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| Cher élèves et habitants de New-York, votre libraire arrive! | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Cher élèves et habitants de New-York, votre libraire arrive! Mar 1 Juin - 15:05 | |
| • Lucas Turner • feat Richard Armitage (c) Copyright | O n l y M e ;
Age: 32 ans Statut: Humain Situation: Célibataire "Charismatique ; Calme ; Egoïste ; Provocateur "
C a r a c t è r e ;
La première chose que l’on remarque chez cet homme : Un indéniable charisme et une rare impertinence. Homme de parole, il ne manquera jamais une promesse sauf si c’est pour une raison d’une haute importance…ou gravité. Cependant il a la mauvaise manie de jouer sur les mots lorsque ça lui chante. D’ailleurs, retenez bien ceci : Lucas a un sacré franc parlé, il ne mâche pas ses mots et vous lâchera vos quatre vérité à la tête si jamais vous entrez dans ses mauvaises grâces. Sa franchise est parfois blessante, car il ne se rend pas forcément compte de l’impact qu’elle peut avoir sur les autres. Cependant, il sait parfaitement choisir ses mots quand il en a besoin, en vue de provoquer une réaction chez son interlocuteur, que ce soit de la révolte, de la colère ou bien autre chose, et là il peut être franchement horripilant.
Mais de manière générale, Lucas est quelqu’un de naturellement ouvert, n’hésitant pas à aller discuter et rire avec de parfaits inconnus. Il sait engager facilement et calmement une conversation, aime plaisanter, rire et faire rire, en fait il est très amical, et est resté un grand gamin dans l’âme, certain disent même qu’il est presque un bouffon, faisant ressortir ce côté auprès des jeunes. Il est aussi charmeur à ses heures, et surtout très taquin et joueur. Cependant, s’il refuse d’aborder un sujet, il vous est vivement déconseillé d’insister, il deviendrait aussitôt froid, distant, et se refermerait comme une huître. Tout aussi protecteur qu’amical, il sera toujours là pour aider ceux qui en auront besoin. Mais pour ce qui est des gens auxquels il tient vraiment, il préfère agir dans l’ombre pour protéger (et déteste qu’on le lui fasse remarquer) plutôt que de s’afficher comme le chevalier en armure, au cas où ceux qui lui en voudraient auraient la somptueuse idée de s’en servir contre lui. Car malgré tout, Lucas n’est pas totalement imperméable, si il y a bien une faiblesse que l‘on pourra à jamais exploiter chez lui : Menacer quelqu’un à qui il tient. Mais cela…Encore faut-il savoir qui frapper et comment…. Toujours à l’écoute des gens, Lucas est le parfait confident, il écoute, conseil s’il le peut et réconforte les gens qui le demande (bien qu’il ne soit que moyennement doué pour cela). En fait, il est toujours là pour les autres et ne se plaint que de broutilles, du genre \\"sont où les gâteaux ?\\" (quoi qu’une pénurie de gâteau peut-être très grave !!! XD).
Et lui alors ? Eh bien malgré certaines apparences, il est susceptible, mais ne le montre pas ouvertement, et tente dans la plupart des cas de le tourner en autodérision, art qu’il se plaît à manier aussi quand on ne l’insulte pas. Et même, dans les situations les plus désespérées, il garde son calme en plaisantant (il ne panique pas, il peut s’énerver, mais ne panique pas). En revanche, les accusations coulent sur lui comme de l'eau sur les vitres; La plupart du temps. Il se connait très bien, il sait quand une accusation est vrai ou non, et si elle l'est, il ne réfutera pas. Pourquoi se mentir? Pour paraître bien? Futilité ; il agit, il assume. Par contre dans le cas d'une accusation mensongère, il sera plus que véhément dans sa défense, refusant de voir son honneur salit par quelconque diffamation. Ce grand dadet est aussi un poil rancunier, il ne l’est pas longtemps et n’est pas du genre à se venger, mais ne vous étonnez pas si il vous fait la tête un ou deux jours…Cependant, si jamais vous le blessez profondément, il pourra vous en vouloir bien plus longtemps.
