La nouvelle élève

Personne n’aime être le nouveau. En tout cas pas moi. Tous les regards sont braqués sur nous ou alors on est complètement ignoré. C’est une sensation désagréable. J’avais déjà des difficultés à supporter le regard constant des autres élèves de mon ancien lycée, ce n’était pas pour éprouver encore cela. Mais je n’avais pas véritablement le choix. Ma mère n’avait pas accepté que je n’aille pas au lycée.

« Je pourrais étudier par correspondance. Comme cela j’aurais tout le temps de partir à la recherche de ses dieux. »

Mais quand ma mère veut quelque chose… et bien elle l’obtient. De plus elle avait ajouté que certains dieux étudiaient au lycée. Je n’avais plus qu’à opiner du chef.

.....

Je m’étais levé sans entrain ce matin. Je m’étais rendue dans la cuisine de notre nouveau loft et j’avais avalée un bol de céréales. Puis je m’étais douché et coiffé. J’avais ensuite enfilé un jean et un sweat-shirt. Quand ma mère était venue me voir elle ouverts les yeux comme de soucoupes.

« Tu ne comptes pas aller au lycée comme ça ? C’est une nouvelle ville et un nouveau départ. Profites-en pour te faire des amis. Et faire bonne impression. »

« Et si je n’ai pas envie ? »

Ma mère ma sourit et m’a tendu un paquet.

« C’est de ton père. Il sait que tu aimes la mode asiatique et il t’envoie cette tenue pour ta première journée. »

C’était vrai que depuis quelques mois je m’étais intéressé à la mode vestimentaire asiatique. J’aimais bien. Je passais mes journées à surfer sur un site coréen et à dessiner de nouveaux modèles. Evidemment mon père était au courant. Comment ? Je l’ignorais et ma mère aussi. Enfin c’était ce qu’elle disait.

Ma mère m’avait emmené au lycée Roosevelt en voiture. Elle me déposa devant l’entrée et me souhaita une bonne journée. Je l’embrassai sur la joue avant de sortir. Je me regardai dans les vitres de la voiture. Je portais une robe bleue à fleur par-dessus un T-shirt gris. Comme il faisait un peu froid, j’avais mis un gilet blanc et mes converses noires. Quant à mes cheveux, je les avais laissé lisses. Ils tombaient sur mes épaules.

Spoiler:

Je me souris et me retournai. La dame de l’accueil me donna mon emploi du temps et un plan de l’établissement. Je me rendis à mon premier cours : mathématiques. Beurk !

Les autres élèves étaient déjà assis. Le professeur me regarda tandis que je lui tendais une feuille jaune. Il le lu et se tourna vers les autres élèves.

« Je voudrais vous présenter une nouvelle élève : Ismène Beauregard. Elle nous vient de France. Allez vous asseoir à côtés de… »

Il parcourait la salle du regard, me cherchant une place.

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Aujourd'hui j'étais assez motivé pour aller aux lycée allez savoir pourquoi... J'ai enfilé une robe à 1000 dollars et un gilet par dessus qui ne coûtait pas beaucoup moins chère, en fait je voulais être belle car aujourd'hui en math j'étais assise à cotés de Hélios et j'avais envie de lui plaire voilà la raison pour laquelle j'étais motivé, plus les jours passait plus le visage et la voix de Hélios hantait mon esprit. Enfin quand je dit qu'il était dans mon esprit ne le prenez pas comme si j'étais amoureuse de lui, non pas du tout, mais je ressentais un truc assez étrange pour lui et puis de toute façons j'étais avec Andromaque, c'était lui mon petit copain et personne d'autre!

Sur le chemin entre l'appartement et le lycée, le vent faisait voler mes cheveux dans mon dos, remplissant mes narine d'un parfum printanier, j'adorais cette odeur elle m'apaisait. C'est souriante que je suis arrivé au lycée. Les jeunes dans la cours se racontait leur soirée de la veille, moi je n'avais pas tellement d'amis, Volupté n'arriverais pas avant deux heures, Andromaque n'étais plus au lycée et j'avais beau chercher je voyais l'ombre de Hélios nul part. Bof tant pis, j'avais juste passé une heure trente à me préparer pour lui, dans le fond ça représente quoi une heure trente quand on est immortelle? J'avais beau être née que depuis quelques semaines, je voyais bien que ma perception du monde était différente de celle des autres. Pour en revenir au troupeau d'adolescent qui se trouvait dans la cour, tous les jeunes qui le composaient étaient en pleine conversation et je me sentait du coup affreusement seul. Certains garçons se retournaient pour me voir passer mais c'est en solitaire que je me suis rendue dans la salle de cour.

Le prof était déjà là, je n'ai pas pût m'en empêcher, quand j'ai aperçue son pull j'ai rigolé. Il n'a rien remarquer, du moins il n'a pas daigné me dire que se moquer des professeur ça ne se faisait pas. Se n'est pas que je ne le savais pas mais je vous jure qu'un pull vert à carreau c'est vraiment comique. Retournant à mes penser précédente (c'est à dire Andromaque et Hélios) je me suis assise à mon siège habituel et j'ai attendue que les autres arrive en griffonnant des «A» (pour Andromaque) et des «H» (pour Hélios) sur une feuille. «AH» ces deux lettres résumaient bien mon état d'esprit, j'avais envie de crier, la vie même pour une Déesse ce n'est pas si facile, surtout quand il s'agit d'amour.

