"Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple." Pv Hadès Swan

Désolé de pas avoir envoyé plus tôt mais
je suis finalement allé me coucher hier ^^

Le soleil commençais à se coucher sur New York, la jolie muse, Erato avait rendez-vous. Elle souriait, mais elle n'aurait pas dû, on ne sourit pas quand on va voir le dieu des enfers et encore moins quand on est la cause de ses problèmes conjugaux. La petite brune marchait dans les rues sombres d'Harlem en direction d'un cimetière, le cimetière des vieilles voitures. Un lieu peu fréquenté, Erato le savait, elle se doutait bien que le dieu ne voulait pas être vue en sa compagnie et que c'est pour cela qu'il lui avait dit de venir là, mais la jeune femme était amoureuse, elle lui trouvait des excuses pour tout, même pour le pire chose qu'Hadès pouvait faire. Elle espérait toujours une deuxième nuit avec le beau dieu, depuis leur aventure d'un soir, elle n'avait pensé qu'à lui, toujours lui, les seuls moments où il lui sortait de la tête c'était quand elle pensait à leur fils, qui allait bientôt naître. Le petit Hélios, née de l'union du dieu des enfers et de la muse de la poésie érotique, qui aurait imaginé cela possible? Encore plus improbable, qui aurait pu penser que la jolie muse tomberais amoureuse du dieu? Pourtant, elle l'était et passionnément, même si tout le monde savait qu'entre eux il n'y aurait jamais plus rien Erato ne pouvait l'admettre et continuait d'espérer.

Plus la muse marchait en direction du cimetière, plus le ciel se faisait noir, bientôt on ne verrait plus rien. Heureusement son portable faisait lampe torche, elle sort le petit appareil de sa poche et tendit le rayon lumineux devant elle. C'est seulement dix minutes que la muse arriva au lieu de rendez-vous. Les vieilles voitures sales et rouillé entassé les unes sur les autres depuis des années, étaient éclairées par de vieux lampadaire dans un état pas vraiment meilleur, Erato ne se sentait pas en sécurité, elle était enceinte sans défense et seul dans un lieu peu fréquenté, cela s'ajouta alors à la liste de pourquoi elle attendait la venue d'Hadès avec impatience, la muse savait que si quelqu'un devait lui faire du mal, Hadès n'accepterais pas que ce sois quelqu'un d'autre que lui.

Doucement, Erato dépoussiéra le capot d'une voiture pour s'y asseoir sans tacher son jean, elle releva sa tunique aux couleurs pastels pour ne pas tacher celle-ci aussi et elle s'assit, le lieu était toujours désert et la muse commençais à douter, *peux être que Hadès ne viendrais pas?* se disait-elle. Elle aurait été déçue, elle avait une envie folle de le revoir, depuis le jour où elle lui avait annoncé qu'elle était enceinte, son visage ne lui était apparue que dans ses «rêves». Impatiemment, elle attendait...

Quand on a fait une erreur, on peut l'ignorer, la nier, l'éviter. Mais quand cette erreur vous pourri la vie, il est parfois bon de l'affronter. Et c'est ce qu'il allait faire, il allait mettre les choses au clair avec sa partenaire d'une soirée . Parce que s'il ne le faisait pas, il ne pourrait plus jamais aller de l'avant et il resterait bloqué dans son propre mensonge. Certes, la muse avait une part de responsabilité, mais elle n'était pas mariée, elle n'avait trompé personne. Et lui s'était servi du faible qu'elle avait pour lui pour arriver à ses fins, la manipulant et la berçant de compliments pour l'avoir dans son lit . Maintenant, Érato était enceinte, sa femme n'était plus auprès de lui et il s'en voulait terriblement . Il avait des choses à dire à cette satanée muse, afin qu'elle comprenne enfin qu'entre eux ce n'était pas possible, en effet on lui avait rapporté qu'elle était venue aux enfers dans l'espoir de le voir il y a peu, et par un coup du sort elle y avait croisé Perséphone . Il ne savait pas ce qu'il s'était dit dans l'underworld, et il ne tenait pas vraiment à le savoir . Après tout, les deux femmes avait toutes les raisons du monde de se détester et de le détester par la même occasion . Et puis, il n'y avait pas songé, mais Érato était la demi sœur de Perséphone. En même temps, son frère avait eu tellement d'enfants qu'il était rare de croiser quelqu'un qui n'était pas sa progéniture .

