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| Il y a un temps pour le mensonge, et un temps pour les explications.Pv ma femme chérie. | |
| Auteur | Message |
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Hadès Swan
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| Sujet: Il y a un temps pour le mensonge, et un temps pour les explications.Pv ma femme chérie. Ven 26 Mar - 16:06 | |
| « I have something to explain, sweety » •••
- Notre dieu des enfers se tenait assis sur sa cuisine américaine, et il se craquait les doigts. Perséphone ne devait pas rentrer avant une heure. Et il avait quelque chose d'important à lui annoncer. Très important. Malheureusement, il ne savait pas du tout comment s'y prendre. Comment peut on annoncer à quelqu'un, comme ça "Écoutes chérie, je t'aime, mais j'ai mis enceinte l'une des neuf muses". Il ne voulait pas lui faire du mal, et il ne voulait pas non plus qu'elle le quitte. Parce que sa femme, même s'il la trompait, c'était la seule et l'unique qui comptait dans son coeur. Quand il pensait à elle, sa poitrine se gonflait. Il l'aimait, il la désirait, il la chérissait. Rien ne pourrait jamais la remplacer et il n'imaginait pas une vie sans elle. Quand elle partait sur Terre, même pour six mois, autrefois, il était malheureux et triste comme une pierre. Elle était son oxygène, la raison pour laquelle il n'abandonnait pas tout. Le dieu était dépendant de son épouse, de ses sourires, de son rire. Pourtant, il l'avait trompé. Et la muse était tombée enceinte. Satanée capote, pourquoi l'avait il oublié ? Ça lui aurait évité tous ces désagréments. À voix basse, il répétait son texte pour la dixième fois, sans grande conviction. "Chérie, on a besoin de parler ... Voilà, j'ai un truc à te dire, tu sais que ces derniers temps ont été difficile pour moi. Bah en fait, un soir j'avais trop bu et je me suis laissé aller dans les bras d'une autre femme. L'ennui, c'est qu'elle est enceinte, je suis désolé mon amour je ne voulais pas" ... Mais cela sonnait faux. Horriblement faux. Oui, il regrettait son geste. Il avait vraiment été salop sur ce coup. Elle ne lui pardonnerait jamais, il en était persuadé. Il sentit une boule dans son estomac, se demandant comment serait la vie sans cette douce présence féminine à ses côtés.
Pour se détendre, il alla brancher la chaîne stéréo - merveilleuse invention des humains - et écouta les 4 saisons de Vivaldi, autre preuve du génie humain. "Si seulement Apollon faisait des choses comme ça plutôt que d'inventer des poèmes à trois francs cinquante ...". Doucement, il se laissa aller au son de la musique. Les yeux fermé, il suivait les notes bienheureux. Aux enfers, c'est sûr, il irait voir tous les grands compositeurs et leur demanderaient de lui créer des musiques. Des tas de musiques. Et ils les écouteraient, l'été, dans le vide de l'absence de sa femme. Ça lui ferait passer le temps. Il remonta les paupières et jeta un coup d'oeil à son appartement. Il avait finit tout à l'heure de déballer les cartons, et avait mis la décoration. L'ensemble de l'appartement était très classe. La grande baie vitrée donnait sur Raitan Bay, il faisait beau. Cela lui faisait du bien de voir le soleil, il n'en avait pas souvent l'occasion aux enfers. Son retour sur Terre lui rappellait toutes les choses qu'il avait manqué par la faute de cet enfoiré de Zeus qui se prétendait son frère mais l'avait enfermé en sous sol avec les morts. Et il comprennait mieux sa femme, à présent. L'ambiance oppressante des enfers par rapport a l'impression de liberté qi'il avait en voyant le ciel, cela ne faisait pas le poids. Il ne se serait pas choisit. Son aversion pour sa belle mère se trouva un tantinet réduite. Il vit qu'il y avait deux messages sur le répondeur. Curieux, il appuya pour les entendre. Le premier était un message d'Hephaïstos qui se proposait d'améliorer la cuisine. Le deuxième était de Déméter "Allo Perséphone, j'espère que ton imbécile de mari n'est pas à côté de toi. Voilà, j'ai trouvé un moyen de te faire divorcer de lui. Je sais que tu vas encore m'envoyer me faire foutre, sous prétexte que tu l'aimes blablabla .... Mais j'agis uniquement pour ton bien ma chérie.". Non, en fait, il détestait réellement sa belle mère et ce n'était manifestement pas près de changer. Un petit air méchant sur les lèvres, il appuya sur le bouton ERASE. Ce n'était vraiment pas le moment que sa femme entende parler de divorce, surtout après tout ce qu'il avait à lui dire.
Il entendit la clef qui tournait dans la serrure. Surprit, il regarda sa montre et s'apperçut qu'une heure trente avait déjà passé. Tentant tant bien que mal de se donner une contenance, il alla s'asseoir sur leur grand canapé et attrapa un livre au hasard. Malheureusement, il s'était trompé car le bouquin en question s'intitulait "Les effets néfastes de la ménopause, comment agir, comment prévenir". Mais il était trop tard pour changer de lecture, et il regarda avec dégout des photos de femmes mures ménopausées qui montraient sur leurs corps âbimés ce qu'avait engendré leur ménopause. Quand sa femme ouvrit la porte, il leva les yeux innocement et dit:
HADÈS : Ma chérie ! Tu es rentrée ! Tu as passé une bonne journée ?
Il se leva et alla embrasser sa femme, sentant l'odeur fruitée de cette dernière qui lui chatouillait agréablement les narines. Puis, il se rappella à son grand regret qu'il avait quelque chose à lui dire. Préférant s'assurer tout de suite une position confortable, il rajouta:
HADÈS : Je t'aime, Pers', je suis heureux de te voir enfin.
Qu'est ce qu'elle était belle ! Il était vraiment fier d'être son compagnon. Il grimaça et demanda:
HADÈS : Assis toi, s'il te plait, il y a des choses importantes dont nous devrions parler.
Il lui adressa un petit sourire coupable.
Dernière édition par Hadès Swan le Ven 26 Mar - 20:50, édité 2 fois |
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perséphone c. swan
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| Sujet: Re: Il y a un temps pour le mensonge, et un temps pour les explications.Pv ma femme chérie. Ven 26 Mar - 19:40 | |
| ▬ « Quand on est amoureux, il faut faire attention de bien regarder en bas, car parfois on tombe de très haut et on ne se relève plus. »Avoir peur c'est aimer. Plus je vis et plus j'ai bien peur, que le grand Amour existe.
- Il commençait à se faire tard et c’est avec regret que Perséphone quitta son amie Psyché. La jeune femme n’était pas sure d’avoir vraiment su soulager son amie, l’aider à aller mieux. Elle avait tant bien que mal essayé de se mettre dans la même situation qu’elle mais c’était difficile quand on n’a pas vraiment connu ses frères et sœurs, ou plutôt demi-frères et sœur. D’ailleurs elle n’avait pas envie de les connaitre, quelle conversation allait elle pouvoir avoir avec un Nymphe et le comble de tout un cheval. Elle était en quelque sorte la sœur d’un cheval ! Heureusement que les Dieux n’ont pas d’ADN. Apres avoir passé une journée assez éprouvante et remplie d’émotions aux enfers, elle était plus que ravie de se retrouver sur terre, malgré qu’elle soit seule.