Le cour avait commencé depuis dix bonne minutes et Hélios n'était toujours pas là, En gros je me retrouvait toute seul. Enfin pas pour longtemps. Une fille est entré dans la classe. Elle avait l'air un peu perdu, le professeur lui à proposé la place à coté de moi, j'ai eus envie de rétorquer que cette place n'était pas libre et que Hélios allait arriver mais la fille avait l'air d'avoir tellement envie de s'asseoir (ou de partir en courant je ne sais pas) que je n'ai pas eus le coeur à la rejeter. Elle est venue s'installer à coté de moi et elle à sortit ses affaire. Je l'ai alors regarder plus attentivement. Elle était bien habillé et allez savoir pourquoi elle dégageait une odeur qui me faisait penser à l'eau. Mais l'eau dans le sens divin du terme... Divin?! Il faut que j'en sache plus sur cette fille, prenant l'air le plus sympathique que je savais faire j'ai dit:

SÉLÉNÉ «Salut, sympa tes fringue!»

Tous les élèves étaient installés. Le professeur passait chaque élève en revue et je me demandais si il ne le faisait pas exprès de prendre tout son temps de cette manière. J’hésitais entre lui dire de laisser tomber et quitter la salle de cours ou foncer à la première place libre. Puis le professeur m’a enfin désigné une place, à côtés de Séléné Swan. Je m’y suis rendue en baissant la tête. La jeune fille ne semblait pas ravie de me voir à côtés d’elle. Tant pis, je n’avais pas d’autre endroit. Elle me complimenta sur mes vêtements. J’étais agréablement surprise. Sans m’en rendre compte je lui ai sourit. Un sourire radieux et sincère. Depuis combien de temps n’avais-je pas sourit ainsi ?

« Merci… Séléné c’est bien ça ? »

J’étais contente de bien comprendre tout ce qu’on me disait. Ma mère était un peu snob sur les bords et elle m’avait envoyé dans une école bilingue. Ainsi je parlais aussi bien anglais que français. Mais j’avais un peu peur des différents accents. Pour le moment je m’en sortais plutôt bien. J’avais parfaitement compris la secrétaire, le professeur et ma voisine de table.

« Ta tenue est très jolie aussi. »

Wooh ! Je n’avais jamais autant parlé à quelqu’un en si peu de temps. Je baissai la tête sur mon cahier mais je continuais d’observer Séléné du coin de l’œil. Elle vraiment belle. Pas jolie, mais belle. Elle dégageait une aura lumineuse. C’était étrange comme impression. Je ne trouvais pas les mots justes. Elle semblait appartenir à une espèce supérieure aux autres élèves de cette classe. Serait-il possible que… ?

Il devait être dans les sept heures vingt, quand je décida de me réveiller. J'avais complètement oublier de mettre mon radio réveil à sonner, et je couru directement dans la salle de bain, afin de prendre ma douche, et d'être un peu potable pour aller au lycée. J'étais à ma dernière année, et l'année prochaine je visais pour aller en étude de droit. Je me coiffais à la va vite dans un miroir, puis alla dans la cuisine, histoire de me faire un bol de céréales. J'engloutis le tout en cinq minutes top chrono, puis prenais mes clés de voiture, afin d'essayer de ne pas être en retard.

Mais malheureusement, je dû passer à la vie scolaire, afin de déclarer mon retard. Je me croyais encore un véritable gamin à faire toute cette paperasse, tout cela pour un seul retard de cinq minutes. Mais bon, quand on est obligé.. Après tout cela, j'allais en direction de ma salle, frappa à la porte, et entendis le « entrée » du professeur. Je lui souriais d'un air désolé, même si je ne l'étais pas plus que cela, et alla m'assoir dans le fond de la classe, derrière Séléné, une des filles les plus belles de la classe, petite-amie d'Andromaque, mon meilleur ami. Mais pour une fois, ce n'était pas elle qui retenu mon attention, une fille, était à côté d'elle, et il ne me semblait pas l'avoir déjà vu auparavant. Séléné me fit un petit sourire amical. Je commençais donc à lui parler, enfin, à lui faire des signes, plus hilare qu'autre chose, voulant savoir qui était la jeune fille à ses côtés. A vrai dire, elle était vraiment pas mal, et je voulais savoir au moins c'était quoi son prénom.. Histoire de lier de nouvelles connaissances quoi !

SELENE : « Elle s'appelle Ismène, elle est nouvelle ! » me chuchotait-elle.

A vrai dire, je crois qu'elle avait compris que j'avais de très grandes chances de m'intéresser à cette nouvelle petite arrivante. D'ailleurs Ismène tourna la tête, et cela ne fit que confimer ce que je pensais : elle était vraiment belle.

PÂRIS : « Ah cool, Salut, je suis Pâris Dawson ! » me présentais-je, histoire de la mettre un peu dans le bain.

Bizarrement, dans la classe, je sentais une odeur d'eau. Ouais, comme quoi l'eau ça a une odeur. Mais là c'était ni les robinet, ni les égouts. Je crois que ça provenait d'Ismène, mais je me voyais mal la renifler en plein cours. Je me disais que j'aurais d'autres occasions de sentir son odeur, mais c'était vraiment étrange...

Je tâchais de suivre le cours mais je ne parvenais pas à me concentrer. Je n’arrêtais pas de penser à la jeune fille à côté de moi. Séléné Swan. Elle m’intriguait à un point que je ne pourrais expliquer. Pour attirer mon attention elle devait vraiment être spéciale, sinon je ne l’aurais pas remarqué. Elle était certainement spéciale. Mais je n’arrivais pas à… Etait-il possible qu’elle soit vraiment ce que je pensais ? Tous les lycéens New Yorkais ne pouvait pas être comme elle. Non elle était vraiment unique.

