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 Et si on discutait...? Ou pas?

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Arès Warfarer

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MessageSujet: Et si on discutait...? Ou pas?   Et si on discutait...? Ou pas? Icon_minitimeJeu 11 Nov - 19:12

Spoiler:

Et deux heures de colles. Voilà ce que je récoltais à me battre (encore une fois) avec Pâris. Mais je n’y peux rien, il me tape sur les nerfs. C’est viscérale…J’ai beau tenté de me calmer, je n’y arrive pas, et je ne sais pas trop pourquoi, ces derniers temps il m’énerve encore plus qu’avant, allez savoir pourquoi ; pourtant il n’a pas changé son comportement, et moi non plus…A priori…Enfin on s’en fiche un peu en fait. Le fait est que l’on s’est encore battu. On s’est croisé dans les couloirs, lui avançant dans les couloirs avec Ismène, moi à mon casier récupérant quelques livres. Je les ai interrompu dans leur marche vers dieu sait où, pour discuter un poil avec Ismène. Après tout, elle était aussi une de mes connaissance, mais on avait assez peu de cours ensemble alors j’en profitais un peu pour prendre des nouvelles, et puis si je pouvais embêter un peu Pâris je n’allais pas dire non. Ok, j’ai un peu cherché la bagarre si vous allez par-là, mais la suite c’est aussi de son fait. Il n’avait aucunement besoin de me dévisager comme s’il voulait percer des trous dans mon visages alors que je parlais, en toute innocence je vous jure, avec sa chère petite Ismène.

C’est quand nos regards se sont croisés que tout s’est enflammé: Finissant à peine ce que je disais, je l’entendis faire une remarque moqueuse sur ma personne, pour être honnête je ne me rappelle même plus ce que c’était, mais peu importe. Nous entamâmes alors une joute verbale particulièrement acide quand il osa me rappeler une humiliation dont je me souviens encore : ma surprise avec Aphrodite par son mari et le reste de l’Olympe. Merci bien, mais j’en ai assez souffert comme ça, surtout que ce petit…Je ne resterais poli…Se vantait juste de bien connaître ses cours. Mais oui, et mon derrière c’est du jambon. Toujours est-il que mon poing est parti avant même que je ne m’en rende compte, se connectant à sa mâchoire inférieure avec une force contrôlée au dernier moment pour ne pas l’envoyer trop loin. J’étais tout de même au lycée, ce n’est pas l’endroit idéal pour faire une démonstration de force divine…Surtout si on veut rester caché.

Tout dégénéra, et on échangeait coups et parades habiles l’un après l’autre, jusqu’à ce que, après l’avoir cloué sur un banc en bois dans un couloir sous les yeux exorbités des autres élèves (c’est clair que faisant une tête de moins que lui et ne semblant pas plus musclé que cela, me voir le soulever pour le remettre en place sur le banc fait une drôle de vision), un surveillant n’arrive et, aider par deux autres élèves, nous sépare, nous donnant à chacun deux heures de colles, mais pas au même horaire. Quel homme intelligent.

Nous étions à peine trois heures après cet incident et déjà la rumeur avait fait le tour du lycée. Mais je m’en fichais totalement. Je n’arrivais pas à me calmer, bon que je sois énervé, ça peut arriver, mais que même après un bon combat (Pâris, malgré que je ne l’aime pas faisait un adversaire tout à fait potable) je ne puisse me calmer, CA c’était bizarre. Habituellement, je me bats contre quelques personnes quand énervé, puis ça va mieux, je peux continuer ma journée comme au départ. Mais depuis quelques semaines ça m’était de plus en plus dur. Je ne savais même pas pourquoi…En tout cas je suis allé m’isoler un peu dans le parc du Lycée, m’adossant à un arbre pour lire un peu. Je ne suis pas du genre à lire des masses, mais j’aime bien pour me détendre. Or me détendre était exactement ce dont j’avais besoin, surtout si j’allais devoir affronter ma mère le soir même pour lui expliquer ces histoires de deux heures de colles. Même quand le lycée n’appelait pas (ils n’appelaient plus à présent, c’était une occurrence si récurrente qu’ils ne s’embêtaient plus), ma chère mère Héra semblait être au courant de ce qui se tramait et venait souvent me rendre visite chez moi pour me donner quelques remontrances et soit-disant me remettre en place, sauf qu’elle savait très bien qu’il était un poil tard pour me corriger à présent. M’enfin, l’espoir fait vivre comme on dit…
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Séléné G. Swan