La jeune femme avait décidé de ne pas rentrer tout de suite chez elle. C’est donc pour cela qu’elle avait laissé un mot sur la table de la cuisine à Hadès, on ne sait jamais qu’il soit rentré avant elle, même si cela est rare. Comme ce matin, elle se sentait toujours aussi mal, nostalgique, triste… Il est vrai que de se réveiller le matin seul pour ensuite passer la journée complètement seule c’était affreusement décevant et surtout ennuyant. Elle avait déjà exploré quelques recoins de cette immense ville, appelée par ses habitants la grosse pomme. Perséphone c’était adonnée à la passion du « Shopping » si elle aurait su ce que ce mot voulait dire il y à bien longtemps qu’elle en serait fan. A vrai dire cette époque la fascinait, ces énormes immeubles qui se dressaient devant elle, ainsi que ses engins qui roulent appelés voitures, mais ce qu’elle aimait par-dessus tout c’était cette invention appelé « portable » depuis quelques jours elle s’en servait quotidiennement, heureusement, elle avait compris tout de suite le truc grâce à l’aide de type un certain « vendeur » du magasin. Maintenant il ne restait plus qu’a initier Hadès, la jeune femme espérait simplement qu’il avait un don inné pour comprendre vite, sinon elle allait y passer des heures. Puis de toute façon, elle avait l’éternitée devant elle, donc ça tombait bien. Au moins elle se sentirait moins seule la journée si elle pouvait joindre son mari qui était sois disant sans arrêt en réunion. Elle espérait vraiment de tout cœur que cette version soit vraie, c’était vraiment la seule chose qu' elle désirait.
Perséphone tarda un peu, avant de rentrer directement, elle s’attarda sur un banc afin d’observer le ciel, le soleil, les nuages. Cela faisait maintenant tellement longtemps qu’elle n’en avait plus vu, car aux enfers il est plutôt difficile d’apercevoir le soleil ou tout bêtement le ciel. Pendant un moment elle réfléchis encore et encore, à sa vie, son mariage, les événements qui étaient venus chambouler son train train quotidien. Parfois, la belle blonde se demandait ce qui ce serait produit si elle n’avait pas été enlevée. Est-ce qu’elle serait avec un autre homme à l’heure actuelle ? Un dieu ? Un humain…Tant de questions qui n’ont pas lieu d’être et pourtant… En fait toutes ces réflexions étaient dues à cause de sa mère. Certes elle l’aime, mais Demeter a une grande influence sur sa fille. A chaque fois qu’elles se voient, passent une journée ensemble, il faiu que pers’ entende parler de divorce, ou bien encore d’homme que sa mère a, à lui présenter, alors c’est vrai que si Demeter continue à s’acharner comme ça, elle risque d’influencer les choix de la jeune femme et ça c’est le pire qui pourrait arriver, car sans aucun doute elle regretterait sa décision par la suite, c’est à elle de faire ses propres choix pour organiser son avenir.
Apres environ 20 minutes Perséphone se décida enfin à rentrer à la maison qui n’était maintenant plus qu'à seulement quelques minutes du banc ou elle était installée. Apres quelques pas, elle arriva devant la porte d’entrée chercha ses clés, mais arrêta quand elle vis de la lumière. Serait il possible qu’il soit rentré avant moi ? Fut la première question qui lui vint à l’esprit. Elle tourna donc la poignée de la porte et fut surprise de voir celle-ci s’ouvrir. Quand elle le vit, elle sourit, C’était bizarre qu’il soit la avant elle, mais elle s’en fichait, elle avait attendu toute la journée afin de pouvoir être a nouveau à côté de lui, elle espérait cette fois-ci qu’au matin il n’allait pas s’envoler comme il en avait l’habitude, c’est vrai qu’il devait être submergé de réunions, mais elle avait l’impression quelque fois de vivre seule. Elle n’eut pas le temps de répondre à la question de son mari qu’il vint l’embrasser. Comme à chaque fois mais elle évitait de la faire savoir, elle sentit ses jambes vaciller, comme si elles n’arrivaient plus à porter son corps. Heureusement, elle se reprit avant de se laisser complètement tomber, il valait mieux éviter cela. Apres avoir échangé un baiser elle lui répondit ;
PERSEPHONE « Je dois bien avouer que je n’étais pas vraiment heureuse quand je me suis rendue compte que ce matin j’étais toute seule. Mais ça va mieux maintenant que tu es la. » Elle lui souri ensuite avant de répondre aux paroles qu'il prononça ensuite. PERSEPHONE « Moi aussi je t’aime » A ce moment précis, elle se demanda si il y avait quelque chose qui n’allait pas. Pourquoi était-il si agité ? Quand il lui dit qu’il y avait des choses importantes dont ils devaient parler, le sourire de la jeune femme s’effaça tout de suite. Généralement l’expression « Il faut qu’on parle » ou quelque chose dans ce genre la, n’était jamais, non jamais bon signe. Il est vrai qu’elle n’eut sur le coup pas vraiment envie de s’asseoir, mais quand elle vu le visage d’Hadès elle préféra aller s’installer dans la canapé. La jeune femme n’était pas rassurée du tout, elle était tendue, stressée… PERSEPHONE « Bon vas-y, je t’écoute » Dit elle d’une voix tremblante, qu’elle essaya tout de même de contrôler. |
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Hadès Swan
☠ PERS' Mine.Copyright : DARKDREAMS Messages : 783
| Sujet: Re: Il y a un temps pour le mensonge, et un temps pour les explications.Pv ma femme chérie. Ven 26 Mar - 21:07 | |
| - C'est vrai que les dernières semaines qui avaient passés, Hadès avait rarement était là pour sa chère et tendre. Cependant, il ne l'avait pas trompé, du moins pas récemment. À part avec la muse. Et ça datait d'il y a deux mois. Non, s'il travaillait tant que ça, c'était parce que la culpabilité le rongeait et qu'il n'osait plus la regarder en face, de peur qu'elle ne lise la faute qu'il avait commise dans ses yeux. Ah, Perséphone, sa belle Perséphone, elle savait lire en lui comme dans un livre ouvert, tandis que de son côté il avait toujours autant de mal à la cerner. Les femmes sont tellement mystérieuses, fascinantes ! Il eut donné beaucoup pour comprendre un tier de leur comportement, de leur manière. Selon lui, chacun de leur geste était enchanteur. Les hommes sont faibles faces au sexe opposé. Comment peut on leur résister ?