Quoique j’aurais mieux fait de me taire. A ce moment précis, un garçon entra dans la salle. L’expression « beau comme un dieu grec » avait tout son sens quand on le voyait. Il était juste… Eblouissant. D’une beauté… incendiaire. Incendiaire ? Allez savoir pourquoi ce mot m’est venu à l’esprit. Je baissai rapidement la tête mais je devais bien avouer que j’étais resté un bon moment en admiration.

Il vint s’asseoir derrière nous. Je fixais avec intérêt les lignes de mon cahier. Je l’entendis bouger et Séléné lui répondre. Je tournai la tête vers eux. Le garçon se présenta : Pâris Dawson.

« Salut. »

J’avais parlé d’une toute petite voix. Je devais avoir l’air cruche ! Mais il devrait être interdit d’être aussi beau. Ce Pâris était aussi spécial que Séléné, j’en étais persuadée. Il était si… beau, ça ok. Mais il y avait autre chose. Il était chaleureux et agréable, comme le feu d’un foyer. Heureusement qu’il ne m’entendait pas dire autant d’âneries.

L'arrivée de Pâris en cour de math, une entrer mémorable! Déjà pas mal de fille l'on déshabillé du regard, faute de Hélios on prend Pâris, puis il est venue s'asseoir derrière la nouvelle et moi. L'un et l'autre n'avait pas l'air indifférent à leur charme mais le fait que Pâris ne me regarde pas comme la seul fille vraiment belle ici ne m'a pas fait plaisir mais après tout j'avais déjà son meilleur ami Andromaque et puis un peu Hélios, je n'allais pas en plus commencer à faire ma jalouse avec lui! J'ai alors regardé mes deux jeunes tourtereaux qui se regardaient timidement, enfin Ismène regardait Pâris timidement, lui par contre ne se gênait pas pour dévisager la jeune fille! Et sa me faisait rire!

Après quelques minutes de silence un peu lourd je dois vous l'avouez, j'ai entrepris de faire le dialogue entre les deux puisque apparemment Ismène était devenue muette et que Pâris n'avait pas l'air de trouver quoi dire. Avant d'ouvrir la bouche j'ai inspecter chacun de mes deux voisins, Ismène était bien habillé, bien coiffé et cette petite aura magique qui l'a rendait encore plus belle (J'essayais en vain de chercher d'où lui venait cette aura mais apparemment les Dieux n'étaient pas avec moi pour cette fois, bien que cela me mettait hors de moi je devais rester dans l'ignorance encore un peu...) Quand à Pâris, ah Pâris je pourrais vous écrire des lignes et des lignes sur lui, ses yeux, ses cheveux, Et lui aussi avait cette aura magique qui lui allait si bien (ne pas savoir pourquoi il l'avait m'énervait mais au bout d'un moment je m'étais habitué),son corps en général en fait, il était vraiment bien foutu, mais voyez vous se n'est pas lui que j'avais dans la tête jour et nuit alors non, je ne pourrait finalement pas vous écrire des lignes et des lignes sur le beau jeunes hommes, même en y mettant toute la bonne volonté du monde. Enfin bref, revenons au sujet principal, Ismène et Pâris (et moi puisque je suis aussi là). Je me suis retourner, le prof à grogner, ça m'a fait sourire, il n'avait toujours pas compris que en cour je faisais se que je voulais. Je l'ai regarder dans les yeux et puis il à repris le cours, je me suis une nouvelle fois retourner et cette fois il n'a pas grogné (heureusement pour lui, je vous le dit) Pâris m'a sourit, je lui es aussi sourit. Et lançant de petit regard furtif à Ismène j'ai chuchoté à Pâris pour que Ismène n'entende rien.

SÉLÉNÉ «Avoue, elle te plais?»

L'air de rien je me suis tourner vers ma voisine et avec un petit air innocent, je me suis rapproché d'elle et d'une voix mesquine je lui est dit

SÉLÉNÉ «Encore une que le charme de Pâris ne laisse pas indifférente! Alors c'est quoi qui te plait le plus, ses yeux? Perso moi je les adores mais après se n'est qu'un avis personnelle... Oh fait merci de m'avoir retourner le compliment sur ma tenue.»

Après un petit moment, je ne savais pas trop quoi raconter aux filles, donc je me suis senti obligé de suivre le cours, même si je me faisais, vraiment, chier, désolé de l'impolitesse, mais là, j'étais vraiment à la limite d'étriper le professeur. Il m'es souvent arrivé de faire naître un incendie, comme ça nous irons dans la cours, et nous n'aurons plus ce professeur sur le dos. Bien sûr j'aurais contrôler le feu, afin que personne ne puisse être blessé, ce n'était pas du tout mon intention. Ce n'est que quelques minutes après, que Séléné revint m'adresser la parole.

J'avoue que parfois je pensais à Séléné. Elle était vraiment magnifique, et tout comme Ismène, elle dégageait quelque chose de différent. Peut-être qu'elles étaient dans le même cas que moi, mais j'avais du mal à leur demandé cash, si elles auraient pas un pouvoir magique. Surtout que si ce n'était pas le cas, elles me prendraient vraiment pour le blaireau de service. Donc je préférais m'abstenir, et mener ma petite enquête en silence.

SÉLÉNÉ «Avoue, elle te plais?»

Si Ismène me plaisait ? Bien sûr, comme toutes les belles filles. Sauf qu'avec Ismène, je me sentais étrangement attirée par elle. Cela se voyait que nous étions les deux extrêmes. Elle était plutôt timide, tandis que moi, j'aime quand on me regarde, que je sois le sujet de divertissement des filles. Ismène sentait l'odeur de la mer, à trois kilomètre, tandis que moi, je devais peut-être sentire le feu, ou la braise, enfin, un truc en rapport avec le feu non ? En tout cas, Séléné avait visée juste. De toute manière, je savais qu'Ismène ne s'intéressait pas le moins du monde à moi, alors bon, mais comme on dit « qui ne tente rien, n'a rien. » Et bien moi, je vais tenter.