Autant dire que c’est un sanguin. Si Lucas entend, voit, ou lit quelque chose qui ne lui plaît pas, soyez sûr qu’il n’attendra pas la St Glinglin pour réagir. Ne le croyez pas totalement fermé à l’avis des autres non plus. Mais il y a des choses avec lesquelles il ne faut pas jouer, des actes et gestes à ne pas avoir, des choses à ne pas dire en face de lui. Pour peu qu’il lise une histoire dans ce goût-là dans le journal, il va être de mauvais poil toute la journée, et gare à vous si jamais il peut retrouver celui ou celle qui a fait un truc pareil, il n’hésitera pas à y aller de sa violence pour corriger le problème.
Mais ne le prenez pas pour un gros nigaud qui ne pense qu’avec ses poings. Lucas est quelqu’un d’extrêmement intelligent, perspicace et de très observateur (tout ce qu’il voit ou entend peut rester longtemps enregistré dans son cerveau…Alors faîtes attention à ce que vous dîtes) ; il a parfaitement compris la psychologie humaine, comment se comporte les hommes, ce qui lui offre une certaine facilité à comprendre les gens, pas les gens trop complexes certes, mais cela lui donne parfois l'occasion d'aider les gens, ou bien de se retrouver au commissariat pour coups et blessures m'enfin...Généralement il finit toujours par se payer la tête des agents, juste pour s’amuser… Sans compter qu’il est extrêmement patient, pouvant attendre le temps qu’il lui faudra pour faire céder sa victime la personne qu’il a dans le collimateur. De plus, il est têtu et vas toujours au bout des projets qu’il entreprend. Une vraie tête de mule le Lucas.
S’amuser il aime ça: Il aime se moquer de ceux qui croient l’avoir sous contrôle -car soyons clair : il ne se laissera dominer par personne, jamais, il tient trop à sa liberté pour cela, et ceux qui ont déjà tenté de le soumettre, l’humilier ou le rabaisser s’y sont casser les dents (au sens propre comme au figuré). Tenant à sa liberté comme pas deux, il déteste toute entrave à ses mouvements, même minime, et ce, depuis son séjour en prison (il en résulte aussi un claustrophobie). De même, ne l’obligez pas à aller là où il ne veut pas, il pourrait devenir extrêmement actif pour se débattre, pouvant aller jusqu’à devenir violent. Par nature il ne l’est pas, mais si on le pousse à bout, dans ses derniers retranchements, il peut laisser exploser sa violence. Cela est rare, très rare, généralement il préfère s’en aller pour frapper quelque chose d’inanimé plutôt qu’un humain ou un être de forme vivant (sauf cas exceptionnels). Toujours dans le registre de la liberté, Lucas déteste qu’on le mette devant le fait accompli, car dans ces cas-là il est acculé et n’a plus de liberté de choix. Sans compter que son franc parlé est aussi une preuve de sa soif de liberté : Toujours exprimer ses pensées (enfin dans la plupart des cas) sans avoir de barrières…
Son plus gros défaut ? Sans doute son égoïsme. Lucas est en effet un homme plutôt égoïste, mais qui ne l’assume pas vraiment. En fait, il ne se rend pas réellement compte de son propre égoïsme.
Bien que n’aimant pas se faire manipuler, il peut lui arriver de rentrer dans le jeu de quelqu’un, s’il sait qu’il pourra le prendre à revers. Mais si quelqu’un arrive un jour à la manipuler alors qu’il ne le voulait pas, Lucas n’essayera pas de se venger, pensant que si quelqu’un a réussi à l’utiliser c’est ainsi et puis voilà, mais en revanche, il ne se pardonnera pas cela à lui-même.
Il peut changer du tout au tout : Si, quand il joue le libraire pas très futé, il est gentil, avenant, très souriant et à l'apparence qui vous donne envie de lui faire confiance (malgré sa carrure qui rend un poil méfiant quand on ne le connaît pas XD) et qui ne semble pas très attentif, Lucas peut devenir un vrai prédateur, mettant tout en œuvre pour atteindre ses objectifs, calculant tout ou presque, cherchant tous les moyens possibles pour y arriver.