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MessageSujet: Re: Et si on discutait...? Ou pas?   Et si on discutait...? Ou pas? Icon_minitimeSam 13 Nov - 2:34


    Ce que j'aimais avec mon pouvoir de persuasion c'est que grâce à lui je faisais ce que je voulais. Par exemple, ce matin là une fille de dernière année avait fait genre je-suis-une-fille-trop-parfaite-et populaire-et-je-te-méprise-espèce-de-gamine! Quand on a un égocentrisme aussi gros que le miens ce genre de chose on ne les laissent pas passer, vous savez quand je veux je peux me montrer particulièrement méchante... Quoi ça vous étonne pas? Bon bref je continus... J'étais donc entré dans la cafétéria et j'avais piqué un gros pot de sauce tomate. Puis j'étais sortit en plein milieu d'un cour pour qu'il y est le moins de monde possible dans les couloirs et j'étais aller renverser toute la sauce dans le casier de cette fille. Seul hic, un surveillant m'avait vue. Il avait un petite trentaine d'années et il était plutôt pas mal pour un vieux! Il s'avançait vers moi d'un pas décidé. « Mademoiselle Swan que faites vous ? » Je lui sourit tous a fait calme puis en le regardant dans les yeux je lui dit d'un ton mielleux « Moi? Rien, j'attendais des amis quand j'ai vue Amanda Jones renverser elle même tout un pot de sauce tomate dans son casier pour faire accuser une autre élève, je ne sais pas qui... Je voulais aider mais je ne savais pas quoi faire! » Le surveillant me sourit puis il me tappa amicalement l'épaule « Qu'elle domage qu'il n'y est pas autant d'élève comme vous mademoiselle Swan, votre père est juge c'est celà? Ah il vous a vraiment inculqué les vrais valeurs de ce monde! Olalah comme si je n'avais pas assez de boulot avec messieurs Warfarer et Dawson... » Warfarer? Dawson? Qu'est ce que Arès et Pâris avaient encore fait! Ils s'étaient battus comme à chaque fois... Toujours l'air aussi innoncent je demandais au surveillant « Merci monsieur, il sera ravis de l'entendre... Excusez moi mais que c'est-il passer entre Arès et Pâris? » Il n'avait pas l'air de vouloir me raconter la scène mais disont qu'il n'avait pas tellement le choix si vous voyez se que je veux dire. Après le récit de la bataille je fillais à la recherche d'un des combatants.

    J'avais totalement fait abstraction du cour de je ne sais qu'elle matière que j'étais sensé suivre. J'avais fait presque tout le tour du lycée et toujours aucune trace de Pâris ou d'Arès. Parfois j'entrais dans les salles se cours pour voir si l'un des deux était là mais à chaque fois je tombais sur d'autre gens, onze heure j'étais même tomber sur un cour que Hélios suivait, je lui adressais le sourire le plus charmeur que j'avais en réserve et je lançait un petit « Salut Hélou! » Toutes les filles de la classe me jetèrent un regard assassin ce qui me fit bien rire, le prof lui ne réagit même pas. Et ce n'est que à midi et demi que je tombais enfin sur l'un des deux garçons. Dans le parc du lycée, adossé à un arbre Arès, mon charmant cousin lisait un livre. Pour tous vous dire c'était la première fois que je le voyais l'air sérieux, avec lui c'était plutôt conneries et rigolade alors la scène du dieux de la guerre qui se la joue poête forestier c'était un peu bizarre. Je m'approchais de lui le sourire aux lèvre! « Salut Newton, t'attend qu'une pomme te tombe sur la tête ou bien? » Sans lui demander la permission je m'assis à coté de lui. « Alors comme ça on se bat encore avec Pâris... Pourquoi cette fois? J'espère que c'était pour moi que le jeux en vaille la chandelle! Je suppose que tu t'es fait prendre... Quel question tu t'es fait prendre, t'es d'un discret quand tu te bat... Tu sais bien que j'aime pas que vous vous battiez ! Alors cette fois combien d'heures de colles? » Je m'arrêtais de parler, peux-être que lui aussi avait des choses à dire! Je lui sourit de mon sourire de petite fille qui donne envie à n'importe qui de me préparer un gateau et qui attendrissait tellement les gens qu'il me pardonnait n'importe quoi. « Bon je suis quand même contente de te voir cousinoux! »
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MessageSujet: Re: Et si on discutait...? Ou pas?   Et si on discutait...? Ou pas? Icon_minitimeDim 14 Nov - 19:57