PÂRIS « Pas qu'un peu ! » m'exclamais-je avec un énorme sourire, et un clin d'oeil.

Je comprenais alors que Séléné, essayait sans doute de m'arranger un coup avec la petite nouvelle... Et moi, je savais qu'après les cours, j'irais en apprendre un peu plus sur celle-ci, enfin, la connaître d'avantage...

Le silence s’était installé. J’esquissai un sourire et me retourna. Je recopiais ce que le professeur venait d’écrire au tableau. Comme si cela m’intéressait. En fait, je n’arrêtais pas de penser aux personnes assises à côté de moi. Séléné et Pâris. Il n’était pas normaux ces deux-là. Il fallait que j’enquête. Mais je ne savais pas comment m’y prendre. Je ne pouvais pas demander directement. Je devais réfléchir. Peut-être que je pourrais essayer de poser des questions implicites ou des allusions que seuls les demi dieux et divinités pourraient comprendre.

Perdue dans mes pensées, je n’entendis pas Séléné se pencher vers moi.

SÉLÉNÉ «Encore une que le charme de Pâris ne laisse pas indifférente! Alors c'est quoi qui te plait le plus, ses yeux? Perso moi je les adore mais après ce n'est qu'un avis personnel... Oh fait merci de m'avoir retourner le compliment sur ma tenue.»

J’ai cru que j’allais m’étouffer. Oh non ! Cela se voyait tant que ça ? Moi qui d’habitude ne montrais rien de mes sentiments. Enfin c’était plus facile vu que je n’en avais pas vraiment. Les autres élèves me surnommaient « Ice Doll ». Je pouvais constater que la Ice Doll était en train de fondre à vue d’œil. Je ne savais plus où me mettre et je sentais mes joues s’enflammer. Je tentais de dissimuler mon visage dans mes cheveux et de faire semblant de m’intéresser au cours. Je jetai un regard vers Pâris en souhaitant très fort qu’il n’ait rien entendu.

« Arrêtes, il pourrait t’entendre. C’est gênant. »

Pas très convainquant. Maintenant c’était évident que Pâris ne me laissait pas indifférente. C’était bien ma veine. J’étais à peine arrivée et me voilà déjà embarquer dans la galère. Je connaissais à peine Séléné, je ne pouvais pas me confier comme ça. Mais elle avait visé juste.

Voilà c'est nul parce que vous m'avez speedé!

Oh ils sont trop mignon, l'un avoue l'autre essaye d'une façons plus que horriblement maladroite de cacher la vérité. J'ai souris à l'un et à l'autre et j'ai glisser à Ismène «T'inquiète pas il est sourd comme un peau» j'ai rigolé puis j'ai fait un grand sourire ) Pâris qui à fait de même, puis j'ai continuer à l'oreille d'Ismène «Et puis t'as le droit de le trouver beau, je te jure que personne t'en voudrais... Le contraire serait même étonnant!» Elle allait ouvrir la bouche mais en deux seconde je me suis retourner vers Pâris et je lui est dit assez fort pour que presque tout nos voisin nous entende

SÉLÉNÉ «Oh mais j'y pense, la prochaine fois vous vous mettrez à coté, parce que comme Ismène t'es à la place d'Hélios et qu'il sera là la prochaine fois comme Pâris lui est tous seul comme un pauvre malheureux, je suis sure que tu sera ravis de lui tenir compagnie, pas vrai Ismène? Et puis Pâris ça ne te dérange pas?»

Je l'avoue, parfois je manque de finesse, mais là voyez-vous, la finesse on en avait clairement rien à faire, j'avais juste envie de jouer les entremetteuse parce que Pythagore et compagnie mes parents en connaissaient un rayon et j'avais autre chose à faire que de suivre des cours de math que de toute façons j'apprendrais chez moi ce soir en deux seconde! Enfin bref pour en revenir à mes deux jeunes tourtereaux, Ismène était plus rouge que jamais, c'était à mourir de rire mais bien sur, je n'ai pas ris, je ne suis pas si méchante que ça... Pâris lui avait l'air au ange, ça faisait plaisir à voir et puis il avait vraiment une mine radieuse aujourd'hui en fait il était vraiment beau, c'est vraiment bizarre que je ne l'ai pas remarquer plus tôt, peux être que la présence soit d'Andromaque sois d'Hélios gâchait toujours la perception que j'avais du blondinet? «Nan mais Séléné Swan! Tu sort avec Andromaque et tu craque en plus pour Hélios! Arrête de penser à Pâris» Me disais-je, en fait je devais juste être jalouse qu'on ne s'intéresse pas à moi...

SÉLÉNÉ «Oh mais j'y pense, la prochaine fois vous vous mettrez à coté, parce que comme Ismène t'es à la place d'Hélios et qu'il sera là la prochaine fois comme Pâris lui est tous seul comme un pauvre malheureux, je suis sure que tu sera ravis de lui tenir compagnie, pas vrai Ismène? Et puis Pâris ça ne te dérange pas?»

