, elle se sentait de bonne humeur, elle allait voir un peu plus de monde. Malgré ce que l’on pense, le fait que Déméter la protégeait du reste du monde, n’a jamais vraiment emballé sa fille. Vêtue d’une robe blanche, elle n’était en réalité pas très à l’aise, elle avait voulu d’elle-même s’isoler du reste du groupe, mais elle était tombée sur LUI… Son oncle, qui n’était pour elle au départ qu’un simple Dieu, doté d’un charme, d’un sacré charme. Apres avoir discuté, dansé…Perséphone insouciante s’en était allée, avec Déméter. Par la suite, elle apprit de sa mère qu’il était son oncle, le Dieu des Enfers…Et maintenant elle était ici, surement dans le monde sous – terrain. Et « Pourquoi ? », était la seule question qui comblait l’esprit de la jeune déesse, encore innocente.

FIN DU FLASH BACK

Soudain, la belle déesse se crispa. Une atroce douleur se fit ressentir du côté gauche de son ventre, une douleur accompagnée d’une sensation désagréable, d’une gêne comme quand on attrape une gastro, sauf que cette fois-ci ce n’était pas du à une quelconque maladie. Malgré que Pers’ n’était enceinte que d’un mois, elle ressentait pourtant, déjà tous les troubles d’une femme enceinte. Une main posée sur son ventre, le pressant de toutes ses forces comme pour atténuer la douleur, elle se leva, sans faire de bruit, posant la pointe des pieds sur le parquet froid, elle ramassa vite son shorti, et la chemise dont elle avait été vêtue Hier soir. Ce sont les derniers mouvements que la jeune femme pu faire, avant d’être prise d’un soudain vertige, la chaleur, une chaleur abondante lui parcouru alors le corps. Elle sentit sa vue vaciller, se troubler, quand soudain tout redevint clair. D’un pas pressé, la main contre le bouche, elle se dirigea vers la salle de bain, en prenant soin de verrouiller la porte derrière elle, il ne fallait surtout pas qu’il l’entende. La veille, elle avait complètement abandonné l’idée de parler du bébé à son mari, ce n’était pas le moment se répétait elle sans cesse. De justesse, la déesse arriva jusqu’au toilette, ça aurait été le comble de vomir à côté. Une douleur envahit sa gorge, elle vomissait mais quoi au juste ? Rien, du liquide rien de plus et pourtant elle avait l’impression que sa gorge la brulait, sensation plus que désagréable. Pendant de longues minutes, elle se vida complètement et le mal empira de plus en plus. Pressant maintenant sa main sur sa gorge, elle tira la chasse, appuya sur le désodorisant et pris la direction du lavabo. La nausée était passée, mais ce gout répugnant restait collé à sa bouche, sa gorge, d’où irradiait une forte douleur. Perséphone passa sa bouche sous le jet d’eau jaillissant de l’évier, celui-ci atténua le mal et enleva ce salle gout, ce qui soulagea la jeune femme. Comme toutes personnes normales, comme tout humains, Pers' eut une furieuse envie de se brosser les dents, mais elle se rendit compte qu’elle n’avait pas son nécessaire de toilette avec, Pourquoi l’aurait elle prit avec d’ailleurs ? Elle devrait être chez elle à l’heure qu’il est. Cherchant vite fait dans l’armoire, elle trouva tout ce qu’il faut pour faire un bain de bouche, elle n’avait jamais aimé faire cela, peut-être que le gout était moins répugnant que celui qui l'avait envahit un peu plus tôt, mais tout de même, les boissons qui lui passeraient ensuite entre les mains auraient une saveur étrange.