Si je m’attendais à voir débarquer ma mère ne furie chez moi le soir même, je ne pensais pas voir arriver ma cousine Séléné si vite. En même temps, c’était prévisible. Etant ma cousine et l’une des amies de Pâris, et je préférai ne pas me prononcer sur ce sujet, il était normal qu’elle vienne nous voir une fois que le bruit de notre bagarre se soit échoué dans son oreille. Elle me posa pas une question mais ne me laissa même pas le temps de commencer à ouvrir la bouche pour répondre ; elle enchaîna de suite avec une tirade comme quoi elle n’aimait pas nous voir nous battre et blablabla…Super. Surtout que venant d’elle je trouvais cela gonflé. Sans compter le petit interrogatoire qu’elle me fit subir. Enfin…….Interrogatoire où elle faisait les questions et les réponses. C’était amusant jusqu’à un certain point et ce point allait bientôt être atteint si elle ne s’arrêtait pas rapidement. Je n’allais pas lui faire de mal, jamais, mais elle risquait fort d’expérimenter ce que j’appellerais les mots qui ne font pas du bien venant de moi. C’était loin d’être agréable, et je le savais car Volupté en avait fait les frais il n’y a pas si longtemps que ça, et je me rappelle encore de la tête qu’elle avait et surtout des pique acide/amer qu’elle me lançait en retour. Ca n’était pas si loin que cela, quelques semaines plus tôt à peine. Mais là n’était pas le sujet.

A la question de combien d’heure de colle j’avais récolté, je relevai, enfin, les yeux de mon bouquin et les posèrent sur Séléné, l’air de dire "tes questions m’ennuient", ce qui était, il fallait bien l’avouer, un peu le cas. Je n’aimais pas de base que l’on me pose des questions sur un truc pareil, alors encore moins quand c’était pour me faire la morale. Surtout par une déesse qui avait même pas six mois au compteur…Ce n’était pas son âge en lui-même qui me dérangeait pour tout dire, c’était plus qu’elle me moralisait alors que son propre comportement n’était plus reluisant que le mien, juste pas de la même manière. Finalement, quand elle me fit son si fameux sourire attendrissant (et il l’était même moi grand guerrier [AHEEEEM] devait bien avouer), je soupirais et refermait mon livre, faisant une croix sur la lecture pour le moment, pour lui répondre.

"Deux heures…Pas au même horaire…" répondis-je avec un sourire amusé qui voulait tout dire. De toute façon avec Pâris et moi, c’était soit ça, soit on se battait en colle, alors c’était vite vu pour les enseignants. Ceci répondu j’entrepris de répondre à sa question première qui était restée sans réponse même si j’étais un poil crispé "Il s’est aventuré sur un sujet qu’il aurait mieux fallut qu’il évite, pour son propre bien, je tiens à rappeler qu’il n’est pas immortel…"

Je fermai les yeux un instant, et tenta de me calmer une fois de plus. Rien que le fait de repenser à ce qu’il avait dit suffisait pour faire remonter le marqueur dans la jauge de colère. C’était fou. Je ne contrôlais plus rien en ce moment, j’avais eu un coup d’un soir avec Vol’ après lequel j’avais fuit misérablement mon propre appartement jusqu’à ce que la déesse n’ait quitté l’endroit, et personnellement, je m’attendais à la voir débarquer le soir même pour me coller une baffe bien sentie ou pire encore. Mais rien ni personne (si ce n’est le voisin qui manquait de sel, il semblait toujours manquer de sel ce type) n’est venu sonner à ma porte de la soirée. Elle semblait avoir compris le message que tout cela n’était qu’une grosse erreur dictée par des hormones pas toujours gardées sous contrôle malgré toute la bonne volonté du monde. D’ailleurs en voilà une nouvelle preuve qui arrivait, de ce manque de contrôle, en ces quelques paroles.