Et encore cela est quand il est calme, parce que quand il est vraiment en colère cela n’a rien d’impressionnant visuellement parlant dirons-nous, mais il est terrifiant à sa façon : Il ne parle que peu, ne posant que des questions, soit pour avoir des réponses, soit des questions purement rhétoriques ou sans aucun sens pour simplement mettre à mal la confiance ou le calme de ses adversaires ; Son regard devient alors brûlant de colère, plus aucun sourire ne s’affiche sur son visage, et la violence l’emporte. Lui faisant tout détruire, ou tenter de détruire et ce, avec un calme inébranlable, une minutie à la limite du maniaque, une cruauté qui n’a pas de fin qu’une fois sa pulsion éteinte. Voulez-vous connaître ce qui est, je pense, le pire à propos de ce comportement ? C’est qu’il ne le regrettera pas, il ne s’en vantera pas non plus, il répondra franchement. Pas de détour, pas de faux-semblant, pour une raison simple : s’il est entré dans un tel état de colère c’est que la raison le demandait et dans ce cas, pourquoi regretter si l’acte est justifié ? Blâme-t-on un policier lorsqu’il tue un malfaiteur alors que ce dernier menaçait un otage ? Non. Eh bien les motivations de la colère de Lucas sont du même acabit.
Alors il a un jeu qui énerve souvent ses semblable et qui l’amuse au plus haut point. Parfois, sans raison apparente, il va essayer de faire sortir quelqu’un de ses gonds, juste pour voir. Ca l’amuse, c’est son petit coté provocateur qui veut ça, faut pas lui en vouloir, au fond, il est resté un grand gamin…Un grand gamin très énervant, certes, mais un grand gamin quand même. | |
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H i s t o i r e ;
Lucas est né à Chicago (Illinois) le 12 Août 1978. Il passa les dix premières années de sa vie avec ses parents, vivant comme n’importe quel autre enfant. Il avait cinq ans quand Isabella, est née. Envers elle, il est passé par trois phases avant de vraiment se comporter en grand frère ; tout d’abord, de l’étonnement et de la curiosité pure. Il ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait autour de lui, il était encore jeune, mais ses parents lui présentait le bébé comme étant sa « sœur » et au fond de lui, il comprenait qu’il devrait faire attention avec elle, mais il voulait aussi toujours en savoir plus, comprendre comment elle tait arrivée dans leur vie. Ensuite, à six ans environ, il passa de la curiosité à la jalousie ; ses parents étaient toujours occupés avec sa sœur, ils n’avaient que très peu de temps à consacrer à Lucas et il le ressentait comme s’il se faisait évincer de la vie de famille. Mais quelques temps plus tard, il devint el grand frère protecteur qu’il est toujours aujourd’hui. Il en a vraiment pris conscience quand, un jour, Isabella s’est cogné dans la table basse du salon, s‘égratignant le coude légèrement. Lucas vint alors à ses cotés et lui mis un pansement avant de lui donner le ‘bisou magique’ comme disaient ses parents, calmant la petite fille en la gardant dans ses bras.
Mais sa petite vie de famille ne dura que jusqu’à ses dix ans, où ses parents trouvèrent la mort dans un accident de voiture. Commun, n’est-ce pas ? Tellement commun que ça en est presque ridicule ; mais c’est la stricte vérité. Ils furent placé en orphelinat le temps que la famille viennent les récupérer, mais les deux enfants furent séparer. Lucas alla dans la famille de sa mère ; Tomas Mellina et Annie Turner, respectivement son oncle, sa tante et sa cousine ; tandis qu’Isabella alla dans la famille de son père, un cousin de son père. Lucas, du haut de ses dix ans, a fortement protesté, refusant d’être séparé de sa sœur, mais en vain. Il fut emmené chez les Turner. Tomas était un homme grand, aux longs cheveux châtain, Mellina était une femme frêle mais pas si petite que ça, avec des cheveux châtain clair, presque blonds cendré, et enfin Annie ; elle avait un an de plus que Lucas mais était plus petite de taille, avec de belle boucles d’un brun chocolat et de beaux yeux d’un vert forêt lumineux. La parfaite petite famille en somme.