J'avouais que le faite qu'elle dise cela ne me fit pas rougir. Je ne rougissais que très rarement pour vous l'avouer. Je ne rougissais jamais quand j'avais chaud, car j'étais en permanence en chaleur. Enfin, pas au niveau que vous croyez, mais au niveau des pouvoirs je vous parle. Toutes les personnes qui ont osé touché ma main un jour, se sont tous aperçu que j'étais chaud voir limite brûlant. Mais le truc que je comprenais, c'était que ce n'était pas tellement la tasse de thé d'Ismène, les filles pas assez discrètes dans le genre de Séléné. J'avais vraiment envie de lui dire de se taire, même si j'acceptais parfaitement qu'Ismène vienne à mes côtés le jour d'après. Alors j'avais une envie de jouer le petit jeu de Séléné, afin de la rendre, elle aussi mal à l'aise.

PÂRIS : « Et comme ça Séléné pourra draguer tranquille le petit Hélios, qui a toutes les filles à ses pieds, ben écoute, ça me convient très bien Sel ! » fis-je sur le même ton qu'elle.

Elle n'avait pas dû s'en rendre vraiment compte, mais le fait qu'elle fasse un peu son intéressante ne me déplaisait guère, mais Ismène était carrément pas du tout dans le même délire. Je souriais à présent à Séléné, qui avait l'air plutôt mal à l'aise à son tour. Ben quoi ? Ca se voyait à trois kilomètres que Séléné draguait Helios la première fois qu'ils se sont parlé. Elle lui faisait les yeux doux, et je crois même qu'Helios n'avait pas tellement capté le message qu'elle voulait lui faire passer. Puis j'avais trouvé ça aussi bizarre qu'ils se soient barrés en plein milieu du cours, en se donnant la main. Même si elle sortait avec Andromaque, je ne voulais pas entrer dans les histoires amoureuses des personnes. C'était leur problème après tout !

Je ne savais pas trop comment je me sentais, à cet instant même, mais j'étais un peu déstabilisé à vrai dire. Je savais souvent comment m'y prendre avec les filles, et je pensais qu'Ismène avait plutôt l'air d'être une fille un peu réservée, alors lui foutre la honte comme ça, c'était pas pour elle sans doute. Et le truc, c'est que je ne contrôlais pas bien mes pouvoirs, et encore moins les sentiments qui l'accompagnait. Je fis sortir une flamme de ma main, et elle crama ma feuille. J'eus le reflex de l'éteindre, croisant les doigts pour que les filles n'avaient rien vu, ni les autres élèves, roulant en boule la feuille en question, incognito.

Moi ça me convient ♥ xD

[Meuh non elle est bien ta réponse Sél', moi par contre je n'avais pas d'idée pour le relancer dsl]

Ma réponse n’a fait que rire Séléné. Puis elle m’a glissé que je n’avais pas à m’inquiéter parce que Pâris était sourd comme un pot. Je n’y croyais pas vraiment. Mais on n’était d’accord sur un point, il était beau et que penser le contraire serait étonnant. J’allais lui rétorquer que ce n’était pas une raison, mais elle ne m’a pas laissé le temps.

SÉLÉNÉ «Oh mais j'y pense, la prochaine fois vous vous mettrez à coté, parce que comme Ismène t'es à la place d'Hélios et qu'il sera là la prochaine fois comme Pâris lui est tous seul comme un pauvre malheureux, je suis sure que tu sera ravis de lui tenir compagnie, pas vrai Ismène? Et puis Pâris ça ne te dérange pas?»

PÂRIS : « Et comme ça Séléné pourra draguer tranquille le petit Hélios, qui a toutes les filles à ses pieds, ben écoute, ça me convient très bien Sel ! »

Bon sang mais faîtes qu’ils se taisent ! Je jetai un regard suppliant au professeur. Il tourna la tête vers nous et il paraissait agacé mais quand son regard croisa celui de Séléné il se calma aussitôt. Bizarre…

Mais je devais voir le côté positif de tout cela. Si je venais m’asseoir à côté de Pâris, je resterais proche de lui et de Séléné. Je pourrais en savoir plus sur eux. J’étais persuadée qu’ils étaient différents des autres. Ils étaient supérieurs…

Je me retourna vers Pâris et lui fit un grand sourire et un signe de la main pour signifier « ne fais pas attention à ce qu’elle raconte ». Je sentis une odeur de brûler mais comme je ne vis rien, je n’y prêtai pas attention. Quelqu’un s’amusait sûrement avec son briquet. Maintenant j’espérais juste qu’ils allaient arrêter de parler haut et fort. Et que le cours allait bientôt se terminer.

Quoi?! Non mais je rêve! «Et comme ça Séléné pourra draguer tranquille le petit Hélios, qui a toutes les filles à ses pieds, ben écoute, ça me convient très bien Sel !» Depuis quand Pâris me parlais comme ça?! Je lui jeter un regard tellement haineux que je pense que si je l'avais réellement voulut il serait mort! Et là je ne rigole pas! Je ne draguais pas Hélios. Pâris devais faire allusion à la fois ou on étaient partit Hélios et moi main dans la main en plein milieu d'un cour... Ok je comprend que sa puisse paraître bizarre mais c'était loin d'être de la drague, si j'avais voulue draguer le garçon le plus désiré de tout le lycée, croyez moi je m'y serais prise autrement! Enfin bref j'ai arrêter de lancer mon regard assassin à Pâris quand ça à commencer à sentir le brûler, je pense que tout le monde avait plus ou moins sentit mais c'était une sorte de solidarité de pas souligné au prof que quelqu'un devait jouer avec son briquet, parce que de toute façons je ne vois pas se que ça pouvait être d'autre... Enfin l'odeur venait du coin de Pâris, ça par contre c'était bizarre, mais il venait de bien me remettre à ma place, alors je me suis retournée et oui, j'ai fait la gueule. Vite fait j'ai dit dans un soupire à Pâris

SÉLÉNÉ «Toi quand tu sais pas tu te la ferme!»