La jeune femme, pendant un instant oublia tout, l’endroit ou elle se trouvait, avec qui elle était et surtout qui dormait à côté. Quant un song de pas lui vint aux oreilles, son cœur se mit à battre de plus en plus vite. Ce n’est pas vrai, elle l’avait réveillé. Ses vomissements n’étaient pas passés inaperçus. Comment allait-elle pouvoir expliquer cela ? Prétexter, qu’elle avait mangé des crevettes pas fraiches ? Décidemment, rien ne se passait comme prévu…

(Désolé c'est court cette fois « Aimer, c'est perdre le contrôle. » Pv Hadès (L) 798280

)

C'était la première fois depuis des mois que Hadès dormait aussi paisiblement. Il faut dire que sentir sa femme blottie contre son coeur l'avait beaucoup apaisé. Son sommeil fut sans rêve, un océan de tranquillité. Il fit la grasse matinée, chose peu habituelle avec lui, juste pour le plaisir d'avoir Perséphone à ses côtés . Il profitait de ses instants comme un drogué soulage son manque. Elle était ravissante, ses cheveux étalés en un tapis doré juste devant lui. Plongé dans ses pensées (mais endormis tout de même) il se souvenait de ce film qu'il avait vu … Percy Jackson. Il n'avait pas du tout apprécié le passage ou Luke, un prétendu enfant de Hermès, disait qu'il retenait Perséphone enfermée aux enfers. À la vérité, il lui avait toujours laissé le choix, elle pouvait quitter l'Underworld quand elle le souhaitait. De quel droit ces imbéciles d'humains se permettaient t'ils de juger ? De plus, il était déçu par les comédiens que l'on avait choisi pour interpréter leur rôle. Perséphone était brune et vulgaire, tandis que lui était vieux et laid. Et puis il avait aussi visionné Hercule. Il était représenté comme le méchant de l'histoire. En quoi présider le royaume des enfers faisait de lui un sale type ? Il ne savait s'il se trompait ou pas, mais en contemplant sa femme, il eut l'impression qu'elle avait pris du poids. Était ce son imagination qui lui jouait des tours ? Cependant, le petit ventre que la blonde affichait ne pouvait mentir : Perséphone avait grossi. Et ces nouvelles formes lui allaient à merveilles. Il la regarda, émerveillé. Il n'en revenait pas, jamais il n'aurait cru possible qu'après trois millénaires de vie commune, il puisse l'aimer autant. Pour elle, il aurait donné son éternité, aurait bafoué ses origines divines, aurait abandonné son trône.Était - ce mal d'aimer trop ?

Soudain, la déesse se leva et attrapa ses vêtements précautionneusement, avec le plus de discrétion dont elle était capable. Le cœur de Hadès se serra : Allait elle s'enfuir comme une voleuse ? Fort heureusement, déserter l'appartement ne semblait pas être l'une des préoccupations majeures de Perséphone, qui se dirigea vers les toilettes en se tenant le ventre. Pendant quelques secondes, il eut envie de se lever et d'aller voir ce qu'elle fabriquait, mais si elle était dans la salle de bain c'était probablement parce qu'elle avait besoin d'intimité. Posant ses deux bras derrière sa tête, il fixa ses yeux sur un araignée qui avait décidé de loger ici. Il sourit, songeant que la bestiole avait eu de la chance que Perséphone ne la voit pas, sans nulle doute que sinon elle ne serait plus de ce monde. Tendant l'oreille un maximum, il entendit des bruits bizarres venant de la salle de bain. Était elle malade ? Inquiet, il sortit du lit et alla préparer à manger, pour se détendre un maximum. Hadès avait toujours adoré cuisiner, c'était l'une de ses passions. Silencieusement, il fit bouillir du riz, des petits poids, cuit une omelette, & mit le tout pour le faire cuir à la vapeur avec des lardons. Mettant la table, il mit une assiette de fruits rouges sur la table du salon.

Il commençait à penser que sa femme passait beaucoup de tant dans la salle de bain, et s'approcha de la porte. Il toqua tout doucement et chuchota ;

HADÈS ; « Pers', laisses moi entrer, tu vas bien mon amour ? »

Il se décida et poussa la poignée. Il jura entre ses dents quand il s'aperçut que la pièce était fermée à clef . Il renchérit doucement.

HADÈS ; « Chérie, j'ai préparé à manger, il y a du riz cantonnais, des framboise, des fraises, des céréales, tout ce que tu veux. Et si tu as besoin d'un médicament je peux aller te le chercher. »

Puis, pour la persuader de sortir, il dit affectueusement .