Mais dans toute famille, il y a un mouton noir, et dans le cas des Turner, ce fut Lucas. Les Turner étaient tout en gentillesse, compassion pour lui, mais il n’arrivait pas à se sentir comme un membre de la famille. Sa famille c’était Isabella et ils l’ont emmenée loin de lui. Cependant, il a tenté de s’adapter à cette nouvelle famille, à leurs habitudes, à leur esprit de famille, mais il rata lamentablement. Alors il abandonna et commença à les ignorer, à ignorer ce qu’ils lui disaient, ses notes scolaires chutaient de manière critique…Il coulait. Il toucha le fond à ses quinze ans ; il entra dans un gang local. Lucas se sentaient libre dans leur façon d’être et d’agir…C’était vraiment quelque chose d’hypnotisant pour Lucas à cette époque-là. Il commença à fumer, rentrait tard le soir, devint irrespectueux envers les Turner. A 16 and il se fit faire son premier tatouage : Une grande faucheuse, tout de noir vêtue, avec une faux d’où tombaient quelques gouttes de sang d’un rouge carmin vif sur son torse. Les Turner n’ont jamais rien su à ce sujet, à part Annie.
Annie…C’était un sacré bout de femme cette fille. Elle n’hésitait jamais à tenir tête aux gens qui lui manquaient de respect, disait toujours ce qu’elle avait à dire…Elle faisait toujours une forte impression à Lucas. Pour être honnête, même s’il ne l’avouera jamais, en un sens il l’aimait. Vraiment. A dire vrai, elle était la seule que Lucas ne pouvait supporter de blesser. C’est d’ailleurs grâce à elle qu’il tenta plus tard de revenir sur le droit chemin. Comment a-t-elle réussi un tel tour de force ? Oh, c’est si simple… Quelques mois après qu’il ait acquis son tatouage, Lucas tomba nez à nez avec Annie en sortant de la douche, torse-nu (précisons que la maison était sensée être vide…). Elle semblait avoir attendu qu’il sorte de la douche pour le coincer et lui parler. Il cligna des yeux, étonné de la voir là, alors que les yeux de sa cousine s’ouvrirent en grand à la vue de son tatouage. Le jeune homme ouvrit la bouche pour parler, mais Annie lui coupa la parole.
"Arrêtes Lucas…" Il haussa un sourcil. "Arrêter quoi au juste Annie ? " "Ca, tout ce qui t’arrive en ce moment. S’il te plaît, ça ne te ressemble pas. " Elle leva sa main pour pointer son tatouage mais finalement, elle le toucha doucement, comme pour vérifier qu’il soit bien réel "Tu n’es pas comme ça. JE le sens, tu es quelqu’un de gentil, doux et compatissant. Pourquoi ne me laisses-tu pas t’aider bon dieu !" Lucas prit sa main et la regarda dans les yeux avec un regard d’une neutralité absolue, tentant de cacher la colère qui grondait. "Tu ne sais rien de moi… " dit-il avant de laisser retomber la main d’Annie, se retournant pour se diriger vers sa chambre, mais la main qu’il tenait encore quelques secondes plus tôt attrapa son avant-bras. "C’est vrai, mais tu es sur al pente glissante Lucas ! D’abord c’était les cigarettes, ensuite l’alcool, maintenant un tatouage…C’est quoi la prochaine étape ? Drogue ? Vol ? Meurtre ? Tu ne peux pas continuer comme ça. " "Ce en sont pas tes affaires Annie" répliqua-t-il d’un ton rude. Ca se serait terminé là s’il ne s’était pas tourné vers sa cousine et vu la tristesse et la douleur dans ces yeux verts. "Si tu ne fais pas ça pour mes parents ou toi-même, alors fais-le pour moi. S’il te plaît. Ne fout pas ta vie en l’air comme ça. " Il soupira, incapable de dire non à ces yeux si implorants et triste. Il ne le savait que trop bien. "Très bien…Je vais essayer, mais je ne te promet rien. "
Elle se jeta à son cou avec un immense sourire et lui donna un bisou sur la joue avant de le laisser partir, retournant dans sa chambre. Lucas resta planté là quelques minutes, les yeux grands ouverts de surprise et ayant l’impression de s’être fait avoir quelque part dans le processus. Cependant il laissa tomber, voir sa cousine avec un sourire si grand était suffisant pour booster sa volonté et il commença son parcours du combattant personnel.