Ah je vous assure ça petite remarque m'as mit hors de moi, j'avais vraiment envie de le carboniser sur place heureusement pour le petit blondinet, mon père m'avait interdit de tuer des gens, j'ai pas trop compris pourquoi le Dieu des morts ne voulait pas que je tue des gens, après tout pourquoi je pourrais pas... Mais je lui est quand même obéi... Pour une fois! Essayant tant bien que mal d'ignorer mon voisin de derrière je me suis occupé de la petite Ismène.

SÉLÉNÉ «Pff c'est vraiment un crétin ce mec... Il est peux être mignon mais c'est un idiot profond! Bon et sinon, pourquoi t'es à New York?»

Oui je suis rancunière! Et j'allais lui faire payer, enfin je sais que ça ne va pas durée longtemps dans 10 minutes au plus j'aurais arrêter mais c'est pour le principe! On ne fout pas la honte à Séléné Swan, on ne fout pas la honte à la fille de Hadès et Persephone, c'est à ses risque et péril! Finalement non, je n'arrivais pas à ignorer Pâris, alors je me suis mise à réfléchir, je me suis demander qu'est ce que mon père ferais pour se venger (c'est pour dire à quelle point il m'avait mise en colère, le sujet «Hélios» était un sujet qu'il fallait mieux évité en ma compagnie...) Soudain j'ai eu une idée, je n'attendais plus que le bon moment...

Bien évidemment, je savais que j'avais touché le point sensible de Séléné : Helios. Elle s'était mise dans une rage folle, mais, ça en valait vraiment pas la peine. Après tout, elle, elle m'avait bien charié sur Ismène, et ça n'avait pas l'air de plaire non plus à la miss Beauregard, mais pourtant elle n'avait rien dit. Séléné m'avait regardé avec un regard qui me faisait limite penser aux enfers. Depuis que Psyché m'avait dit que j'étais le fils d'Hestia, je m'intéressais de plus près à la mythologie, enfin, que depuis trois jours. J'allais être sur mes gardes tant que Séléné serait à mes côtés cette fois-ci.

Dès que je l'avais entendu dire à Ismène que j'étais un crétin, alors là sérieux, ça m'avait vraiment pas plus. Non mais pour qui elle se prenait cette fille ? Elle se croyait réellement tout permis ! Vraiment, on tombait dans des gamineries pas possible. Je sentais le feu en moi, qui bouillonait, comme si que j'allais exploser, telle une bombe. J'avais vraiment du mal à me contrôler, moi et mon pouvoir. Je le trouvais vraiment difficile. Mais il en fallait généralement beaucoup pour m'énerver. Et là je l'étais. Même si il n'y avait pas tellement de raisons, c'était le regard noir que Séléné qui m'avait mis hors de moi. Si elle se croyait vraiment la plus forte.

PÂRIS : Mais t'as quel âge Séléné ? Tu te comportes vraiment comme une gamine ! Tu vas vraiment en faire tout un plat de ça ? C'est bon c'est que Hélios, je vois vraiment pas pourquoi tu t'énerves pour une chose si minime.

Je ne le remarquais pas moi-même, mais la, je faisais vraiment peur. Mes yeux n'étaient plus bleus, mais d'un rouge, extrêmement vifs, comme si que j'allais exploser, d'un coup. Je ne parlais plus, mais criais à moitié. Je voulais tout détruire. Rapelons le, tout ça pour un regard. Mais celui de Séléné n'était pas comme les autres, je le sentais magique, il faisait flipper. Mais moi, contrairement aux autres personnes, je ne me taisais pas, comme elle me l'avait dit auparavant. Désormais j'étais plus que sur les nerfs. Et si quelqu'un osait me titiller, je le cramerais.

La remarque de Pâris n’avait pas plu à Séléné. Elle lui a lancé un regard meurtrier et elle lui a demandé de se taire. Son regard était vraiment terrifiant.

SÉLÉNÉ «Pff c'est vraiment un crétin ce mec... Il est peux être mignon mais c'est un idiot profond! Bon et sinon, pourquoi t'es à New York?»

Ha ! Maintenant c’était un idiot. Je me demandais si elle l’appréciait vraiment. Il affirmait que c’était normal de le trouver mignon mais elle disait aussi qu’il était sourd comme un pot et que c’était un idiot profond. Pour parler ainsi avec lui elle devait bien le connaître. Peut-être même qu’ils étaient amis ?

Je jetai un coup d’œil vers le professeur et répondit.

« Je suis venue pour rencontrer des personnes de ma famille, des cousins très éloignés. »

C’était presque la vérité. Les divinités étaient d’une certaine manière de la même famille que mon père. Et j’étais venu ici pour les rencontrer et en savoir plus sur moi et mes pouvoirs.

Puis j’ai entendu Pâris s’énerver contre Séléné. Je me suis retenu de crier quand j’ai vu son regard. Aussi inquiétant que celui de Séléné. On avait l’impression qu’ils allaient se battre. Il y avait quelque chose d’étrange dans l’air, comme si quelque chose de très puissant allait se passer. Ils n’étaient vraiment pas normaux ces deux là. J’en étais persuadée à présent, ils étaient liés aux dieux.
J’étais partagée entre l’excitation d’avoir trouver mes semblables et la crainte de les voir se sauter dessus. Il fallait que j’intervienne.