"Et puis ça te va bien de me faire la morale, tu n’es pas non plus immaculée, et même si je te dis que je préférais que tu ne fasse pas quelque chose tu n’en fais qu’à ta tête alors ça suffit un peu les remontrances."

Le livre rencontra durement le sol à ma gauche, du coté opposé à Séléné.
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Séléné G. Swan

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MessageSujet: Re: Et si on discutait...? Ou pas?   Et si on discutait...? Ou pas? Icon_minitimeMar 16 Nov - 4:08


    Je ne pense rien vous apprendre en vous disant que je n'aimais pas qu'on me fasse la moral, ou qu'on soit juste désagréable avec moi d'ailleurs, j'étais ce genre de fille égocentrique et trop sûr d'elle qui n'acceptait jamais le fait d'avoir tord. Comme je suis pas stupide, je voyais bien que Arès n'était pas d'humeur à prendre sur lui pour rester aimable. Au début, c'était grâce à mon charme irrésistible de petite fille qu'il restait aussi calme, car oui on n'a pas le charme d'une adolescente et encore moins celui d'une femme quand on a que six mois, mais croyez le ou non le charme de fillette marchait très bien aussi. Mais comme je le disait ça c'était au début et quand le moment vint de m'expliquer la raison de la bagarre Arès devint légèrement moins amical. Je n'aimais pas qu'il insulte mes amis et encore moins les amis avec qui j'avais couché (Ouais je sais c'était peux être pas la meilleure chose à faire que de coucher avec mon meilleur ami mais que voulez vous...). à ces mots donc, un peu de ma bonne humeur s'envola. J'avais envie de prendre la défence de Pâris mais se n'était vraiment pas le moment, Arès prit un moment, il ne disait rien, il devait essayer de se calmer certainement, je commençais à m'habituer à ce genre de pratique et j'attendais alors qu'il ouvre de nouveau les yeux.

    « Et puis ça te va bien de me faire la morale, tu n’es pas non plus immaculée, et même si je te dis que je préférais que tu ne fasse pas quelque chose tu n’en fais qu’à ta tête alors ça suffit un peu les remontrances. »

    Il posa son livre sur le sol, ce qui produisi un son plutôt fort pour un seul livre, mais je n'y prétais pas attention, j'en avais marre qu'on me traite comme la petite fille insolente d'Hadès et Perséphone, dans ma vie je n'avais pas fais que des choses stupides... Bon d'accord en six mois j'avais quand même prit pas mal d'avance mais ce n'était pas une raison, moi je ne le traitait pas d'assassin parce qu'il était le dieu de la guerre, je ne disais pas d'Athéna qu'elle était une intello parce qu'elle était la déesse de la sagesse! Alors parce que j'étais la déesse de l'insouciance et que je vivais pleinement mes attributs que je devait forcément être cermoner par le moindre dieu qui passait dans le coin et surtout pas de Arès qui n'avait pas plus d'un an d'age mental et encore je suis gentille! Alors hors de moi je m'écrillais

    « Nan mais pour qui tu te prend, je fais la moral à personne moi, j'exprime juste ma façon de penser, j'essaye juste de savoir pourquoi mon cousin et mon meilleur ami se sont encore battus! Mais tu fais se que tu veux de ta vie, je suis juste curieuse! Et oui je ne t'obéirais jamais, car j'en suis tous simplement incappable, le seul qui a de l'autorité sur moi c'est mon père et encore! Alors oui je suis pas blanche comme une colombe mais moi au moins je l'assume... »