Première chose, il quitta le gang dans la semaine qui suivit. Ca n’était pas facile ; ils pensaient tous que s’il quittait le gang il donnerait les noms et les endroits de regroupement du gang à la police. Après plusieurs longues et fatigantes heures de négociation et de promesses faites, ils le laissèrent partir, mais non sans le mettre en garde s’il venait à en dire trop. Il repartit, en paix. En fait, il se sentait plus tranquille qu’il ne l’avait été depuis longtemps. Les prochaines étapes étaient les plus compliqués ; il arrêta de fumé (avec deux premiers échecs mais il réussit à la troisième fois) et tenta de faire remonter ses notes…Tout ce qui était nécessaire il le fit (avec plus ou moins de succès) ; la seule chose qu’il n’a put totalement dompter fut d’abandonner cette sourde animosité qu’il entretenait pour les parents Turner, mais ils faisaient avec, et même s’il ne leur parlait jamais plus que quand c’était réellement nécessaire, au moins il a arrêter de leur répondre de manière irrespectueuse, il a laissé l’insolent gamin derrière lui.
Malgré ses efforts, ses notes et son dossier scolaire ne lui permettait pas d’entrer à la fac, quelle qu’elle soit, and pour près de trois mois que représentaient les vacances d’été, ils se demandaient tous ce qu’allait devenir Lucas. Un jour, la réponse lui vint à l’esprit. Il y réfléchit longuement et finalement se dit que c’était la meilleure solution.
"L’Armée" Annie avait ouvert de grands yeux inquiets. "Non ! Tu peux pas aller à l’Armée…" Tomas posa une main réconfortante sur l’épaule de sa fille. "Laisses-le parler Annie, Lucas n’est pas idiot, il sait ce qu’il fait." "Exactement. J’ai prévu de m’engager dans la marine. Je ne serais pas en première ligne de front si c’est ce qui t’inquiète Annie, but il faut voir la réalité en face : Mes notes sont horribles, malgré les heures de cours que tu m’as donné en plus. Aucune fac ne veut de moi, et la seule matière où j’ai des notes potables c’est en sport. Qu’est-ce que j’ai comme choix ?"
Lucas et Annie se disputèrent un peu, elle pour le faire rester, lui pour qu’elle le laisse partir. Finalement, il remporta la victoire, et cinq mois après son dix-huitième anniversaire, Lucas s’engagea dans la marine. Il fut entrainé pendant presque deux ans, puis partit sur le premier bateau qui quittait la caserne. Il ne s’était pas engager dans la marine pour rester à Terre. Son bateau était de sortie pour un tour de présentation, rien de plus. Il faisaient plusieurs escales allant de quelques heures à quelques jours, ça allait du Royaume-Uni au U.S.A en passant par la France, le Danemark, la Norvège, la Finlande, la Russie, puis la Chine, le Japon, l’Inde, l’Afrique du Sud et enfin, retour à la maison. Ce sera génial. Ou du moins c’était ce qu’il pensait, mais la réalité fut tout autre.
Les premières escales se firent sans accrocs, ce ne fut que lorsque le bateau fit escale en Russie que les choses tournèrent mal. A chaque escale, tout l’équipage avec quartier libre pour faire ce qu’ils voulaient. Certains jouaient les touristes, d’autres écumaient les bars. Lucas faisait plutôt partie de la première catégorie, ainsi il pouvait ramener un petite quelque chose de chaque escale qu’il faisait aux Turner. Le premier soir en Russie, il faisait route vers le bateau quand il fut enlevé par trois gars aussi bien bâti que lui, voir plus, et il fut assommé avant d’être conduit dans un endroit qu’il ne reconnaissait pas (pas difficile en même temps). Il fut torturé pendant six mois avant que ses geôliers ne se rendent compte qu’il ne détenait aucune information utile à propos de la marine américaine et ainsi, le jetèrent dans la prison de Lushanka. Il avait à peine vingt ans.