« Monsieur, Pâris se sent mal, je l’accompagne à l’infirmerie ! »

Je n’ai même pas attendu sa réponse. J’ai attrapé la main de Pâris et je l’ai tiré hors de la salle de classe. D’un coup de tête, j’ai rassuré Séléné. On n’allait revenir. Puis je me suis dirigé vers les WC et j’ai poussé Pâris à l’intérieur.

« Hé bien quand vous vous disputer c’est pas de la rigolade. Mais pas la peine de s’enflammer pour autant. »

J’allais lui poser toutes les questions qu’il faudrait mais je découvrirais son secret. Voir le cahier de Séléné s'enflammer était la preuve qui l'avait démasqué.

Heureusement qu'Ismène, la nouvelle, était là. Sans vraiment m'en apercevoir, elle m'avait pris la main, et m'avait entraîner en dehors de la classe. En passant, j'avais brûler le cahier de Séléné, sans vraiment en faire exprès... Enfin si peut-être, mais j'étais tellement énervé, que je m'en foutais littéralement que l'on découvrait mon pouvoir maintenant, qu'on sache que j'étais le fils d'Hestia. Ismène avait dit qu'elle m'emenait à l'infirmerie, mais elle m'emena dans les toilettes. La nouvelle élève 342835

. Je la regardais toujours, avec ce regard rouge vif, puis me regardais dans le miroir des toilettes, je faisais vraiment peur, et je ne m'étais pas rendu compte que j'avais ces yeux là, limite je me choquais moi-même.

ISMENE : « Hé bien quand vous vous disputer c’est pas de la rigolade. Mais pas la peine de s’enflammer pour autant. »

Même moi je ne savais pas pourquoi je m'étais tant enflammé. Elle avait réussi à trouver le mot. Je ressentais le feu en moi, qui me brûlait l'estomac, sans pour autant me faire mal. C'était vraiment une sensation étrange. Je m'aspergeais d'eau du robinet, pensant que ça me refroidira, et que j'irais mieux après cela.

PÂRIS : « C'est la première fois que ça m'arrive. » avouais-je.

Mes yeux redevennèrent enfin à leur état initial, et je me retournais vers Ismène. Bizarrement sa présence m'aidait à être moins énervé. J'essayais de lui sourire, histoire de la rassurer, mais je voyais bien que sur sa tête, elle était pas prête à me laisser partir, incognito. Ses questions se lisaient limite sur son visage, et à ce moment là, je flippais au fait qu'elle pouvait prendre les jambes à son coup, une fois que je lui aurais dit. Mais j'étais persuadé qu'elle était quelqu'un de confiance, même si c'était une nouvelle.

PÂRIS : « Je t'écoute. » repris-je en soufflant.

Pour une fois, je n'avais pas tellement envie d'en parler, de ce pouvoir, qui m'empêchait d'être humain. C'était limite si ça ne me torturait pas.

Pâris se regarda dans le miroir et son air féroce paru le choquer lui-même. Il s’aspergea le visage d’eau et m’avoua que c’était la première fois que cela lui arrivait. Je le laissai reprendre ses esprits. Il allait en avoir besoin quand je lui révèlerai que je connaissais sa véritable nature.

PÂRIS : « Je t'écoute. »

J’allais vraiment devoir faire attention à ne pas laisser mes émotions transparaître aussi facilement. Je tentais de me calmer mais mes mains tremblaient. C’était la première fois que je rencontrai quelqu’un comme moi. J’étais partagée entre l’excitation et la crainte. Et si il ne me croyait pas ? Et si je m’étais trompé ? Du calme ! Avec des si on pourrait mettre Paris en bouteille.

« Je sais que c’est toi qui a fait brûler le cahier de Séléné. »

Oulah ! C’était peut-être un peu trop accusateur comme ton. Je me dépêchai d’ajouter.

« Mais ce n’est pas grave. Parce que… je suis comme toi ! »

Je respirais profondément, parce que j’étais en train de trembler dans tout mon corps.

« Le mieux c’est que je te montre. »

Je me concentrais. Il y avait de l’eau partout autour de nous, j’allais bien trouver quelque chose à faire. Les robinets et les tuyaux étaient en train de trembler sous la pression de l’eau. Mais à ce moment j’entendis des pas en direction des toilettes. Séléné était en train de nous appeler. Zut ! Si proche du but. Je me retourna et fit face à Séléné. J’étais assez énervée qu’elle débarque à ce moment et j’avais du mal à cacher mon agacement.

ENFIN! la cloche à sonné, j'ai vite attraper mes affaire et celle de Pâris, j'allais sortir quand je me suis rappelé qu'il y avait aussi Ismène qui avait laissé ses affaires dans la classe et hop en deux seconde je me retrouvais dehors, malgré mon petit contre temps j'étais la première à sortir de cour, il n'y avait personne dans le couloir, j'ai appelé mes deux «amis» (oui là le mot n'est pas très bien choisie), je me suis rappelé qu'ils étaient aux toilettes alors je suis entré en trombe, l'ambiance était tendue, ils m'ont tout les deux regardé avec un regard pas très sympathique. Depuis tout à l'heure je m'étais calmer et j'avais admit que oui ma réaction avait été totalement stupide et je comptait m'excuser

SÉLÉNÉ «Oh c'est bon pas la peine de me regarder comme ça, j'étais venue vous apporter vos sacs et puis...»

Je n'étais pas habité à m'excuser et je crois que d'être gentille sans rien attendre en retour n'était pas vraiment dans mes habitude... J'ai tendue d'abord à Pâris puis à Ismène leur sac et puis d'une voix faible j'ai murmuré

SÉLÉNÉ «Je... Pâris excuse moi je sais pas vraiment se qui m'a pris... C'est juste que... Enfin, je sais pas... Excuse moi en tout cas. Et puis Ismène je suis aussi désolé, ça doit pas être super d'assister à une engueulade le jour de son arrivé...»