HADÈS ; « Mon amour, hier tu m'as dis que tu avais quelque chose à me dire, de quoi tu voulais parler ?»

Désolée c'est court et mal écrit mais je n'ai pas pu retourner sur mon ordi chéri du coup j'ai du tout réécrire xd

▬ « J'ai besoin de toi
pour donner du vertige
à mes rêves. »

L'amour ce n'est pas se regarder l'un l'autre, mais c'est regarder ensemble dans la même direction.

Depuis un long moment, Perséphone c’était enfermée dans la salle d’eau, qu’elle avait précautieusement vérrouillé. Mais cette fois-ci, ce n’était non pas pour fuir Hadès, mais simplement pour qu’il ne puisse pas la voir ainsi, dans cet état. Quand elle se regarda dans le miroir, elle aperçu que quelques gouttes de sueur avait pris place sur son front, d’un revers de la main, elle les fit disparaître. La déesse n’avait pas encore eut de nausée comme celle-ci, d’ailleurs pour le moment elle en avait eut que très peu, mais comme par hasard, il fallait qu’elle ai ça ici, et surtout maintenant. Quand elle entendit le résonnement du toc toc dans la salle de bain, la jeune femme fut déstabilisée pendant quelques instants. Son cœur battait de plus en plus vite, elle n’avait jamais aimé devoir fournir des explications, que ce soit à sa mère, son mari, Psyché, n’importe qui en fait…Alors quand des instants pareils se présentaient à elle, des moments ou elle devait prendre une décision rapidement, elle paniquait. Mais qu’est ce qu’elle allait bien pouvoir lui raconter ? Peu de temps après, la voix de son mari lui parvint à nouveau aux oreilles. Il est vrai qu’Hadès n’était pas réputé pour sa patience, au contraire. Pourtant, parfois – souvent – il fallait en avoir avec Pers’, quelque fois la déesse se demandait comment il arrivait à la supporter. Enfin bref, quand il lui parla de nourriture elle eut à la fois une furieuse envie de dévorer n’importe quoi pour assouvir sa faim, mais en même temps ça la répugnait, tout aliment lui faisait cette effet la pour le moment. Mais quand elle pensait à la cuisine du Dieu, son ventre avait plus tendance à gargouiller qu’autre chose.

Perséphone, la main sur la poignée était prête à ouvrir la porte quand elle entendit, la question de son mari. Elle s’éloigna alors de la porte. L’idée de lui parler du bébé était totalement sortie de sa tête, comme si son esprit avait décidé de l’effacer. Mais elle n’allait pas pouvoir cacher sa grossesse encore longtemps, Bientôt elle allait prendre du poids, énormément de poids et d’ailleurs elle en avait déjà pris. Elle détourna son regard de la porte de la salle d’eau et se regarda dans le miroir. La chemise qu’elle portait était ouverte et laissait apercevoir son ventre arrondi, qui d’habitude était si plat. Sans s’en apercevoir, elle souriait, puis tout à coup quand elle s’en rendit compte d’un geste brusque elle referma la chemise, bouton par bouton. Elle prit ensuite une grande inspiration, elle n’était pas sur d’arriver à lui mentir en prétextant qu’elle était malade. Prenant son courage à deux mains, la Déesse se décida enfin à sortir. Hadès était la, debout derrière la porte en train de l’attendre. En le voyant, elle ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire. Elle se demandait bien comment il allait pouvoir réagir. Après tout, peut-être que ce serait trop en une fois, d’abord l’annonce d’Erato et maintenant la sienne.