C'est pour cela qu'il avait secrètement donné rendez vous à Érato dans un quartier malfamé de Harlem, et qu'il se trouvait à présent dans la noirceur des rues de New York où toutes les créatures du bas monde vaquait à leurs occupations peu chastes. Il avait entendu trois coups de feu depuis qu'il était ici, et des prostituées à l'haleine puant l'alcool l'avait accosté . Cependant, il n'avait pas été méchant avec elles, il s'était contenter de leur donner un billet de 500 dollars et de leur demander de le laisser tranquille. La déchéance humaine ne lui faisait pas peur, il avait déjà vu mille fois pire . Mais ce n'est pas parce qu'il avait vu pire qu'il ne compatissait pas à la souffrance des autres, on peut être altruiste sur certains points même quand on est dieu des enfers. Il n'aimait pas la souffrance de toute façon, aux enfers, c'était les morts qui s'infligeaient leur pire torture, c'est eux qui choisissait ce qu'ils allaient endurer. Il n'était pas sadique et ne prenait pas plaisir à les voir se détruire . Souvent, il leur proposait de retourner sur Terre, mais rares étaient ceux qui acceptaient.

Dans la sombre nuit se profila enfin l'entré au néon du cimetière de voitures. Les vieilles carcasses abandonnées là puaient l'huile et l'essence. Une quarantaine de rats semblaient avoir élu domicile dans ces décombres rouillés, et une vieille radio déclamait d'un son grésillant le dernier tube en vogue. Des vieux lampadaires éclairaient le tout et donnaient un air mystérieux au lieu. Il pressa le pas, non il n'avait pas peur, mais il ne se le pardonnerait pas s'il arrivait des malheurs à une femme enceinte par sa faute. Il regarda aux alentours, cherchant la muse des yeux, et la vit, assise sur le capot d'une ancienne Austin. La couleur de sa tunique la faisait se détacher du reste du décor. Il fit la grimace, il n'était pas franchement ravi de la voir, après tout c'était en partie à cause d'elle que sa vie volait en éclats . Pourquoi diable n'avait t'elle pas pensé à se protéger ? Ou à prendre la pilule ?

Flash Back

Elle portait une robe rouge et saillante qui lui allait parfaitement, mettant en valeur sa belle chevelure noire. En fait, elle lui avait tout de suite tapée dans l'œil cette femme. Il s'était avancé jusqu'au bar et lui avait offert un drink, un petit sourire aux lèvres, tout en lui offrant son regard de séducteur qui le faisait toutes craquer . Oh non, cette petite muse ne s'en sortirait pas comme ça . Il était saoule et ne comptait pas finir la soirée seule. Pendant quelques secondes, l'image de sa femme s'imposa mais il se dit que de toute façon elle n'avait pas à être au courant. Puis, toujours aussi charmeur, il avait posé sa main dans le creux de la hanche de Érato et avait mis ses lèvres sur son cou, tout doucement, faisant frissonner la jeune femme.

Retour au présent ;

Il s'avança vers elle, l'expression du visage neutre alors qu'à l'intérieur il bouillonnait et mourrait d'envie de lui dire ses quatre vérités, il la trouvait tout simplement irresponsable de ne pas avoir prit ses précautions. Cependant, il garda sa bouche close en se remémorant cette nuit, très agréable mais qui ne justifiait en aucun cas d'avoir perdu la femme de sa vie pour . Il salua la muse d'un froid. « Bonsoir .» puis alla s'asseoir sur une voiture en face d'elle . Finalement il n'y tint plus et dit .

« Je suis venu uniquement pour te dire que je ne veux plus te voir. Ne m'adresse plus la parole, ni à moi ni à ma femme. Tu as déjà fais assez de dégâts . »

Il eut un rictus dégouté avant de rajouter méchamment .

« Quand à cet enfant que tu portes, je ne veux pas en entendre parler . Il est une erreur, tu es une erreur. Ce n'est pas mon gosse. C'est le tien, celui de ta stupidité. »

E

T

HADÈS «Je suis venu uniquement pour te dire que je ne veux plus te voir. Ne m'adresse plus la parole, ni à moi ni à ma femme. Tu as déjà fais assez de dégâts»

A

HADÈS «Quand à cet enfant que tu portes, je ne veux pas en entendre parler . Il est une erreur, tu es une erreur. Ce n'est pas mon gosse. C'est le tien, celui de ta stupidité.»

I

ERATO «Je ne suis pas la seul fautive, il est l'enfant de ta stupidité autant que de la mienne, et que tu le veuille ou non cette enfant est le tiens, tu est sont père ADN ou pas ADN...»

L

ERATO «Je suis désolé mais ne plus te voir ni te parler ne sera pas possible, j'ai eu le malheur de tomber entre tes griffe, et je n'arrive pas à sortir de là, ne plus approcher ta femme n'est cependant pas un problème mais toi...j'ai bien peur que ce soit impossible...»

E

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