Quand il l'embrassa, il sentit son coeur divin bondir et s'affoler. Avec elle, il était heureux. Comme il n'aurait jamais pu l'être avec quiconque. L'unique en qui il plaçait une confiance sans limite. Elle répondit à sa question; « Je dois bien avouer que je n’étais pas vraiment heureuse quand je me suis rendue compte que ce matin j’étais toute seule. Mais ça va mieux maintenant que tu es la. ». Il lui adressa un sourire rayonnant et lui embrassa le front doucement, comme on sentirait l'arome d'une fleur délicate, ephémère et précieuse. Précieuse, c'est exactement ce qu'elle était. En voyant ses beaux yeux bleus tournés vers lui, il lui prit l'envie de faire une comparaison. Il avait l'impression de plonger dans la mer, de léviter dans l'espace. Leur couleur saphir l'envoûtait et le charmait. Tendrement, il lui chuchota :
HADÈS : Qu'en l'attente de ce qu'on aime une heure est facheuse à passer !
Il rajouta qu'il l'aimait, et fut heureux d'entendre qu'elle l'aimait en retour. Mais pour combien de temps ? Après ce qu'il allait lui dire, ré-échangeraient t'il un jour autant de douces paroles telles que celles ci ? Il ne supporterait pas de la voir - de l'imaginer dans les bras d'un autre. Il ne la laisserait pas partir, jamais. Si elle le laissait tomber, comme il le méritait, il deviendrait fou. « Hélas ! faut-il que l’amour, si doux en apparence, soit si tyrannique et si cruel à l’épreuve ! » comme le proclamait William Shakespeare, qui semblait déjà avoir tout compris. Il s'assit à son tour sur le canapé, comme il l'avait demandé à sa femme, et tenta de garder un air neutre, bien que cela soit extrémement difficile.
HADÈS : Je ..... Ce n'est pas quelque chose qui se dit à la légère ....
Il déglutit difficilement et détacha sa cravate, comme pour mieux respirer. Puis, considérant que cela ne suffirait pas, il déboutonna sa chemise de deux boutons. L'atmosphère était bizarement devenue trop chaude, oppressante et dérangeante, preuve de la tension. Il lui fit les yeux doux, se demandant si ça suffirait à la calmer une fois qu'il lui aurait dit le problème.
HADÈS : Écoutes, Pers', j'ai fais une connerie. Une énorme connerie. J'espère que tu me pardonneras ....
Raclement de gorge. Regard fuyant. Il n'en pouvait plus, les remords étaient trop intense, il allait la blesser mais il vallait sans doute mieux qu'elle apprenne ceci de sa bouche ... Au cas où une comère comme il y en a temps aille lui en parler avant lui.
HADÈS : Je ..... Ce n'est pas quelque chose qui se dit à la légère .... Voilà, j'ai couché avec Érato Klein. C'est une des muses, enfin bref, ne me demande pas pourquoi. J'avais sans doute trop bu .... Mais le problème n'est pas là . Le problème, c'est qu'elle est tombée enceinte.
Complétement abbatue, il fixa le sol, ne voulant pas croiser les yeux Saphir de Perséphone. C'était dit, et il attendait craintivement sa réaction, qui n'aurait sûrement rien de positif. En même temps, si elle se levait soudainement et criait "Félicitations au futur papa", ça serait un peu louche... Mais n'empêche ... Il connaissait son épouse et savait qu'elle était prompte à s'énerver.
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perséphone c. swan
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| Sujet: Re: Il y a un temps pour le mensonge, et un temps pour les explications.Pv ma femme chérie. Dim 28 Mar - 20:50 | |
| ▬ « Quand on est amoureux, il faut faire attention de bien regarder en bas, car parfois on tombe de très haut et on ne se relève plus. »La colère est une haine ouverte et passagère ; la haine, une colère retenue et suivie.
« Je ..... Ce n'est pas quelque chose qui se dit à la légère .... » Ces quelques mots troublaient le belle Perséphone. Assise sur le canapé, elle était immobile, en train de regarder intensément l'homme qu'elle aimait. Cette phrase laissée en suspend faisait penser des choses terribles à la Belle blonde. Elle ne savait pas vraiment à quoi s’attendre. Etait-ce vraiment quelque chose de terrible ? Pour prononcer une telle phrase ça ne pouvait pas être quelque chose de futile, sinon c’est sur elle lui en voudrait de l’avoir fait flipper autant. Elle était toujours en train d’observer son mari, quand elle le vit enlever sa cravate et déboutonner sa chemise, sa gorge se noua, elle eut le souffle coupé comme si elle n' arrivait plus respirer mais malgré tout elle essayait d’afficher un air serein sur son visage, histoire de faciliter la tache à Hadès, quoi que si c’est aussi grave que ça, elle s’en voudrait de lui avoir facilité la vie, elle essaya d'effacer au plus vite de sa tête ce qu'elle venait de penser jamais elle ne s'en voudrait, elle n’était pas de nature méchante, au contraire, sauf quand on touche à ce qui lui appartient et si on fait du mal aux personnes qu’elle aime. « Écoutes, Pers', j'ai fais une connerie. Une énorme connerie. J'espère que tu me pardonneras .... » Elle eut l’impression que son cœur allait sortir de sa poitrine. Pourquoi n’en venait il pas au fait ? Etait-ce possible qu’il ai peur ? Mais peur de quoi ? De la vérité ? De la réaction de la jeune femme ? Perséphone le regardait encore et encore, depuis quelqu’un instants son regard ne c’était pas détaché de cet homme, du seul et l’unique, Qui arrivait à faire battre son cœur ainsi. Elle resta muette, que dire ? Rien. Elle n’aurait rien su dire, elle était trop stressée pour sortir ne serait-ce qu’un seul mot. Elle avait juste envie qu’il en vienne directement au fait, comme ça, elle serait fixée, et elle arrêterai de s’imaginer des scénarios à chaque fois différents,mais tous plus dramatique les uns que les autres. « Je ..... Ce n'est pas quelque chose qui se dit à la légère .... Voilà, j'ai couché avec Érato Klein. C'est une des muses, enfin bref, ne me demande pas pourquoi. J'avais sans doute trop bu .... Mais le problème n'est pas là. Le problème, c'est qu'elle est tombée enceinte. » Le regard de la jeune femme se détacha enfin de son mari, quand il commença à fixer le sol. A vrai dire elle ne savait pas comment réagir. La seule chose que lui indiquait son cerveau était de crier, elle avait envie d’exploser, exploser de colère. Encore une fois il venait de la tromper, encore et toujours le même scénario elle aurait du s’en douter. Mais par contre un enfant c’est autre chose. Elle avait envie de lui crier ; « Les capotes tu sais ce que c’est mon vieux ? » mais elle se retenait. Elle comprenait mieux maintenant pourquoi il avait cet air dramatique affiché sur le visage. Elle eut soudain envie de se lever de tout casser, de faire n’importe quoi mais pas de rester la, assise à coté de lui. Brusquement elle se leva, elle était entre les pleures et les cris. Que dire ? Vraiment qu’elle réponses est la bonne ? Aucune, non