Pers’ fit comme si elle n’avait pas entendu les dernières paroles de son mari. Comme si de rien n’était, elle se dirigea vers la table ou était posé le petit déjeuner qu’il lui avait concocté. En s’approchant, elle fit une légère grimace, décidément malgré que l’odeur ne soit pas forte, elle ne supportait plus rien. Heureusement, elle retrouva l’appétit en apercevant dans un panier ; Des Fraises. D’une main elle en prit une, tendis que l’autre était posée sur son ventre, geste anodin pour la jeune femme, elle se retourna alors vers Hadès et dit ;
A vrai dire, la jeune femme était gênée. Elle ne savait que dire, ni que faire, alors qu’en réalité, elle mourrait d’envie de tout lui dire, mais elle se retenait. Pers’ n’avait pas envie de tout gâcher. Mais gâcher quoi au juste ? C’est vrai qu’ils étaient bien tout les deux, à cet instant, mais tout ça était éphémère. Bientôt, elle allait rentrer et elle serait de nouveau seule, toute seule. Décidément, pour le moment, elle ne faisait que des mauvais choix. A la place de venir à l’improviste hier soir, elle aurait du mieux réfléchir, elle aurait du venir le voir quand son choix était fait et non avant.

Passant une main dans ses cheveux blonds comme le blé, elle se dirigea vers son mari qui incarnait tout ce qu’elle aimait chez un homme, vraiment tout. Alors pourquoi tant d’hésitation ? C’était bien ce qu’elle se demandait. D’un geste spontané, elle se blottit contre lui. Elle devait lui dire, elle allait lui dire, mais pour cela et avant tout, elle avait besoin d’une dose de courage, d’une fameuse dose. Blottie dans les Bras d’Hadès, elle se sentait bien et de tout cœur elle espérait qu’il allait bien accueillir la nouvelle. Si le cas contraire se produisait, elle serait vraiment mal. La déesse souhaitait que son bébé connaisse son père. Malgré qu'elle aurait préféré rester dans ses bras, elle se relâcha de son étreinte et lui tenant la main l’entraina jusqu’au canapé. Une fois confortablement installé, elle respira un grand coup avant de dire quoi que ce soit.

PERSEPHONE « Tu n’aurais pas du préparer tout ça. Je ne mange plus beaucoup pour le moment »

Il lui sourit tendrement et passa une main dans les cheveux blonds de sa femme. Elle avait les traits tirés, avait l'air mal en point mais le pire semblait être passé. À vrai dire, s'il avait cuisiné tout ça c'était dans l'espoir qu'elle reste plus longtemps, même s'il ne s'agissait que de dix minutes. Toute contenue, elle se tenait droite au milieu de la pièce, l'air un peu perdu. Séduisante, elle l'avait toujours été, même avec les yeux fatigués. Il se demandait en quoi cette nuit allait changer leur couple. Lui pardonnerait elle ? Retourneraient ils ensemble ? Il aurait tant aimé que la réponse soit positive. Mais peut être était ce trop tôt, peut être avait elle besoin d'un peu de temps. Soudain, elle le prit dans ses bras. Il profita de ce moment d'intimité et de complicité, il était si bien dans ses bras. Après tout, c'était peut être ça, sa place. Pas les enfers, pas l'Olympe, juste les bras de sa femme. Doucement, elle le tira par le bras et l'emmena s'asseoir sur le sofa.

PERSEPHONE « J’ai quelque chose d’important à t’annoncer. »

Il rit, voyant l'air si solennel de Perséphone. L'ambiance était pesante et la tension palpable. Dans une faible tentative d'humour, il ricana.

HADÈS «Allons Pers', pourquoi tu fais cette tête ? Ce n'est pas comme si tu étais enceinte hein ?»

Son rire s'étouffa dans sa gorge quand il vit l'expression du visage de sa femme. Et soudain, plusieurs éléments se rejoignirent. Il l'avait vu, tout à l'heure, jeter un regard dégouté aux aliments pour finalement jeter son dévolu sur une fraise. Elle avait l'air fatigué, malade, d'ailleurs elle devait être en train de vomir dans les toilettes tout à l'heure. Et cette prise de poids ….. Les yeux étonnés, il regarda Perséphone et bredouilla ….

HADÈS «Pers', tu es enceinte ? »

Inconsciemment, il sentait une agréable boule de chaleur dans son ventre. Il n'avait jamais pensé qu'un jour il pourrait avoir un enfant d'elle. Ce n'était pas faute d'avoir essayé, mais au bout de quelques siècles sans résultat ils avaient abandonné l'idée, se croyant incompatible. Et pourtant, l'espoir le reprenait à nouveau. Il ne voulait pas s'avancer trop vite bien sûr, peut être se trompait il totalement, cependant il aurait tant aimé que cela soit vrai ! Il aurait tant aimé qu'un jour - et peut être que ce jour serait aujourd'hui ? - elle porte le fruit de leur amour. Et peut être que maintenant n'était pas le bon moment, mais il était un signe d'espérance pour leur couple. Après tout, elle était son passé, son présent et son avenir, tout ce qu'il pouvait attendre d'une femme et de la vie en général.