Ce fut difficile. Les premiers temps, Lucas pensait qu’il allait mourir là-bas, mais d’autres prisonniers prirent pitié de lui et l’aidèrent en lui donnant quelques trucs et astuces à savoir. Il y avait une chose de sûre et à savoir impérativement ici : Pour survivre, soit tu est le meilleur, soit tu es avec le meilleur. Il prit note de tout ce qu’o lui disait, son instinct de survie décuplant ses capacité. Il lui restait cependant un mystère à éclaircir : Pourquoi tout le monde se faisait tatouer ici. Encore une fois, ce fut un autre prisonnier qui lui donna la réponse : Se faire tatouer fait partie de la culture ici. Tu ne le fais pas, tu es seul. Tu es seul, tu es mort. S’il n’a pas eu à faire un tatouage immédiatement grâce à son tatouage déjà présent sur son torse, il prit part à la culture locale et, comme pour tous ou presque, son premier tatouage représenterait ses origines. Il se fit tatouer un bateau type galion du 18ème siècle sur le haut du bras droit. Par la suite, il put prouver sa valeur à diverses occasions, et prit quelques réflexes qu’il se devait d’avoir s’il voulait rester en vie ici. Au cours les huit années où il resta à Lushanka, il se fit faire plusieurs autres tatouages, devant prouver qu’il faisait toujours partie de la "famille". D’abord, ce fut un texte en latin qu’Annie lui avait expliqué un jour : "Dum Spiro Spero", signifiant "Tant que je respire, j’espère", à l’arrière du cou. Puis on lui propsoa d’entrer dans un des gangs de la prison. Il accepta et de ce fait, se fit tatouer “ничего не вижу, ничего не слышу, ничего не говори никому" signifiant "Ne vois rien, n’entend rien, ne dit rien à personne" en russe, c’est un peu le slogan du gang, le long de l’intérieur du bras gauche. Ensuite, un autre texte, en grec ancien cette fois, “Ghnôthi Seauton” signifiant "Connais-toi toi-même" à quelques centimètres à peine sous son nombril. Au bout de quatre ans, il décida de marquer le son temps en prison, en tant qu’ancien matelot, il se fit faire une rose des vents à quatre branches, sur le haut du bras gauche cette fois. Et la vie continuait son cours, il avait un peu plus de liberté à l’intérieur de la prison grâce à sa place dans le gang. D’ailleurs, en cinq ans, il atteint le rang de second, et pour le féliciter de cette ascension, son chef de gang lui fit faire le tatouage d’un serpent ondulant le long de sa colonne vertébrale, partant du bas de son dos à quelques centimètres en dessous du texte en latin. Le serpent avait la tête de profil, la gueule grande ouverte de manière clairement offensive. Dans la mythologie des gangs de prisonniers, le serpent représentait quelqu’un de haut rang dans le gang ; il aurait put se retrouver avec un tigre ou un aigle, mais ses compagnon de gang le pensaient le serpent plus approprié ; Lucas était quelqu’un de calme mais de mortelle si on est son ennemi, et il préfère agir dans l’ombre, rester caché pour frapper. Mais ce ne fut pas le dernier tatouage qu’il reçut. Il eut ensuite, autour du poignet droit et remontant un peu le long de son avant-bras, le dessin d’un bracelet avec une chaîne. Et enfin, lors de sa dernière année (bien qu’à ce moment-là il ne sache pas que c’était sa dernière année) il fit modifier sa rose des vents, et prit la transforma en rose des vents à huit branches, pour huit ans passés en prison.