aucune. Elle ne pouvait quand même pas lui pardonner, lui dire « Oh mon Chérie c’est rien ! Ne t’en fait pas voyons » Non, ça elle ne le pourrait jamais. Malgré tous les efforts que Perséphone faisait pour essayer de ne pas fondre en larme, elle sentit pourtant ses yeux se remplir de larmes, de chagrin, de souffrance, de colère, de rage… Quand elle sentit plusieurs gouttes perlées couler sur ses joues, elle se retourna, afin de faire face à celui qui venait de lui briser le cœur, encore une fois… PERSEPHONE « C’est pas vrai…Comment tu as pu me faire ça ! Mais comment tu as pu me faire ça bon sang ?! » Dit elle en sanglotant. Plus elle évacuait sa rage verbalement plus ses yeux se remplissaient de larmes, tellement qu’elle eut l’impression que sa vision se brouillait. Elle aurait pu encore supporter qu’il l’ait simplement trompée, toutes les fois qu’il la déjà fait, ce n’est pas une fois de plus qui aurait changé quelques choses, mais la.. La c’était totalement différent. Soudain elle sentit ses jambes fléchir et elle compris alors pourquoi il lui avait demander de s’asseoir. L’attente était une des choses les plus insupportables pour Perséphone, pour cette jeune femme qui est d’une grande impatience. Apres un moment l’image d’Erato, lui apparu, elle ne pu d'ailleurs s’empêcher de pousser un cri, un cri de colère, qu’elle essaya tant bien que mal de camoufler mais à ce moment précis, elle avait réellement des envies de meurtres. Ses pensées se remplir alors d’horreur, elle ne pouvait s’empêcher de la maltraiter de tous les noms. PERSEPHONE « Une muse en plus ! Une muse tu te rends compte ?! La muse de la poésie érotique, t’aurais pas pu faire mieux ! » Dit elle rageusement. Elle ajouta ensuite mais beaucoup plus bas « Oh c’est pas vrai, c’est pas vrai, je vais l’étrangler cette Ouh...cette Sal*pe ». Apparemment pas assez bas, étant donné qu’Hadès l’entendit. Elle mit ensuite ses deux mains contre son visage, afin de le couvrir, de couvrir les larmes qui coulaient à flots sur ses joues roses.
Dernière édition par Perséphone C. Swan le Dim 4 Avr - 19:59, édité 1 fois |
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Hadès Swan
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| Sujet: Re: Il y a un temps pour le mensonge, et un temps pour les explications.Pv ma femme chérie. Mar 30 Mar - 20:20 | |
| Misérablement, il se tordait les doigts, ne levant plus les yeux vers son épouse. Elle était furieuse, bouillonnait. Il la vit ouvrir la bouche plusieurs fois, sans doute inconsciement, en un cri silencieux qui lui déchirait le coeur. Oui, il avait vu des milliers de gens crier, gémir, pleurer. Mais là, ce n'était pas n'importe qui. C'était sa femme, celle qu'il aimait et avait promis de chérir il y a des millénaires. Certes, ils avaient eu des hauts et des bas dans leur couple, mais jusqu'alors rien de bien grave. Mais la fureur de la déesse semblait dépasser tout ce qu'il avait pu imaginer. Et sa tristesse était telle qui se mordit la lèvre de colère contre lui même, malheureux de l'avoir déçu, une fois de plus. Pourtant, à chaque fois il lui promettait de changer, et il le pensait vraiment. Mais au fil du temps, il oubliait toutes ses belles promesses pour aller s'amuser dans les bras d'une autre. Et à chaque fois il en sortait plus meurtri, blessé de se savoir si faible et si peu fiable. Il était comme ses frères, ces deux imbéciles qu'il détestait et méprisait au possible. Maintenant, c'est sa petite personne qu'il méprisait. Lui, lui, il avait osé faire pleurer sa femme. Et ces larmes, nombreuses et rapides sur celle qui lui tournait à présent le dos, le rendait impuissant et incapable de dire quoi que ce soit, d'agir. Le beau corps de Perséphone était secoué de sanglot et elle demanda à travers le flot de ses pleurs 'Comment il avait pu lui faire cela'. Lui aussi se posait la question, car rien au monde ne mérite de faire pleurer celle qu'on aime. La voir, ainsi, magnifique dans sa colère, lui rappellait tout ce qu'il perdrait si elle le quittait. Pourrait-il seulement vivre sans la voir tous les jours auprès de lui ? Aurait-il le courage de tout recommencer sans elle ? Perséphone qui jusqu'alors s'était contentée de pleurer, éleva la voix et s'énerva : « Une muse en plus ! Une muse tu te rends compte ?! La muse de la poésie érotique, t’aurais pas pu faire mieux ! ».
HADÈS ; Ma chérie ... Je ... Je ... Je suis désolé. Je ferai tout ce que tu veux pour que tu me pardonnes ....
Il décida de prendre les choses en main, se leva et lui attrapa le poignet, suppliant, perdant toute masculanité, n'étant plus qu'un pauvre type comme un autre, qui s'est comporté comme un salopard. Elle marmona furieusement des menaces de mort contre la muse.
HADÈS ; Perséphone, moi sans toi c'est impossible ... Tu es mon oxygène, je t'en supplie pardonne moi .... S'il le faut, je tuerais Érato de mes propres mains, tant que tu me pardonnes ...
Puis, il attrapa son visage et la força à le regarder. Essuyant ses larmes, doucement, il l'embrassa rageusement, comme un appel au secours . Il ne savait pas ce qu'il lui prenait, mais il avait besoin de lui montrer tout ce qu'il ressentait au moyen de ce geste. Même si c'était violent, et même si elle devait essayer de le repousser en ce moment même. Il écrasait ses lèvres avec fougue. Puis, il la laissa partir, et se retourna, la tête baissé. Le soleil commençait à se coucher sur NY et les ombres dessinaient des mosaïques sur les rues, les immeubles, les gens. Soudainement, la grosse Pomme semblait se plonger dans la noire obscurité des enfers, et il devina que c'était lui qui avait provoqué les nuages noirs qui recouvraient à présent la ville. Finalement, il chuchotta, plus pour lui qu'elle :
HADÈS ; L'enfant ... L'enfant quel horreur ! Je n'ai jamais eu d'enfant avec toi, la femme de ma vie, mais je fais une erreur et je met enceinte une muse, une irresponsable même pas foutue de prendre la pillule !
Il écrasa un poing contre la table du salon en marbre blanc, qui se fendilla et tomba, cassées en deux. Il entreprit alors de se défouler contre chaque objet de la pièce, comme s'il le rendait responsable de sa mésaventure. Cela n'arrangerait surement pas les choses, mais il n'avait pas autant de self-contrôle que sa femme. Quand il n'était pas bien, il fallait qu'il le montre. Et là, il cognait, cognait, aucun meuble n'y échappa. Quand il eut finit la destruction du salon, il retourna vers sa femme, plus calme, et calma le tremblement de ses membres violents. Un énorme Doberman, son chien à lui en fait, qui n'était autre que Cerbère transformé provisoirement en simple chien de garde, arriva en grondant. Son maître lui caressa la tête. Il avait retrouvé le contrôle de la situation, et regarda sa femme froidement.