▬ « J'ai besoin de toi
pour donner du vertige
à mes rêves. »

La raison se compose de vérités qu'il faut dire
et de vérités qu'il faut taire.

Perséphone assise, l’air grave sur le canapé, ne savait que dire, ni que faire. Elle venait de prendre conscience que son mari avait le don, de dire exactement ce q’il ne fallait pas, au mauvais moment. Son rire donnait froid dans le dos, allait-il encore rire autant quand il allait savoir qu’il ne faisait pas fausse route ? Enfin, de toute façon il vaut mieux en rire qu’en pleurer, non ? La déesse scruta Hadès du regard, il ne fallut qu’une simple seconde pour que son rire s’étouffe. Elle aurait préféré lui avouer d’elle-même qu’elle portait son bébé, mais malheureusement même si ce n’était qu’une tentative rater affin de détendre l’atmosphère, âpres le regard qu’elle venait de lui lancer, il devait se douter de quelque chose…Dans le cas contraire, il pourrait être considéré comme Débile. Le pire dans tout ça, c’est que la jeune femme ne discernait rien dans le regard du Dieux des enfers, il affichait un air sérieux et à la fois étonné mais rien d’autre, non, il ne laissait rien paraître ce qui ne facilitait pas la tache de Perséphone. Ce qu’il attendait maintenant c’était une réponse, une réponse venant de sa bouche. Le gros souci, c’est qu’elle n’arrivait pas à lire en lui comme elle le faisait si souvent, elle n’avait aucune idée de la réaction qu’il allait avoir. Soit il serait heureux comme l’avait dit Psyché, ou au contraire…Ce qui serait plus embêtant. En tout cas, c’est surement cette réaction qui allait aider Pers’ à faire son choix ; Rester ou Partir. Machinalement, elle remit en place une mèche de cheveux rebelle qui lui cachait la vue avant de prendre son courage à deux mains et de tout lui dire.
A quoi cela aurait il servit de répondre « oui » ? Tout au fond de lui il savait qu’elle était enceinte, il valait donc mieux être direct tout de suite. Le plus étrange dans tout ça, c’est qu’ils avaient fais plusieurs tentatives, mais elles n’avaient jamais abouties, comme si le sort s’acharnait sur eux et puis comme par hasard, elle tombe enceinte maintenant… Et dire que le stress qu’elle ressentait à présent aurait déjà du être passé de puis hier soir, Pers’ avait le pressentiment que le fait qu’ils aient couchés ensemble allait tout compliquer, allait embrouiller ses choix, mais Hier soir inconsciemment elle était sur que tôt ou tard elle se retrouverait dans les bras d’Hadès. Peut-être qu’au fond, la vraie raison qui l’avait poussée à venir c’était ça, mais elle refusait d’y croire car encore maintenant elle refuse de voir la vérité en face, la nuit passée elle ne voulait pas lui avouer qu’un petit être était en train de grandir en elle, non, son inconscient l’avait ramenée à lui… Phénomène vraiment étrange et qu' il y à peu, était encore totalement inconnu pour la jeune femme.