Vers la fin de l’année, un gardien vint lui annoncer qu’il était libéré. Il n’en crut d’abord pas ses oreilles, mais c’était pourtant vrai. Il dit adieu à ses camarades de gang, et leur promis de leur écrire régulièrement, afin de ne pas perdre son russe (bah oui il a appris le russe au passage, il s’avérait que c’était plutôt utile…) puis fit route pour retrouver sa famille. Sur le chemin, il apprit que depuis son enlèvement, les Turner et Annie (surtout Annie en fait), ont écrits nombre de lettre demandant sa libération à l’état major américain ET à l’ambassade américaine en Russie. Ramené à Chicago, dans un petit aéroport appartenant à l’armée de l’air américaine, et la première chose qu’il vit fut des gratte-ciels, partout, et puis, une fois atterrit, sa famille. Lucas n’était pas méconnaissable, mais il avait changé ; il était plus maigre, les cheveux plus long, plus musclé…Mais ça n’empêcha pas Annie de se jeter à son cou alors qu’il n’avait fait que trois pas en dehors de l’avion. Elle s’agrippait à lui comme s’il risquait de disparaître à tout moment. Il eut un petit rire.
"Hey, Annie…Si j’étais toi, je ne ferais pas ça, je sens le bouc et je ne me suis pas lavé depuis quelques temps…" Ce à quoi il reçu un bonne claque avant un nouveau câlin à lui briser les os s’il avait été plus frêle. "Toi ! Espèce d’idiot ! Tu m’avais promis de revenir vite ! J’étais si inquiète…" Elle pleurait, frappant son dos de ses poings rendus faibles par le réconfort de le revoir. Lui la serrait dans ses bras, lui murmurant des mots rassurant, lui assurant qu’il était revenu. Oui, revenu de huit ans de galère…Il avait 28 ans à présent.
Il lui fut donner une semaine pour se reposer et reprendre contact avec sa famille, mais il devrait aller à la caserne afin de discuter avec son capitaine. Au départ, il gardait cacher ses tatouages, ne voulant pas plus effrayé Annie qu’elle ne l’était déjà. Mais il ne put les garder secret éternellement. Elle le découvrit de manière assez idiote en fin de compte, il est juste tombé et s’est égratigné le coude gauche. Lorsqu’il a dut soulever sa manche, Annie ne fut pas des plus ravie. En fait, elle avait mal. Mal pour lui, pour ce qu’il avait dut endurer. Elle savait déjà qu’il n’avait pas été tranquille, et pour cause, tous les soirs elle l’entendait gémir et grogner douloureusement dans son lit, quand elle restait tard pour travailler. Mais ne pouvant rien faire, elle le laissait tranquille.
Quand il revint à la caserne, il fut comme qui dirait, débriefer, et il fut autorisé à retourner à son poste. Cependant il quitta l’armée un an plus tard. Il pouvait reprendre ses fonctions, il en était heureux, mais il sentait bien qu’on l’avait mis dans un placard. Son escapade russe ne semblait pas réjouir des camarades de navire, il sentait les regards méfiants, la méfiance générale qui régnait envers lui. Il s’était senti seul en prison, mais quelle solitude est pire que la méfiance ? Alors il quitta l’armée et déménagea à New-York, promettant à Annie de lui écrire régulièrement. Mais il devait partir, recommencer sa vie depuis le départ.