HADÈS ; Je suis vraiment désolé, mon amour. Mais quand tu n'es pas là, six mois c'est long à attendre. Les enfers ne sont pas un lieu propice à l'amusement surtout en ton absence. Si tu étais plus souvent à la maison, je n'aurais pas eu le besoin d'aller voir ailleurs. Elle a été là pour moi quand toi tu t'amusais sur Terre.
Il illustra sa petite phrase bien calculée par un sourire moqueur. Oui, Hadès était loin d'être un gentil garçon. Et quelques fois - souvent - le côté sombre refaisait surface.
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perséphone c. swan
☠ HADÈS Mine.Copyright : TRAINWRECK Messages : 1390
| Sujet: Re: Il y a un temps pour le mensonge, et un temps pour les explications.Pv ma femme chérie. Mer 31 Mar - 0:12 | |
| ▬ « Quand on est amoureux, il faut faire attention de bien regarder en bas, car parfois on tombe de très haut et on ne se relève plus. »L'amour, le grand amour, n'a parfois rien à voir avec la justice ; l'amour doit souvent se montrer cruel.
- « Ma chérie ... Je ... Je ... Je suis désolé. Je ferai tout ce que tu veux pour que tu me pardonnes .... » Elle ne put alors s’empêcher de penser qu’elle n’attendait plus rien de lui et que rien non rien de ce qu’il pourrai faire pour le moment fera cicatriser la plaie béante touchant son cœur. Malgré tout la jeune femme fut surprise et à la fois un peu touchée de le voir oublier ses principes, et surtout de l’entendre la supplier, cela n’arrivait pas très souvent, d’ailleurs elle se demandait bien si ça c’était seulement produit une fois. Prise sur le fait, elle resta d’ailleurs bouche bée, muette. Heureusement il ne tarda pas à briser le silence, silence qui n’en était pas vraiment un étant donné qu’on pouvait encore entendre s’estomper les sanglots de la belle blonde. « Perséphone, moi sans toi c'est impossible ... Tu es mon oxygène, je t'en supplie pardonne moi .... S'il le faut, je tuerais Érato de mes propres mains, tant que tu me pardonnes ... » Elle ne put s’empêcher de laisser s'échapper un soupir. Son Oxygène ? Si il n’imaginait pas sa vie sans elle alors pourquoi ne pouvait il pas s’empêcher d’être un perpétuel salop quand il ne se trouvait à ses côtés. Pourquoi n’arrive t’il pas à être fidèle ? Ce n’est pas sorcier, elle était presque sure que John lui serait resté fidèle et pour le moment elle avait envie plus que tout que sa vie soit stable, mais apparemment ça semble être mission impossible.
Décidemment la soirée allait de surprise en surprise, la jeune femme qui évitait le regard de son mari depuis tout à l’heure, se retrouvait maintenant obliger de lui faire face, malgré qu’elle baissa les yeux elle distinguait toujours les traits d’Hadès, ce qui l’obligea en quelque sorte à le regarder droit dans les yeux, malgré la peine et le soupçon de dégoût qu’elle ressentait. La jeune femme ne réagit pas tout de suite quand elle sentit ses lèvres se coller contre celles de l’homme qui venait de briser son cœur qui avait déjà souffert assez comme ça. Par la suite, elle essaya de se défaire de l’étreinte de son mari mais sans succès, elle fini tout de même pas répondre à son baiser avec une pointe de passion, malgré la violence qui régnait tout de même en maître. Quand il finit par la lâcher, elle se sentit complètement faible. Elle l’entendit après quelques instants chuchoter une phrase, dont elle ne capta que quelques mots ; Enfant, Horreur, Vie, Pilule. Au moment ou elle le vit casser tous les meubles un part un, la, et seulement à ce moment précis elle se sentit vraiment pitoyable… C’était pitoyable d’éprouver de la tristesse pour la personne qui venait de la faire souffrir, mais elle ne put effacer ce sentiment, il persista encore et encore… Puis soudain, son esprit resta callé sur un seul mot ; Pilule. Ensuite une rafale de mot se déversa dans son esprit ; John, Amour, Nuit, Infidélité, Persée, Tristesse, Abandon. Perséphone mit alors sa main droite devant sa bouche, elle aussi avait un enfant provenant d’une autre union qu celle d'Hadès et elle.
Rien, strictement rien, elle ne comprenait plus rien. Elle fut heureuse de voir son mari s’être finalement calmer, mais Perséphone ne compris pas tout de suite le regard froid qu’il lui lança, à ce qu’elle sache il ne sait pas encore lire dans les pensées. « Je suis vraiment désolé, mon amour. Mais quand tu n'es pas là, six mois c'est long à attendre. Les enfers ne sont pas un lieu propice à l'amusement surtout en ton absence. Si tu étais plus souvent à la maison, je n'aurais pas eu le besoin d'aller voir ailleurs. Elle a été là pour moi quand toi tu t'amusais sur Terre. » C’était le comble, franchement pour qui se prenait il ? Quand elle le vit en plus de ça, affiché un sourire moqueur, elle leva comme à son habitude quand elle était choquée ou encore frustrée son sourcil droit. Elle entrouvrit ensuite sa bouche, mais la referma directement. Non, elle ne devait pas dire n’importe quoi. Il voulait jouer à se jeu la, sans soucis, elle avait plus que l’habitude, sauf qu’elle ne s’imaginait pas un instant qu’il aurait put devenir aussi diabolique dans un moment pareil. Sur un ton calme et détaché elle lui répondit d’abord ;