Perséphone avait peur de beaucoup de choses en ce moment, les boules qui c’étaient formées dans son ventre et dans sa gorge ne faisaient qu’accroitre de plus en plus, en même temps que la peur grandissait. Hadès lui semblait bien silencieux, et la jeune femme n’aimait pas ça du tout, mais alors vraiment pas ! Elle avait envie de lui dire « Dit quelque chose non de dieu, dit quelque chose à la place de rester la sans rien faire » mais elle se retint, elle n’avait pas envie de lui mettre la pression au contraire. La déesse espérait seulement qu’il ne lui en voulait pas d’avoir tenu pendant 1 mois ce secret, mais à vrai dire elle-même ne l’avait su que récemment, depuis seulement deux semaines. Bon d’accord, elle aurait peut être du venir le voir tout de suite mais pendant ces deux longues et interminables semaines, des centaines et de centaines de solutions c’étaient offerte à elle. Oui, d’abord il y avait la facilité, abandonner tout simplement le bébé, le confier à un humain comme elle l’avait fait avant avec Persée et surtout s’assurer que Hadès ne découvre rien, ou bien encore s’en aller ne rien dire à personne mais c’était une mauvaise idée on l’aurait de toute façon retrouvée et la plus compliquée était de tout révéler et ensuite ils verraient à deux que faire… En fait le réelle problème, c’est qu’elle n’avait pas été certaine de pouvoir supporter les regards des autres dieux. Tomber enceinte en même temps qu’une autre femme, qui est elle-même est enceinte d’Hadès, Pers’ n’avait pas envie que tout le monde pose son visage sur elle avec affiché dessus le mot « Pitié », elle ne voulait pas se faire voir comme la pauvre femme trompée qui était revenue vers son mari tout simplement car ironie du sort, elle se retrouvait elle aussi enceinte. Enfin bref, elle secoua légèrement sa tête, comme pour chasser ses mauvaises pensées de son esprit. Elle finit par décider de briser le silence, qui pour la déesse était devenu beaucoup trop pesant, elle n’en pouvait plus d’attendre.
Perséphone ne s’en était pas rendue compte, mais depuis la tantôt sa main n’avait pas quitté son ventre.

Désolé d'avoir mit longtemps à répondre, semaine chargée :S...Je me ratrappe la prochaine fois :) .

HADÈS

Perséphone ! C'est merveilleux ! Je ….. Je ne sais même pas quoi dire pour te montrer à quel point tu me combles !

HADÈS

Je …. Je crois que c'est une petite fille …..

HADÈS

Qu'est ce que tu décides, pour nous et …... pour lui …...

#FLASH BACK#

Ils fêtaient leur six cents ans de mariage. Cela lui avait prit du temps, mais au fil des années Hadès avait réussit à apprivoiser la jolie déesse. Bien qu'elle ne lui ait quasiment pas adressée la parole, les cinq premières années, pour lui montrer qu'elle n'était pas heureuse avec lui, qu'elle n'avait pas apprécié d'avoir été kidnappée, et qu'elle aurait préféré perdre sa virginité avec un autre que son oncle (xD), elle avait finit par fondre devant les petites attentions du dieu qui n'oubliait jamais de lui faire plaisir. Elle était cependant restée la belle blonde effarouchée qui avait séduit Hadès. Toujours indomptée et imprévisible.

HADÈS « On arrivera à avoir un enfant, mon amour, il ne faut pas laisser tomber, pas si vite … Et ne gâchons pas notre anniversaire de mariage avec ce genre de pensées …. »
PERSÉPHONE « Nous sommes incompatibles, Hadès. »
HADÈS « Mais non, regarde Zeus et Héra, ils ont eut des enfants ensemble, et pourtant ils sont frère et soeur ... »

Elle se contenta de soupirer.

J'suis super désolée d'avoir mis autant de temps pour répondre « Aimer, c'est perdre le contrôle. » Pv Hadès (L) 798280

▬ « J'ai besoin de toi
pour donner du vertige
à mes rêves. »

L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons. L'amour est une bataille, l'amour est une guerre, l'amour grandit.

Etonnée. C’est bien le mot qui décrivait la déesse à ce moment précis, enlacée par les bras d’Hadès, elle ne savait quoi dire, quoi penser. Psyché avait encore une fois eut raison, dorénavant, elle allait devoir l’écouter plus souvent. Mais la belle Perséphone avait eut peur, peur qu’il la délaisse comme toutes les autres. Même si les circonstances étaient différentes et qu’elle était sa femme, elle avait constamment peur, comme si elle faisait partie d’une simple liste, liste ou son prénom allait finir par être barré à jamais. Alors quand elle avait apprit qu’elle était enceinte, elle avait pensé à Erato et avait eut l’image de cette horrible liste en tête, mais apparemment Hadès n’avait aucune chose de ce genre, ce qui remontait le morale de la déesse.