    Ça avait le mérite d'être claire, on ne provoque pas Séléné Swan sans avoir à craindre des représailles! Je lui lançais un regard noir à la Swan qui disait très clairement « ne continue pas sur ce terain là je suis pas la fille d'Hadès pour rien » puis je me levais, pour m'adosser contre l'arbre le plus proche. Je repensais à se que je venais de dire. Le fait de dire que j'assumais de n'être pas immaculé n'était peux être pas totalement vrai, à moi je ne le cachait pas et c'était presque si je n'étais pas fière d'être quelqu'un de totalement débridé mais c'est claire que je me servait beaucoup de mes dons pour que cette rumeur ne se propage pas, mais qu'importe, je me l'était avouer c'était déjà ça, et seulement après quelques mois alors que lui, je me demandais quand Arès allait enfin se rendre compte qu'il n'était pas plus respectable que moi!
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MessageSujet: Re: Et si on discutait...? Ou pas?   Et si on discutait...? Ou pas? Icon_minitimeSam 27 Nov - 15:07

[Désolé c'est un peu court............*se cache*]

Si sa petite tirade de manière générale me laissa de marbre, après tout ce n’était qu’une enfant qui parlait encore elle était encore si puérile, il y eu cependant un mot, un seul qui me frappa et qui me fit tourner prestement la tête vers ma cousine et durant une demi seconde je revis le regard courroucé de Volupté, qui m’avait dit à peu-près la même chose sur un sujet tout autre. Je clignai des yeux et détournai le regard, refusant de montrer mon trouble à Séléné. Elle était bien capable de se moquer d’un truc pareil alors que moi personnellement ça ne me faisait pas rire du tout. Enfin bref. Tout ça pour dire que le mot "assumer", j’avais tendance à l’entendre souvent en ce moment et je commençais un peu à faire une overdose d’entente de ce mot-là. Qu’avait-il tous à croire que je n’assumais rien de ce que je faisais ? Qui croyaient-ils (elles plus précisément), que j’étais ? Un gamin sans cervelle tout juste bon à frapper ses petits camarades ? Merci mais non merci. Je veux dire, oui je frappe sur mes petits camarades, mais seulement s’ils l’ont cherché ou que je m’ennuie vraiment, vraiment, vraiment beaucoup. Et je ne suis pas du genre à me cacher pour éviter les sanctions, je les affrontais fièrement, avec défiance même. Je n’avais pas honte de ce que je faisais sans compter que tous au lycée et sur l’Olympe savaient que j’avais le poing facile. J’avais déjà tué, j’avais déjà fait des massacre, c’est dans ma nature je n’y peux rien, le combat était ma drogue. Etait…Non je n’ai pas fait de faute de français, j’en parle bien au passé car si il y a peu je me calmais avec quelques poings volant dans des visages, récemment ça m’aidait de moins en moins, me laissant toujours aussi énerver et j’étais entré dans un cercle vicieux : Je m’énervais, je me battais, ça ne me calmait pas alors j’enrageais et je me rebattais etc.…Je ne m’en sortais pas mais je ne voulais pas me l’avouer.

Inconsciemment je le savais mais je refusais de changer du tout au tout. C’est comme si on demandait à Barracuda de l’Agence Tout Risques d’arrêter de porter ses chaînes. Désolé ce n’est pas possible. Eh bien pour moi c’était pareil. On ne pouvait pas me demander d’arrêter de me battre du jour au lendemain. Ce n’était pas faisable. En même temps ce n’était pas tout à fait ce qu’elle me demandait non plus ; tout ce qu’elle voulait était d’arrêter de vouloir transformer son meilleur ami en chaire à pâtée pour mes chiens. Ok, ça, ça devrait être possible si je faisais de trèèèèèèès gros efforts. Mais quand même. Est-ce que je lui demandais d’arrêter de manipuler le proviseur ? Non bon alors.

"Tu n’es pas capable de m’obéir, très bien, je ne demande pas cela non plus, mais je n’ai pas non plus à t’obéir, encore moins même. Alors désolé de te dire que Pâris et moi risquons encore de nous battre à l’avenir."

Point final, je n’avais pas à en dire plus. Pas besoin de parler de mon état psychologique maintenant. Ca ne servait à rien et je n’en n’avais pas une envie irrépressible non plus…
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MessageSujet: Re: Et si on discutait...? Ou pas?   Et si on discutait...? Ou pas? Icon_minitime

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