PERSEPHONE « Mais vas-y je t’en prie va la rejoindre, je ne vois aucune objection à cela. » Pensait il vraiment qu’elle n’avait pas, elle non plus des coup de blues quand elle était sur terre, qu’elle ne souffrait pas de devoir le quitter et de ne plus pouvoir le revoir pendant six mois. A ce moment précis elle se sentait terriblement frustrée, normale quand on connaît le point faible de la jeune femme, elle est succeptible. Elle regarda son mari qui se trouvait à quelque pas d’elle droit dans les yeux, tout en s’efforçant de serrer les dents, afin de ne rien dire de stupide, ou de précipité. Elle avança gracieusement et sensuellement vers lui, affichant un air assuré sur son visage, bien qu’elle soit vêtue d’un simple short en jeans, accompagnés d’un chemisier décolleté gris et de ballerines grises, Perséphone restait très sexy, et irrésistible, c’était bien pour ça que Hadès l’avait enlevée non ? Elle s’arrêta de marcher seulement quand elle arriva près de son chère mari, collée contre lui elle n’était qu’à quelques centimètres de ses lèvres, on aurait pu croire que la jeune femme allait l’embrasser et pourtant…Avant de passer à l’acte, elle savoura le moment de calme qui s’offrait à elle. Elle posa ensuite sa main sur le torse de son mari, la fit monter jusqu’au moment ou elle toucha ses joues, elle alla ensuite placer son visage près de l’oreille de celui-ci et lui chuchota alors calmement ; PERSEPHONE « Je te conseil fortement d’effacer ce rictus affiché sur ton visage, sachant que j’ai un fils âgé d’exactement six ans. » La jeune femme relâcha ensuite son étreinte, passa à côté de son chère et tendre et alla s’asseoir sur un des tabourets placés devant le bar. Un sourire était affiché sur le visage de la magnifique blonde, elle en profita car elle savait qu’il n’allait pas durer longtemps et que Hadès n’allait pas rester figé ainsi pendant deux heures. PERSEPHONE « Je te sers un verre ? » Dit elle ironiquement. |
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Hadès Swan
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| Sujet: Re: Il y a un temps pour le mensonge, et un temps pour les explications.Pv ma femme chérie. Ven 2 Avr - 13:54 | |
| Désolée c'est super court
« Mais vas-y je t’en prie va la rejoindre, je ne vois aucune objection à cela. ». Lui adressant un air goguenard, il fit mine de s'avancer vers la porte. Elle voulait jouer à ce jeu ? Bien ! Il n'était qu'à quelques mètres de la porte quand Perséphone s'avança, de sa démarche si sexy qui lui plaisait tant. Il attendit, intéressé. Qu'allait-elle faire ? L'embrasser ? Déjà ? Alors qu'ils ne s'étaient même pas encore disputés ? Lui était loin d'être contre. Quand il la sentit collée à lui, il avança ses lèvres vers la bouche de la jeune femme, désirant les toucher plus que tout. Doucement, elle passa sa main sur le torse musclé d'Hadès qui frémit, puis elle plaça ses doigts autour du visage du dieu pour aller souffle à son oreille : « Je te conseil fortement d’effacer ce rictus affiché sur ton visage, sachant que j’ai un fils âgé d’exactement six ans. ». À cette déclaration, il se sentit tout d'un coup complétement vide. Son cerveau divin ne semblait enregistrer l'information, et il s'efforçait de la traiter correctement de façon à comprendre. Elle avait un fils de six ans. Il se mit à trembler violemment, tandis que son visage se déformait progressivement, affichant le masque même de la haine. Qui était le père de ce batard ? QUI ÉTAIT CET ENCULÉ QUI AVAIT EU UN ENFANT AVEC SA FEMME ? Cerbère, en voyant l'air révulsé de son maître se mit à grogner et retroussa les babines de façon à ce que l'on voit ses longs crocs. Hadès, furax, trahis, envoya voltiger un vase qui se trouvait là et s'écrasa en milles éclats sur le sol plus loin.
HADÈS ; QUI EST-T'IL ? QUI EST LE PÈRE DE L'ENFANT ? RÉPONDS, TRAÎNÉE !!
Maintenant, il se souvenait de cette année là. Quand elle était revenue de son séjour sur Terre, elle avait l'air ailleurs, triste, il n'y avait pas fait attention sur le moment, mais il venait de comprendre. Avait-t'elle déjà accouché alors ? Bouillonnant, il leva soudain la main et asséna une giffle sur la joue de celle qui venait de lui avouer une infidélité, assise au bar. Puis, il la colla au mur et fut très tenté de la frapper à nouveau. Hadès, contrairement à ce que l'on pourrait penser, n'aimait pas la violence. Mais actuellement, il venait de perdre tout contrôle. Le contrôle de sa vie, de ses actes, de sa femme. Il n'était plus qu'un homme brisé, trompé dans sa confiance. Dans sa tête, des images de Perséphone dans les bras d'un autre défilaient. "L'autre" n'avait pas de visage, juste un sourire, un grand sourire triomphant. Des envies de meurtres le prenait.
HADÈS ; DIS LE MOI ! DIS LE ! SON NOM ! JE VEUX SON NOM ! QUE JE LE TUE !
Elle se relâcha de sa violente étreinte. Il alla au bar, les muscles complétement inertes, et il vida la bouteille de whisky en deux gorgées. Puis, il prit la Vodka, le Get 7, le Malibu et finit les alcools. Pourtant, il n'était toujours pas saoule. Alors, pour s'achever, il porta la précieuse bouteille d'hydromel à ses lèvres. Il se sentait mieux, plus aptes à réfléchir, comme si tous ces alcools lui avait eclaircis les pensées. Se tournant à nouveau vers Perséphone, il retint sa rage et demanda calmement mais avec une menace bien visible dans sa voix :
HADÈS ; Persée. Dis moi qui est le salopard avec qui tu m'as trompé. Ne m'oblige pas à le répéter, je m'en voudrais d'abimer ton joli visage.
Il réalisa soudain qu'il était allé trop loin. Il avait porté la main sur sa femme. Il lui avait infligé une douleur physique. En plus de cela, il la blâmait pour un adultère, tandis qu'il l'avait lui aussi trompé. Le souffle coupé, il s'assit par terre et massa ses tempes, doucement, ne comprenant pas ce qu'il lui arrivait. Il gémit doucement :
HADÈS ; Pers', je suis désolé ...
Dernière édition par Hadès Swan le Lun 5 Avr - 15:02, édité 1 fois |
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perséphone c. swan
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| Sujet: Re: Il y a un temps pour le mensonge, et un temps pour les explications.Pv ma femme chérie. Dim 4 Avr - 0:33 | |
| ▬ « Quand on est amoureux, il faut faire attention de bien regarder en bas, car parfois on tombe de très haut et on ne se relève plus. » La vérité mène à la peur, la peur mène à la colère et la colère conduit à la violence.