Il arriva à New-York, mais sans un diplôme, sans attaches, sans rien, il ne savait pas quoi faire pour gagner sa vie. Pendant un certain temps il resta logé dans un motel miteux aux abords de la ville, et tous les jours il écumait la ville à la recherche d’un emploi, quel qu’il soit, il accepterait de faire n’importe quoi, mais il savait que tous les métiers en rapport de près ou de loin avec la défense lui était interdit en quelque sorte, son passé lui bloquait toutes les portes de ce coté-là. Et c’était peut-être mieux ainsi. Il avait eut son lot d’horreur pour une vie. Il finit par trouver un job comme assistant libraire dans la librairie près du lycée de Manhattan. Le libraire était un vieil homme qui cherchait quelqu’un à former pour reprendre le flambeau quand il partirait à la retraite. Il choisit Lucas, pour quelles raisons exactes, personne ne le sait, mais il le fit, et forma Lucas pendant deux ans avant de partir à la retraite. Depuis, Lucas travaille toujours à la librairie, ça fait trois ans à présent (en comptant ses années de formations), et il s’y plaît bien, ayant dans le quartier la réputation du grand frère chez qui on peut se réfugier si besoin est. Enfin, se réfugier dans la librairie en tout cas, chez lui, c’est privé ;). |
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H o r s - J e u ;
Prénom ou Surnom: Chris, Mymyx, Choco…a vous de faire votre choix ^^ Age: 18 ans Comment as-tu connu le forum ? Par Ismène Que pense-tu du forum ? Intéressant et original ^^ Code du règlement: OK by Aphrodite Petrelli | |
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Ismène Beauregard I just arrived
Copyright : FirstLove (avatar), Miss Volchok(gif) Messages : 497
| Sujet: Re: Cher élèves et habitants de New-York, votre libraire arrive! Mar 1 Juin - 15:15 | |
| Welcome heureuse que tu m'ai rejoint |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Cher élèves et habitants de New-York, votre libraire arrive! Mar 1 Juin - 15:43 | |
| tu sais bien que je te suis partout où tu vas |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Cher élèves et habitants de New-York, votre libraire arrive! Mar 1 Juin - 16:07 | |
| Bienvenue Lucas :)
Tout m'a l'air en règle, donc je te valide :)
Bon jeu parmi nous, si tu as des questions, n'hésite pas! |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Cher élèves et habitants de New-York, votre libraire arrive! Mar 1 Juin - 16:33 | |
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Psyche Hudson
REINE DE COEUR ♡ Copyright : Moi même (a) Messages : 2764
| Sujet: Re: Cher élèves et habitants de New-York, votre libraire arrive! Mar 1 Juin - 17:19 | |
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Psyche Hudson
REINE DE COEUR ♡ Copyright : Moi même (a) Messages : 2764
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Ismène Beauregard I just arrived
Copyright : FirstLove (avatar), Miss Volchok(gif) Messages : 497
| Sujet: Re: Cher élèves et habitants de New-York, votre libraire arrive! Mar 1 Juin - 18:09 | |
| Lol Lucas a déjà une fan ^^ j'ai bien fait de lui dire de venir alors ? |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Cher élèves et habitants de New-York, votre libraire arrive! Mar 1 Juin - 18:29 | |
| Mon dieu, quelqu'un qui reconnait qui est sur mon avatar! *Ahem*
Bah pas de problème pour un rp Psyché ^^ si tu as des idées je suis tout ouï |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Cher élèves et habitants de New-York, votre libraire arrive! Mar 1 Juin - 18:58 | |
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Volupté Hudson The Pleasure is sensual in NYCopyright : Eirdie Messages : 1344
| Sujet: Re: Cher élèves et habitants de New-York, votre libraire arrive! Mar 1 Juin - 19:28 | |
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perséphone c. swan
☠ HADÈS Mine.Copyright : TRAINWRECK Messages : 1390
| Sujet: Re: Cher élèves et habitants de New-York, votre libraire arrive! Mar 1 Juin - 19:31 | |
| - Bienvenue ! (:
Trés belle Fiche
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Invité Invité
| Sujet: Re: Cher élèves et habitants de New-York, votre libraire arrive! Mar 1 Juin - 20:03 | |
| Merci à tous pour votre accueil ^^ |
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Séléné G. Swan Little Princess Of Darkness ♥Copyright : WindZephyr Messages : 3974
| Sujet: Re: Cher élèves et habitants de New-York, votre libraire arrive! Mar 1 Juin - 20:17 | |
| Bienvenue |
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Erato M. Klein ♣ Grande prêtresse du ChocolatCopyright : Rose Messages : 1863
| Sujet: Re: Cher élèves et habitants de New-York, votre libraire arrive! Mar 1 Juin - 20:44 | |
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Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Cher élèves et habitants de New-York, votre libraire arrive! | |
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| | | | Cher élèves et habitants de New-York, votre libraire arrive! | |
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