Waow mais qu'est ce que j'avais? J'avais l'impression que ça sonnait faux, c'était pas moi... Pourtant je pensais se que je disais mais c'était bizarre, en fait je crois que c'est la première fois de ma vie que je m'excuse, en même temps vous me direz quand on à un mois c'est pas dur de faire quelque chose pour la première fois mais bon... Peux être que j'étais en train de grandir. Il m'ont regardé avec de grands yeux, surtout Pâris parce que lui il savait que c'était pas mon genre... J'ai souris puis je me suis exclamé

SÉLÉNÉ «Quoi?! Qu'est ce que j'ai fait?»

ISMENE : « Mais ce n’est pas grave. Parce que… je suis comme toi ! »

Ces mots se répétèrent dans ma tête, voir s'entrechoquèrent. Elle était persuadée, et avait en quelque sorte raison, que j'étais doté d'un pouvoir surnaturel, et, elle m'avait avoué, qu'elle aussi elle n'était pas si humaine que cela.. Mon coeur avait fait un bon en apprenant cette nouvelle... Elle paraissait si fragile, mais à la fois si forte. C'était étrange. Mais en même temps, je m'en était douté : elle sentait l'eau. Bon OK, l'eau n'avait pas une odeur particulière, mais elle, elle sentait le lac. Ouais, vous savez la sensation que vous ressentez quand vous étiez au bord d'un lac, et que vous profitiez de l'eau : ben elle c'était comme ça, son odeur. Je la trouvais apaisante. J'entendis un sifflement dans les robinets, et n'en menait pas large : en effet, étant le fils de la Déesse du Feu, ma faiblesse était l'eau, et j'espérais qu'elle ne ferrait pas quelque chose de trop dangereux, car pour la première fois, je me sentais faible à ses côtés. Mais on entendit tous les deux les pas, enfin, le bruit des talons de Séléné, qui se rapprochait de nous. Je me redressais vivement, et Ismène arrêta elle aussi, ce qu'elle voulait me montrer. On s'était lancé un regard du genre « On verra ça plus tard », et on vit Séléné ouvrir la porte. Elle portait nos affaires, bizarre, on venait pourtant tout juste de se disputer...

SÉLÉNÉ : « Je... Pâris excuse moi je sais pas vraiment se qui m'a pris... C'est juste que... Enfin, je sais pas... Excuse moi en tout cas. Et puis Ismène je suis aussi désolé, ça doit pas être super d'assister à une engueulade le jour de son arrivé... »

J'étais plutôt pas mal surpris des excuses de Séléné. Généralement, tout le monde se serait sans doute précipité pour faire ses excuses à la belle Séléné, mais moi elle m'avait limite vexé. Mais bon, quand elle s'excusa, j'avais haussé un sourcil pour essayer de voir si elle était vraiment sérieuse : elle l'était. Enfin, je le pensais tout du moins.

PÂRIS : « Ouais, désolé aussi. » déclarais-je enfin.

Comme tous les garçons, je n'aimais pas faire de long discours, etc, alors je préférais ne dire qu'un simple désolé, après tout, c'était sincère, et c'était ça qui comptait non ?

SÉLÉNÉ : « Quoi?! Qu'est ce que j'ai fait? »

Pourquoi nous demandait-elle cela ? Je n'en avais pas la moindre idée, ou alors, elle avait peut-être dû remarquer qu'on était entrain de parler, genre, sérieusement, de nos certains pouvoirs quoi, mais rien de plus !

PÂRIS : « Euh rien... Enfin, t'inquiètes pas ! Bon, je crois que je vais retourner en cours » m'exclamais-je en remettant mon sac sur mon dos.

Séléné est arrivée la bouche en cœur. Enfin pas vraiment. Elle avait l’air un peu chamboulée. Elle venait s’excuser. Elle avait même rapporté nos sacs. Si elle les avait, cela signifiait que le cours était terminé. Je ne m’en étais même pas rendu compte. Je lui souris, parce que c’était gentil de sa part de m’avoir pris mes affaires. Finalement je ne lui en voulais pas tant que ça. Elle ne pouvait pas savoir ce que je m’apprêtais à faire.

Quand elle s’est excuser auprès de Pâris puis auprès de moi, le peu d’irritation qui me restait s’est envolé. De toute manière je n'étais pas rancunière. Elle m'avait mis mal à l'aise mais je ne pensais pas que c'était intentionnel et méchant. Il serait ridicule de lui en tenir rigueur.

« Merci pour m’avoir rapporté mon sac. Et pour la dispute, disons que tout le monde a ses moments. »

Je lui souris pour la rassurer encore davantage. Il n'y avait aucune raison pour que la situation s'envenime.

J’étais rassurée d’un autre côté parce que Pâris m’avait fait comprendre qu’on reparlerait de tout cela plus tard. Cela voulait dire que j’avais raison pour sa véritable nature. Je me demandais si il était au courant pour Séléné. Pour elle je n’avais aucune preuve mais je ne laissais pas tomber.

SÉLÉNÉ : « Quoi?! Qu'est ce que j'ai fait? »

Je jetai un regard vers Pâris qui se dépêcha de répondre.

PÂRIS : « Euh rien... Enfin, t'inquiètes pas ! Bon, je crois que je vais retourner en cours »

Ha oui, les cours ! C’était vraiment le cadet de mes soucis après ce que je venais de voir.

« Moi aussi il faut que j’y aille. D’après mon emploi du temps, j’ai cours d’anglais. Et vous ? »

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