Perséphone sursauta en entendant le vase en porcelaine que sa mère lui avait offert il y à peu, se briser en mille morceaux sur le sol. Elle posa une main sur sa poitrine, afin de calmer son cœur affolé. Elle avait bien profité des quelques secondes de silence qui s’étaient offertes à elle, mais maintenant, les cris allaient remplacer la tranquillité, ce qui effrayait un peu la jeune femme, qui ne savait pas du tout comment son mari allait réagir à une telle annonce. Elle était seulement certaine d'une chose, il n’allait sûrement pas pouvoir garder son sang-froid. « QUI EST-T'IL ? QUI EST LE PÈRE DE L'ENFANT ? RÉPONDS, TRAÎNÉE !! » Toujours assise au bar, elle leva les yeux vers son mari. Parce que c’était elle est maintenant la traînée ? Et lui qui est il alors ? Comme elle s’en était doutée, il lui demandait son nom, le nom de l’homme, du père de l’enfant, mais ça, c’est bien la seule chose qu’elle ne lui dira pas. Perséphone ne voulait en aucun cas, que le petit garçon perde son père, étant donné qu’il n'a déjà pas de mère. La jeune femme ne supporterait pas de voir son fils verser des larmes à cause d’elle, d’Hadès, elle ne supporterait pas non plus voir Persée dans un orphelinat à attendre qu’une famille veuille bien l’adopter. PERSEPHONE « Parce que tu penses vraiment que je vais te révéler son prénom ? Ca, jamais. Il n’en est pas question, le petit n’a que lui ! » Dit elle en élevant quelque peu la voix. La belle blonde s’attendait à tout, vraiment tout, sauf cela. Sans même avoir le temps d’ajouter quoi que ce soit, elle sentit une douleur envahir sa joue. Elle avait l’impression que celle-ci était enflammée, si Hadès ne l’avait pas ensuite attrapée pour la plaquer contre le mur, elle serait sûrement tombée du tabouret sur lequel, elle était assise quelques minutes plus tôt. Elle sentit le mur froid contre son dos, les mains de son mari la tenant, la serrant de toutes ses forces. La peur s’empara alors d’elle. Si il l’avait frappé une fois, il pouvait très bien recommencer une autre fois. Elle ne l’avait jamais vu ainsi, dans un telle état, ils s’étaient disputés de nombreuse fois auparavant, mais jamais, non jamais il n’avait oser lever la main sur elle. Elle ne savait pas quoi faire, non rien à part attendre qu’il se décide à la lâcher. « DIS LE MOI ! DIS LE ! SON NOM ! JE VEUX SON NOM ! QUE JE LE TUE ! » En entendant ceci, tous son corps se mit à trembler, elle avait l’impression que ses jambes ne la soutenaient plus, qu’elles allaient lâcher, sensation vraiment très désagréable. PERSEPHONE « S’il te plait lâche moi. Lâche moi je t’en prie, tu me fais mal ! » Dit elle, en le suppliant. Quand il la laissa, la relâcha de son étreinte, le premier geste qu’elle fit, c’est porter sa main contre sa joue, toujours aussi chaude, toujours aussi brûlante. Elle le vit se diriger vers le bar, ensuite elle s’appuya à nouveau contre le mur, cacha son visage en posant ses deux mains dessus. Cette fois-ci ce n’était pas des larmes de colère, ou encore de tristesse qui coulaient sur ses jolies joues rose, mais bien des larmes de peur et de douleur. La jeune femme l’entendit vider toutes les bouteilles d’alcool se trouvant dans le bar. Ses tremblements reprirent ensuite de plus belle quand elle entendit Hadès prononcer ceci ; « Persée. Dis moi qui est le salopard avec qui tu m'as trompé. Ne m'oblige pas à le répéter, je m'en voudrais d'abîmer ton joli visage. » Soudain, elle ne voulait plus qu’une seule chose, se trouver loin, très loin de lui. Être en compagnie d’une autre personne, une personne en qui elle pourrait avoir totalement confiance, avec qui elle se sentirait moins vulnérable, avec qui elle ne se sentirait pas en danger. « Pers', je suis désolé ... » Elle se tourna alors vers lui, le vit assis par terre, en train de se masser les tempes. C’était le comble ça, voilà qu’il s’excusait maintenant. Il aurait du mesurer les conséquence de son geste avant. Il avait le droit d’aller voir ailleurs, elle non, alors qu’elle ne l’avait fait seulement que une seule fois, une seule et unique fois. Mais malgré tout elle méritait de recevoir des coups? Stupide raisonnement... PERSEPHONE « C’est le combla ça… » Dit elle doucement, ces quelques mots étaient à peine audibles, car elle n’arrivait plus à arrêta les larmes qui jaillissaient de ses yeux, elle ne pouvait empêcher ses sanglots de reprendre à chaque fois qu’il parlait, qu’elle le voyait, qu’il s’approchait d’elle. Apres avoir prononcé ces quelques mots, elle reprit pendant quelques secondes ses esprits, elle voulu se diriger vers la chambre mais y renonça bien vite quand elle se rappela qu’elle se trouvait en haut, et qu’elle devait pour y accéder, monter 20 marches. Elle choisis alors, de se diriger vers la salle de bain, quand elle fut dans la pièce, elle ferma la pote derrière elle. Tourna ensuite la serrure, afin que celle-ci soit fermée. Ce n’est pas une porte qui allait empêcher son mari d’entrer, mais ici, elle allait au moins pouvoir essayer de ce concentrer, de reprendre ses esprits. Quand la jeune femme se regarda dans le miroir, elle y vit, un visage déformé par la peur, la tristesse. Elle vit tous son corps, ses membres trembler ainsi que son mascara coulé, en dessous de ses yeux . Elle aperçut également, une trace rouge sur sa joue. Quelques instants plus tard, des bruits de pas se firent entendre dans l’autre pièce, quelques secondes plus tard comme elle s'en doutait, la poignée de la porte bougea. La belle blonde souffla un bon coup et s’assit sur le bord de la baignoire, dos à la porte.
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Hadès Swan
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| Sujet: Re: Il y a un temps pour le mensonge, et un temps pour les explications.Pv ma femme chérie. Mar 6 Avr - 1:28 | |
| | adès, d'habitude si calme, aussi posé qu'un juge - parce que c'est ce qu'il était n'est ce pas ? - avait perdu de sa superbe. Il venait de frapper la femme de son éternité, l'avait menacé de la plus dure manière qui soit, et en plus de cela l'avait fait pleuré. Qui était t'il devenu ? La rage, la colère, enfouies au fond de lui étaient à présent des parts entières de son identité, elles étouffaient tout le reste, sans aucun scrupule pour ses principes. Oui, Perséphone et lui s'étaient déjà disputés auparavant. Cependant, il n'était jamais allé aussi loin. Il se rappelait encore quand elle s'était éprise du jeune Adonis, un être charmant et magnifique qui |