Elle écouta les paroles de son mari, il avait l’air si content qu’elle en était bouche bée. Aucun mot, aucun son n’arrivait à sortir de sa bouche. Quand il la fixa intensément dans les yeux, la déesse eut envie de détourner le regard. Pas parce qu’elle ne partageait pas le même bonheur que lui, mais parce que pour on ne sait qu’elle raison elle était gênée. Pers’ avait comme l’impression qu’un de ses vieux rêves était en train de se réaliser, en effet depuis des centaines et des centaines d’années, elle avait espérer un jour pouvoir porter l’enfant d’Hadès dans son ventre et c’était enfin arrivé. C’était inimaginable. Qui aurait cru que ça allait se produire ? Surtout dans une période comme celle-ci, comme quoi un bébé sa rapproche, plus tard il pourra être fière de se dire qu’il est l’une des raisons - outre l’amour que Perséphone porte Hadès, mais qu’elle ne voulait plus avouer il y à peu- qui a poussé ses parents à se remettre ensemble.

Heureuse et surprise de voir le dieu des enfer s’accroupir et poser la main sur son ventre, elle sourit. Malgré ce que l’on pourrait penser de lui, il était un mari aimant, bon d’accord il fallait supporter ses humeurs mais elle non plus n’était pas facile à vivre et puis la déesse en était sure, il allait faire un très bon père, à cet instant précis elle n’en doutait même plus. C’est fou comme quelques secondes peuvent rendre une vie plus agréable, depuis quelques minutes elle avait retrouvé de l’espoir, sa bonne humeur, elle avait le pressentiment d’être la femme la plus heureuse, la plus comblée de l’univers.

Elle sursauta en même temps qu’ Hadès quand le bébé lui donna un coup, et bien, il devait avoir la force de son père. Perséphone mit aussi une main sur son ventre comme pour calmer le foetus, apparemment il semblait grandir plus vite que prévu. Elle finit par enlever sa main quand elle vit le dieu poser son oreille sur son ventre. Ce moment était tellement étrange, qui aurait cru qu’un jour ils vivraient ça ? Qui aurait cru que Hadès lui aurait lâché comme ça que le fœtus à peine développer dans son ventre serait une fille. Elle ne sait pourquoi mais Perséphone avait l’impression de rêver. Peut-être parce qu’au fond c’est un rêve qui se réalise ?

Malheureusement il faut toujours que quelque chose vienne à peu « gâcher » ce moment. Elle était venue ici sans prendre sa décision. Puis en un seul coup son cœur lui avait dicté de retourner avec son mari, mais le problème c’est que sa raison lui disait le contraire. Que faire quand on est partagé entre deux parties de soit ? Tout à coup la déesse avait l’impression de se retrouver dans un Walt Disney, genre Pocahontas… Si seulement elle pouvait avoir une grand-mère feuillage pensa pers’ en elle-même. Elle eut une soudainement envie de rire. Pourquoi en était elle arrivée à Pocahontas ? Et puis si elle se souvenait bien grand-mère feuillage ne disait-elle pas à la jolie indienne de suivre son cœur ? Perséphone ce dit qu’elle devait devenir folle, allait elle se référer à un dessin animé pour faire un telle choix… Apparemment oui. Elle replaça une des ses mèche de cheveux blond en place avant de regarder en face son mari et de dire ;
Elle s’arrêta pour lui sourire avant de reprendre ;
A nouveau elle lui adressa un sourire, avant de l’embrasser amoureusement.

The End

« Aimer, c'est perdre le contrôle. » Pv Hadès (L) 872059icon2

« Aimer, c'est perdre le contrôle. » Pv Hadès (L) 811750Deviant

(c) Guerlain &' Dori

& ils vécurent heureux & eurent beaucoup d'enfants « Aimer, c'est perdre le contrôle. » Pv Hadès (L) 909171

« Aimer, c'est perdre le contrôle. » Pv Hadès (L) 10499

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