inspirait amour et tendresse partout où il allait. À l'époque, il avait été compréhensif, gentil. Dans sa tête une pensée amusante lui trottait alors dans la tête .En effet, la déesse de l'amour elle même avait craqué pour ce jeune homme. Et si cette dernière le voulait, il y avait peu de chance que sa femme remporte le duel. Certes, quand il était mort tué par un sanglier, il avait été ému par les larmes silencieuse de sa nièce. Mais, après tout, Adonis avait beau être magnifique, il n'en restait pas moins humain. Perséphone, sanglotant de peur, alla s'enfermer dans leur salle de bain. Il resta dix minutes à tenter de calmer sa respiration heurtée et douloureuse. Puis, il se leva et alla murmurer à la porte de la salle d'eau. Il soupirait de douce paroles, des mots d'amours, des phrases réconfortantes, dans l'espoir d'apaiser la belle déesse derrière. Puis, comme elle ne venait pas lui ouvrir, il perdit patience et lui ordonna de le faire, haussa la voix. Finalement, comme ultime recourt, il prit du recul et fonça dans l'obstacle qui l'empêchait de voir sa bien aimé. Il le fit à plusieurs reprises, et finalement la porte céda sous la force du dieu. Là, il sentit son coeur chavirer. Perséphone des larmes coulant sur son joli visage, avait une marque rouge sur la joue. Il lui avait infligé cela. Au début soucieux, il avança une main pour toucher la pommette meurtrie. Mais sa femme, apeurée, recula, fuyant ce contact. Il n'insista pas et se contenta de la contempler. Elle était magnifique, dans son effroi. Ses cheveux blonds étaient en bataille, ses yeux bleus brillants. La déesse était admirable, courageuse, et intimidante. Rompant le silence de leur couple à présent endeuillé par les révélations qu'ils s'étaient faîtes il y a peu, HADÈS ; « Je n'aurais pas du m'emporter ainsi. Et j'aurais quelque chose à dire, si tu me le permet . » Il lui fit la petite moue coupable dont elle raffolait d'habitude, pesa ses paroles, redoutant un peu ce qu'elles impliquaient. Mais dans certaines circonstances, il est bon d'être pragmatique et juste. Et c'est ce qu'il essayait de devenir. HADÈS ; « Ma conduite est inexcusable. Je doute que tu me la pardonnes un jour, je ne sais si j'arriverai moi même à me pardonner et à dormir tranquille après cela. » Faisant un pas précautionneux vers sa blonde, il lui sourit tendrement. HADÈS ; « Je comprendrais que tu me quittes . D'ailleurs, je t'invite à le faire dès maintenant . Cela t'éviteras des souffrances supplémentaire . Ta mère sera contente, en plus, depuis le temps qu'elle attend ça . « Cependant, bien que je n'ai aucun espoir quand à la suite des évènements, je voudrais que tu saches que, si un jour tu veux de moi à tes côtés à nouveau, je t'attendrais, sagement . « Aucune femme ne t'arrive à la cheville, amour. » Il l'embrassa doucement sur le front, puis descendit pour toucher délicatement ses lèvres rosées et tendre. Il y déposa un baiser court, puis partit préparer sa valise, la laissant interdite, assise sur leur luxueuse baignoire où ils avaient passé tant de bons moments. Levant les yeux au ciel, il maudit les dieux nouveaux, sans qui rien de tout cela ne serait arrivé. ==> Tu RP et ensuite c'est finit ? <==
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perséphone c. swan
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| Sujet: Re: Il y a un temps pour le mensonge, et un temps pour les explications.Pv ma femme chérie. Sam 10 Avr - 15:20 | |
| ▬ « Quand on est amoureux, il faut faire attention de bien regarder en bas, car parfois on tombe de très haut et on ne se relève plus. » La fin, quand c'est fini, comment le sait-on, comment fait-on, comment ça finit ?
- Perséphone n’avait pas douté une seule minute que la porte de la grande salle de bain retiendrait son mari, âpres lui avoir murmuré quelques mots doux derrière la porte, ainsi que de lui ordonner de venir ouvrir, il se résigna à enfoncer cette fameuse porte. Non, rien avait fait changer la belle déesse d’avis, pour le moment tout ce qu’elle voulait c’était être seule. Elle avait besoin de se calmer et de réfléchir à tout ça calmement, et non dans la précipitation. Elle ne se retourna pas tout de suite en entendant la porte céder sous la force de son mari, elle n’avait pas envie de lui faire face pour le moment et la dernière chose qu’elle voulait c’était encore de devoir l’affronter, elle avait déjà eut assez d’émotion forte pour aujourd’hui, elle était saturée. Quand la belle blonde vit la main d’Hadès, cherchant à toucher sa pommette endolorie, elle recula d’un geste brusque, elle ne supportait plus son contact, du moins pour le moment, tout c’était bousculé dans son esprit, elle avait l’impression que c’était devenu un grand, un énorme chantier. Intérieurement, elle essayait de calmer ses sanglots, elle avait l’impression que ses yeux était desséchés, comme si elle n’arrivait plus à pleurer tellement qu’elle avait versé de larmes auparavant. La belle blonde, le savait, le sentait, le dieu des enfers étaient en train de la regarder, fixer, contempler ? Elle ne leva pas une seconde les yeux, car elle n’avait pas envie de croisé son regard. Elle n’en pouvait plus de se silence, pourquoi avait il enfoncé cette porte si c’est pour rester planté ainsi devant elle, il aurait alors mieux fait de la laisser seule. Le silence dura encore quelque minute, jusqu’au moment ou il fut enfin rompu, rompu par Hadès. La jeune femme craignait un peu les paroles qui allaient sortir de la bouche du Dieu, elle n’était pas sure de pouvoir encore supporter des phrases blessantes, ou encore un interrogatoire. Heureusement, il lui dit vraiment tout autre chose. « Je n'aurais pas du m'emporter ainsi. Et j'aurais quelque chose à dire, si tu me le permet. » C’est alors que la belle déesse leva enfin, les yeux vers lui, il était temps. Quand elle l’aperçu, elle remarqua directement la moue si attendrissante afficher sur son visage, d’habitude, elle ne pouvait résister à ce regard, mais la, c’était différent, elle essayait de ne rien montrer de ce qu’elle ressentait pour le moment. Elle ne désirait tout simplement pas, qu’il arrive à lire sur son visage ce qu’elle ressentait à ce moment précis. Perséphone l’écouta attentivement, quand il lui dit que sa conduite était inexcusable, et que lui-même n’était pas sur d’arriver à dormir à cause de ça, elle sentit son cœur se serrer, non pas qu’elle était triste pour lui, mais tout simplement car elle ne s’attendait pas à ceci. Encore une fois, quand il s’approcha d’elle et lui souri, elle baissa les yeux, tout simplement car elle n’arrivait plus à le regarder en face, tout d’abord parcequ' elle était submergée d’une pointe de mépris envers lui, mais aussi de honte envers elle, peut-être qu’au final elle n’aurait pas du lui parler de son aventure avec John. Attentivement, elle écouta la suite du discours que son mari était en train de lui déballer. Il est clair que sa mère serait la femme la plus heureuse du monde si elle savait sa fille célibataire. Dans son esprit soudain, elle pensa que Demeter se ferait une joie d’essayer de lui trouver quelqu’un d’autre, pour ensuite aller narguer son frère. Le cœur de la jeune femme se serra, quand elle entendit les paroles suivantes de son mari. Etait-il prêt à l’attendre ? Vraiment ? La belle blonde n’en était pas certaine, mais alors vraiment pas du tout, il n’avait jamais eut de mal à trouver de la compagnie prés des femmes, c’est clair aucune d’entre elles ne lui résiste au plus grand désespoir de la déesse bien sur. « Aucune femme ne t'arrive à la cheville, amour. » Cette simple phrase fut chavirer son cœur, pas étonnant quand on est aussi sensible que Perséphone, mais il est vrai qu’entendre cela de la bouche d’un homme ça fait toujours plaisir. Quand il s’approcha d’elle, et déposa un baiser sur son front, elle ne fuya pas son contact, car un sentiment de solitude envahit la jeune femme ainsi que de tristesse, elle ne savait pas si ils se remettraient ensembles et quand elle le reverra. Un frisson lui parcourut, quand elle sentit les douces lèvres de son mari se déposer sur les siennes, elle le regarda par la suite quitter la salle de bain. Elle resta dans la salle d’eau, jusqu’au moment ou elle entendit la porte d’entrée claquer. Et voilà, maintenant elle se retrouvait seule, seule dans cette grande maison…
The End
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